Repenser les rôles des femmes dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs
On examine les nouvelles affirmations sur la participation des femmes à la chasse et la recherche qui les soutient.
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Table des matières
- Rôles Traditionnels dans les Sociétés de Chasseurs-Cueilleurs
- De Nouvelles Recherches Contestent les Anciens Points de Vue
- Problèmes Méthodologiques
- Méthodologie d'Échantillonnage et Biais
- Réévaluer les Preuves
- Erreurs de Codage et Incohérences
- L'Importance du Contexte
- Conséquences Potentielles de la Mauvaise Représentation
- Aller de l'Avant : La Nécessité de Recherches Plus Complètes
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Beaucoup de gens pensent que dans les Sociétés de chasseurs-cueilleurs, les hommes sont les seuls à chasser, tandis que les femmes s'occupent de rassembler de la nourriture et des enfants. Mais dernièrement, on a dit que les femmes chassent peut-être plus que ce qu'on pensait avant. Cet article se penche sur ces affirmations et les Recherches qui les soutiennent, en discutant des résultats et des préoccupations sur la façon dont la recherche a été faite.
Rôles Traditionnels dans les Sociétés de Chasseurs-Cueilleurs
Dans les sociétés traditionnelles de chasseurs-cueilleurs, les hommes et les femmes ont souvent des rôles différents qui se complètent pour soutenir le groupe. Les hommes chassent généralement des animaux plus gros, tandis que les femmes cueillent des plantes et du petit gibier et s'occupent des enfants. Les hommes peuvent passer beaucoup de temps à chasser mais reviennent souvent bredouilles, alors que les femmes ont des sources de nourriture plus fiables grâce à la cueillette.
Malgré ces rôles traditionnels, les femmes sont capables de chasser et ont participé à la chasse à travers l'histoire. Certains rapports montrent des femmes chassant dans différentes cultures, même si cela arrive moins souvent que pour les hommes. Les estimations suggèrent que la chasse par les femmes ne se produit que dans un petit pourcentage de cas à travers de nombreuses sociétés.
De Nouvelles Recherches Contestent les Anciens Points de Vue
Une étude récente a affirmé que la chasse par les femmes est beaucoup plus courante dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs que ce qu'on croyait auparavant. Les chercheurs ont suggéré qu'environ 79 % des sociétés étudiées ont des preuves de femmes chassant, certaines femmes chassant même du gibier plus gros.
Ces affirmations ont suscité un certain intérêt et des débats, car elles remettent en question la vision longtemps établie selon laquelle les hommes sont les principaux chasseurs dans ces sociétés. Cependant, bien que l'étude ait soulevé des questions importantes sur les rôles de genre, elle a aussi reçu des critiques pour ses méthodes et ses conclusions.
Problèmes Méthodologiques
Un des principaux soucis avec l'étude récente est la façon dont les données ont été collectées et analysées. Les chercheurs se sont basés sur des informations au niveau sociétal sans aller dans les détails spécifiques. Cela a rendu difficile la vérification de leurs résultats. De plus, leur définition de la chasse ne tenait pas compte de la fréquence à laquelle les femmes chassaient ou de la quantité de nourriture qu'elles apportaient.
Au lieu d'évaluer la véritable implication des femmes dans la chasse, les chercheurs ont traité toute mention de chasse par des femmes comme un signe positif de participation, même si c'était rare. Cette méthodologie soulève des doutes sur la validité de leurs résultats.
Méthodologie d'Échantillonnage et Biais
L'étude a sélectionné 63 sociétés de chasseurs-cueilleurs à partir d'une base de données plus grande, mais n'a pas donné beaucoup de détails sur la façon dont elles ont choisi ces groupes. Elles ont dit avoir inclus uniquement des sociétés qui avaient des informations spécifiques sur la chasse, mais cela pourrait introduire un biais.
Les chercheurs ont trouvé des preuves de chasse par des femmes dans la majorité des sociétés sondées. Cependant, comme elles ont exclu beaucoup de sociétés de leur sélection initiale, il est incertain que l'échantillon représente fidèlement la diversité des cultures de chasseurs-cueilleurs. Les critiques soutiennent que cela pourrait conduire à surestimer la fréquence de chasse par les femmes.
Réévaluer les Preuves
En examinant de près les preuves présentées dans l'étude, il semble que beaucoup de sociétés citées comme exemples de chasse par des femmes n'ont pas été correctement analysées. Les critiques ont trouvé plusieurs sociétés incluses dans la recherche qui n'apparaissaient pas dans la base de données utilisée par les auteurs. Beaucoup de ces sociétés n'avaient aucune preuve de la participation des femmes dans des activités de chasse.
De plus, la recherche incluait des sociétés où d'autres types de cueillette étaient prépondérants, soulevant la question de savoir si celles-ci étaient correctement classées comme chasseurs-cueilleurs.
