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Évaluation des résultats de traitement du COVID-19 au Japon

Une étude évalue l'efficacité des traitements pour les patients COVID-19 au Japon.

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COVID-19, causé par le virus SARS-CoV-2, est apparu en décembre 2019 à Wuhan, en Chine. La maladie s'est rapidement répandue dans le monde entier, entraînant une crise sanitaire majeure. Au Japon, divers traitements, y compris des Médicaments antiviraux, des combinaisons d'anticorps et des Stéroïdes, ont été développés pour réduire la gravité des maladies et les décès liés à COVID-19.

Options de traitement

Plusieurs types de traitements ont montré des résultats prometteurs contre COVID-19. Parmi eux :

  • Médicaments antiviraux : Le Remdesivir a été utilisé pour traiter des patients atteints de COVID-19.
  • Combinaisons d’anticorps : Des médicaments comme le casirivimab/imdevimab et le sotrovimab sont conçus pour stimuler la réponse immunitaire du corps.
  • Stéroïdes : La dexaméthasone a montré qu'elle aidait les cas sévères en réduisant l'inflammation.
  • Autres traitements : Le baricitinib et le tocilizumab sont des médicaments anti-inflammatoires qui ont également été utilisés.

L'objectif de ces médicaments est d'éviter des résultats graves et des décès. Comprendre l'efficacité de ces traitements en situation réelle est essentiel.

Données de recherche

Au Japon, une base de données médicale appelée le Medical Information Analysis Databank (MIA) collecte des données provenant de 60 hôpitaux. Cette ressource permet aux chercheurs d'examiner les demandes médicales et les résultats pour les patients COVID-19. Le MIA contient des infos précieuses comme l'âge des patients, leur sexe, d'autres problèmes de santé, les médicaments qu'ils ont reçus et s'ils avaient besoin d'oxygène ou de ventilateurs.

La période d'étude pour analyser les données s'étend de janvier 2020 à mars 2022. À la fin de l'étude, les chercheurs se sont concentrés sur les patients hospitalisés diagnostiqués avec COVID-19 durant cette période.

Sélection des patients

L'étude incluait tous les patients hospitalisés diagnostiqués avec COVID-19. Cependant, ceux qui sont restés hospitalisés à la fin de l'étude ont été exclus. Les cas de COVID-19 dans le MIA ont montré six vagues d'infection, définies selon le moment des admissions à l'hôpital. Chaque vague représentait différentes périodes avec des pics et des baisses de cas.

En plus des critères médicaux pour l'hospitalisation, des facteurs sociaux ont également influencé les admissions. Par exemple, ceux qui n'avaient pas accès à un soutien médical à la maison pouvaient être hospitalisés même avec des symptômes légers.

Variables dans l'étude

L'étude a examiné divers facteurs qui pourraient affecter les résultats :

  • Traits physiques : Âge et sexe des patients.
  • Problèmes de santé sous-jacents : Conditions comme le diabète, les maladies cardiaques ou l'asthme.
  • Traitement : Les médicaments spécifiques reçus pendant l'hospitalisation.
  • Statut vaccinal : Le taux et le type de vaccination reçue par groupe d'âge.
  • Souches de virus mutées : Variantes du virus présentes au moment de l'admission.

Analyse des effets des traitements

Pour déterminer l'efficacité des traitements, les chercheurs ont utilisé un modèle visant à tenir compte des biais dans l'administration des médicaments. Les patients dans des conditions plus sévères étaient plus susceptibles de recevoir des traitements, ce qui pouvait fausser les résultats. Pour analyser les données, ils ont divisé l'approche en deux parties :

  1. Évaluation de l'administration des médicaments : Utiliser les caractéristiques des patients pour prédire qui a reçu quel traitement.
  2. Évaluation des résultats : Voir si les patients qui ont reçu des traitements s'en sont mieux sortis par rapport à ceux qui ne l'ont pas fait.

Les analyses ont séparé les résultats en fonction du traitement réellement reçu. Les chercheurs ont également noté que les différents groupes d'âge réagissaient différemment aux traitements.

