L'augmentation de la polypharmacie psychotropique chez les jeunes au Ghana
Une étude montre que beaucoup de jeunes patients au Ghana prennent plusieurs médicaments.
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Table des matières
- Conception de l'étude
- Analyse des données
- Considérations éthiques
- Caractéristiques démographiques des clients
- Caractéristiques démographiques des prescripteurs
- Prévalence de la polypharmacie psychotrope
- Catégories de médicaments psychotropes souvent prescrits
- Combinaisons courantes de médicaments antipsychotiques
- Connaissance des prescripteurs sur la polypharmacie psychotrope
- Évaluation des connaissances
- Association entre connaissance et démographie
- Raisons pour considérer la polypharmacie psychotrope
- Opinions sur la promotion de la polypharmacie psychotrope
- Autres résultats
- Âge et polypharmacie psychotrope
- Sexe et polypharmacie psychotrope
- Conclusion
- Source originale
Les Médicaments psychotropes sont des trucs utilisés pour traiter des problèmes de santé mentale. Ils peuvent aider à gérer les symptômes, stabiliser les Patients et éviter d'autres problèmes. L'utilisation de ces médicaments a augmenté, surtout chez les enfants de 1 à 5 ans et ceux avec des troubles du spectre autistique (TSA).
Un souci, c'est la Polypharmacie, ce qui signifie utiliser plus d'un médicament en même temps. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné que la polypharmacie est un sujet préoccupant parce que parfois les risques d'utiliser beaucoup de médicaments peuvent dépasser leurs avantages. Ce problème est important dans les soins de santé physique et mentale. Des études montrent un taux élevé de polypharmacie psychiatrique, surtout chez les enfants et les adolescents.
La polypharmacie est plus courante chez les personnes âgées et celles avec des problèmes de santé mentale. Bien qu'il y ait eu des recherches sur ce sujet dans d'autres régions, il y a peu d'infos sur la polypharmacie dans les pays africains. Cela a conduit à la nécessité de rechercher la prévalence de la polypharmacie psychotrope dans des zones spécifiques du Ghana, comme les régions de Bono et Ahafo.
Conception de l'étude
La recherche visait à comprendre à quel point la polypharmacie psychotrope est courante et ce que pensent les prescripteurs à ce sujet dans les régions de Bono, Bono East et Ahafo au Ghana. L'étude a collecté des données entre octobre et novembre 2020.
Critères d'inclusion et d'exclusion
L'étude s'est concentrée sur des patients diagnostiqués avec des troubles psychologiques comme l'anxiété, les troubles de l'humeur et les troubles psychotiques. Les chercheurs ont examiné les dossiers médicaux de différentes structures de santé mentale pour voir combien de patients avaient reçu plus d'un médicament psychotrope en même temps.
Des prescripteurs qualifiés travaillant dans ces zones ont été choisis pour répondre à des questionnaires, tandis que le personnel temporaire n'a pas été inclus. La recherche n’a inclus que des patients recevant un traitement médicamenteux seul ou une combinaison de médicaments et de thérapies.
Taille de l'échantillon et méthode d'échantillonnage
L'étude a examiné 309 dossiers de patients et a recueilli des informations auprès de 58 prescripteurs. Les chercheurs ont utilisé un échantillonnage aléatoire pour sélectionner les dossiers des patients et ont choisi des établissements de santé mentale spécifiques pour rassembler des données.
Analyse des données
Les données collectées ont été analysées à l'aide de logiciels conçus pour l'analyse statistique. Les résultats sont apparus dans divers tableaux et graphiques qui mettaient en évidence les points clés liés aux objectifs de l'étude.
Considérations éthiques
La recherche a suivi des directives éthiques, en s'assurant que l'approbation avait été obtenue des comités concernés. Les répondants ont été informés de l'objectif de l'étude, et la confidentialité a été garantie. La participation était volontaire, et aucune information personnelle n'a été collectée.
Caractéristiques démographiques des clients
L'étude a inclus deux groupes : clients et prescripteurs. Parmi les 309 clients, l'âge moyen était de 33 ans, avec beaucoup de patients âgés de 21 à 30 ans. La majorité des clients étaient des hommes.
Caractéristiques démographiques des prescripteurs
La plupart des prescripteurs étaient aussi jeunes, avec beaucoup d'entre eux âgés de 21 à 30 ans. La majorité étaient des hommes, et beaucoup avaient des qualifications en tant qu'infirmiers en santé mentale enregistrés.
Prévalence de la polypharmacie psychotrope
L'étude visait à déterminer à quelle fréquence les patients étaient prescrits plusieurs médicaments psychotropes. Elle a découvert que 66 % des clients avaient reçu deux médicaments ou plus lors de leurs visites, tandis que 34 % n'en avaient reçu qu'un seul.
Catégories de médicaments psychotropes souvent prescrits
Le type de médicament le plus courant prescrit était les antipsychotiques, représentant 74,4 % des prescriptions. D'autres catégories comprenaient les anticonvulsivants, les antidépresseurs, les stabilisateurs de l'humeur et les médicaments anti-anxiété, avec les anti-anxiétés étant les moins courants à seulement 0,3 %.