Erreurs de Codage et Incohérences
La façon dont les chercheurs ont codé les données a aussi été critiquée. Dans certains cas, des sociétés ont été mal catégorisées sur la base de preuves limitées ou ambiguës. Par exemple, certaines sociétés qui disaient clairement que les femmes ne chassaient pas ont été classées comme ayant des femmes chasseuses. Cette incohérence rend difficile de faire confiance aux données présentées dans l'étude.
En plus, les auteurs se sont parfois fiés à des sources secondaires d'information, qui sont souvent moins fiables que des études ethnographiques originales. Cette pratique peut mener à une mauvaise interprétation des pratiques culturelles et complique davantage la crédibilité de leurs résultats.
L'Importance du Contexte
La chasse n'est pas une activité simple, et considérer l'implication des femmes dans la chasse comme une question binaire ne représente pas correctement leurs rôles dans les sociétés de cueillette. Les contributions des femmes varient largement selon les contextes culturels, environnementaux et sociaux.
Dans plusieurs cas, on a vu des femmes chasser, mais seulement dans des circonstances exceptionnelles. Par exemple, certaines femmes pourraient chasser si leurs maris ne pouvaient pas le faire ou lors de Chasses en commun. Ne pas reconnaître ces nuances mène à une vision simplifiée des rôles des femmes dans ces sociétés.
Conséquences Potentielles de la Mauvaise Représentation
Mal comprendre les rôles des femmes dans la chasse peut avoir des implications plus larges. Quand la recherche pousse l'idée que les femmes chassent plus souvent qu'on ne le pensait, ça risque d'éclipser l'ensemble des contributions que les femmes apportent dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs. Les rôles des femmes vont bien au-delà de la chasse, incluant la cueillette, la garde d'enfants, et diverses autres responsabilités domestiques.
Une compréhension plus complète des contributions des femmes nécessite de prendre en compte la complexité et la diversité de leurs activités, plutôt qu'un focus exagéré sur la chasse. Cela garantit que l'importance des rôles des femmes dans leurs communautés est correctement représentée.
Aller de l'Avant : La Nécessité de Recherches Plus Complètes
Pour mieux comprendre la chasse par les femmes dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs, les recherches futures doivent adopter une approche plus complète. Cela inclut l'examen d'un plus large éventail de sociétés, l'utilisation de techniques d'échantillonnage rigoureuses, et s'assurer que les méthodes de collecte de données sont claires et reproductibles.
En faisant cela, les chercheurs peuvent fournir une image plus précise de la participation des femmes à la chasse et à d'autres activités de subsistance. De plus, il est essentiel de reconnaître tout le spectre des rôles des femmes dans ces communautés pour éviter de remplacer un stéréotype par un autre.
Conclusion
Bien que des affirmations récentes suggèrent que les femmes jouent un rôle plus important dans la chasse parmi les sociétés de chasseurs-cueilleurs, il est crucial d'aborder ces découvertes avec prudence. Les problèmes méthodologiques, les biais potentiels et les incohérences soulignent la nécessité d'un examen plus approfondi des preuves.
Comprendre les complexités des rôles de genre dans ces sociétés nécessite une approche plus nuancée, reconnaissant que les contributions des femmes vont au-delà de l'acte de chasser. Reconnaître l'ensemble des rôles des femmes dans les communautés de cueillette mènera à une compréhension plus précise et respectueuse de leur place dans ces cultures.
Titre: Woman the Hunter? Female foragers sometimes hunt, yet gendered divisions of labor are real
Résumé: Gendered divisions of labor are a feature of every known contemporary hunter-gatherer (forager) society. While gender roles are certainly flexible, and prominent and well-studied cases of female hunting do exist, it is more often men who hunt. A new study (Anderson et al., 2023) surveyed ethnographically known foragers and found that women hunt in 79% of foraging societies, with big-game hunting occurring in 33%. Based on this single type of labor, which is one among dozens performed in foraging societies, the authors question the existence of gendered division of labor altogether. As a diverse group of hunter-gatherer experts, we find that claims that foraging societies lack or have weak gendered divisions of labor are contradicted by empirical evidence. We conducted an in-depth examination of Anderson et al. (2023) data and methods, finding evidence of sample selection bias and numerous coding errors undermining the papers conclusions. Anderson et al. (2023) have started a useful dialogue to ameliorate the popular misconception that women never hunt. However, their analysis does not contradict the wide body of empirical evidence for gendered divisions of labor in foraging societies. Furthermore, a myopic focus on hunting diminishes the value of contributions that take different forms and downplays the trade-offs foragers of both sexes routinely face. We caution against ethnographic revisionism that projects Westernized conceptions of labor and its value onto foraging societies.
Auteurs: Vivek Vasi Venkataraman, J. Hoffman, R. B. Hames, D. N. E. Stibbard-Hawkes, K. Kramer, R. Kelly, K. Farquharson, E. H. Hagen, B. S. Hewlett, H. E. DAvis, L. Glowacki, H. Jang, K. Syne, K. Starkweather, S. Lew-Levy
Dernière mise à jour: 2024-02-27 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.02.23.581721
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.02.23.581721.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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