Résultats clés

Les résultats ont indiqué que la plupart des options de traitement, sauf les combinaisons d'anticorps, avaient un impact positif sur la réduction des risques de décès. Spécifiquement :

  • Dexaméthasone, Remdesivir, Baricitinib et Tocilizumab : Ont généralement montré une réduction de la mortalité.
  • Combinaisons d'anticorps : Ont étonnamment indiqué un effet négatif, suggérant qu'elles pourraient ne pas contribuer significativement à sauver des vies, surtout dans les cas graves.

Les résultats ont également souligné que les patients plus âgés avaient des effets de traitement différents par rapport aux plus jeunes. Dans certains cas, les traitements semblaient moins efficaces pour les patients ayant besoin de ventilateurs.

Limitations et considérations

Plusieurs défis ont surgi durant l'étude :

  • Biais de sélection : Les patients nécessitant des soins plus intensifs pourraient avoir faussé les résultats.
  • Lacunes dans les données : Les infos sur le moment exact du traitement comparé à quand de l'oxygène ou des ventilateurs ont été utilisés étaient limitées.
  • Variabilité de la gravité : L'approche ne tenait pas complètement compte de la variabilité de la gravité de COVID-19 parmi les patients.

Améliorer la collecte de données, y compris des informations plus détaillées sur les conditions des patients, pourrait conduire à de meilleures études futures.

Variantes et vaccination

L'étude a également examiné comment différentes variants du virus, comme Alpha, Delta et Omicron, ont affecté les résultats des traitements. Les taux de vaccination ont considérablement augmenté durant la période d'étude, atteignant environ 80 % à la fin de 2021. Comprendre l'interaction entre la couverture vaccinale et la prévalence des variants est crucial pour évaluer l'efficacité des traitements.

Résumé

Cette étude a montré que certains traitements pour COVID-19, en particulier la dexaméthasone, le remdesivir et le tocilizumab, ont des effets bénéfiques dans la réduction de la mortalité. Cependant, les combinaisons d'anticorps peuvent ne pas être aussi efficaces dans les cas sévères. La recherche met en avant l'importance d'identifier les facteurs qui affectent les résultats des patients et la nécessité d'études continues pour recueillir des données plus précises. Combler les lacunes dans les données concernant les conditions des patients et le moment du traitement améliorera les analyses futures de l'efficacité des traitements COVID-19.

Source originale

Titre: Effectiveness of drugs for COVID-19 inpatients in Japanese medical claim data as average treatment effects with inverse probability weighted regression adjustment

Résumé: BackgroundPrior studies have indicated that drugs against coronavirus disease 2019 (COVID-19) such as antiviral drugs, anti-inflammatory drugs, steroid and antibody cocktails are expected to prevent severe COVID-19outcomes and death. ObjectWe analyzed medical claim data in Japan to assess the effectiveness of drugs againstCOVID-19. MethodWe applied an average treatment effect model with inverse probability weighted regression adjustment, to the Medical Information Analysis Databank managed by National Hospital Organization in Japan. The outcome was death during hospitalization. Subjects were all inpatients, inpatients with oxygen therapy, and inpatients with respiratory ventilators, by three age classes: all ages, 65 years old or older, and younger than 65 years old. Data on physical characteristics, underlying diseases, administered drugs, the proportion of mutated strains, and vaccine coverage were used as explanatory variables for logistic regression. ResultEstimated results indicated that only an antibody cocktails (sotrovimab, casirivimab and imdevimab) raised the probability of saving life, even though these drugs were administered in few cases. On the other hand, other drugs might raise the probability of death. DiscussionResults indicated that only antibody cocktails was effective to save life using an average treatment effect model with inverse probability weighted regression adjustment. No other drugs such as remdesivir, dexamethasone, baricitinib and tocilizumab were found to be effective to save life, even in the pseudo-situation of random assignment.

Auteurs: Shingo Mitsushima, H. Horiguchi, K. Taniguchi

Dernière mise à jour: 2023-05-14 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.05.12.23289913

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.05.12.23289913.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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