Combinaisons courantes de médicaments antipsychotiques
Les chercheurs ont examiné à quelle fréquence des médicaments antipsychotiques spécifiques étaient prescrits ensemble. Ils ont découvert que la Chlorpromazine associée à Hadol était la combinaison la plus courante, suivie de la Chlorpromazine avec Olanzapine.
Connaissance des prescripteurs sur la polypharmacie psychotrope
L'étude a évalué à quel point les prescripteurs comprenaient la polypharmacie psychotrope et ses effets. Beaucoup de prescripteurs ne croyaient pas que prescrire un seul médicament comptait comme polypharmacie. Un nombre significatif a convenu que l'utilisation de deux médicaments ou plus pour la même condition était considérée comme de la polypharmacie.
Évaluation des connaissances
Les prescripteurs ont répondu à des questions pour évaluer leur connaissance de la polypharmacie. Les résultats ont montré qu'une grande majorité avait une bonne connaissance, tandis qu'un pourcentage plus faible affichait une faible connaissance.
Association entre connaissance et démographie
La recherche a exploré si la connaissance d'un prescripteur sur la polypharmacie était liée à ses caractéristiques démographiques. Elle a trouvé que l'âge affectait significativement les niveaux de connaissance, tandis que le sexe et l'état civil n'avaient pas d'impact.
Raisons pour considérer la polypharmacie psychotrope
L'étude a examiné pourquoi les prescripteurs pourraient choisir d'utiliser la polypharmacie. Beaucoup pensaient que si l'état d'un patient était grave, utiliser plusieurs médicaments pouvait être justifié, tandis que la disponibilité des médicaments n'influençait pas significativement leur décision.
Opinions sur la promotion de la polypharmacie psychotrope
Quand on leur a demandé si la polypharmacie devait être encouragée, la plupart des prescripteurs étaient en désaccord. Ils croyaient que même si la polypharmacie peut être nécessaire pour des cas graves, elle ne devrait pas être promue comme une pratique.
Autres résultats
L'étude a examiné quels diagnostics étaient le plus souvent associés à la polypharmacie. Il a été trouvé que les patients diagnostiqués avec psychose étaient plus fréquemment impliqués dans la polypharmacie que ceux avec d'autres conditions.
Âge et polypharmacie psychotrope
Les patients plus jeunes, en particulier ceux âgés de 21 à 30 ans, étaient plus susceptibles de recevoir plusieurs médicaments. Ce constat suggère que les jeunes patients sont à un risque plus élevé de subir des effets secondaires de plusieurs médicaments.
Sexe et polypharmacie psychotrope
La recherche a révélé que les patients masculins recevaient souvent plus de médicaments que les patientes. Cette tendance suggère que les hommes pourraient être à un risque plus élevé de subir des effets secondaires de la polypharmacie.
Conclusion
Les résultats ont montré que la polypharmacie est courante dans les zones étudiées, avec de nombreux patients prenant plusieurs médicaments psychotropes lors de leurs visites. Le niveau de connaissance des prescripteurs était généralement élevé, bien qu'il y ait des domaines où des clarifications étaient nécessaires.
Les résultats ont également indiqué que les jeunes hommes sont particulièrement touchés par les pratiques de polypharmacie, ce qui souligne la nécessité d'une attention particulière lors de la prescription de ces médicaments. Les prescripteurs étaient généralement contre la promotion de la polypharmacie, mais reconnaissaient qu'elle pourrait être nécessaire dans certains cas.
L'étude souligne l'importance de surveiller les pratiques médicamenteuses pour s'assurer que les patients reçoivent un traitement approprié et sûr pour leurs problèmes de santé mentale.
Titre: Prevalence and Prescribers Knowledge of Psychotropic Polypharmacy in the Bono, Bono East, and Ahafo Regions, Ghana.
Résumé: The use of psychotropic medications for treating simple and complex psychological and emotional problems is common and relevant among prescribers. This, therefore, come with the tendency to prescribe many medications to a patient on a single visit due to varied reasons. The study, therefore, sought to ascertain the prevalence and prescribers knowledge of psychotropic polypharmacy. A quantitative, descriptive study was conducted using a simple random approach to select and review the prescription records of three hundred and ten (309) patients folders retrospectively within seven (7) mental health units across the study area to ascertain the prevalence of Psychotropic Polypharmacy (PP). Fifty-eight (58) prescribers were also selected using probability method (simple random) to respond to the study questionnaire. Psychotropic Polypharmacy was prevalent (66.0%) in the study area with antipsychotic polypharmacy (74.0%) being the common form with the co-prescription of Chlorpromazine (CPZ) + Hadol (70.0%) being frequent. This was more predominant among male patients (78.0%) than female patients (22.0%). Prescribers had high (82.8%) knowledge of Psychotropic Polypharmacy and the majority (68.9%) disagreed that the practice of Psychotropic Polypharmacy should be promoted. The continuous training of prescribers (i.e. mental health officers) on rational prescriptions would help reduce the prevalence of Psychotropic Polypharmacy.
Auteurs: ANTWI JOSEPH BARIMAH, J. Dumba, M. M. Ibrahim, S. S. Allotey, S. Alorvi, W. Appertey, L. Sopaal, F. Acheampong, B. P. Niriwa
Dernière mise à jour: 2023-08-20 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.17.23294246
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.17.23294246.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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