Le stress pendant la petite enfance affecte le développement
Le stress chronique chez les enfants affecte leur croissance et leur capacité d'apprentissage.
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Table des matières
- Stress et Développement de l'enfant
- Réponses biologiques au stress
- Recherche sur les biomarqueurs de stress et le développement des enfants
- Conception de l'étude et méthodes
- Résultats sur les biomarqueurs de stress
- Prise en charge familiale et développement des enfants
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Environ 250 millions d'enfants dans les pays à faible et moyen revenu risquent de ne pas atteindre leur plein potentiel de développement. L'une des principales raisons de ça, c'est le Stress chronique vécu pendant la petite enfance. Ce stress peut entraîner divers effets négatifs plus tard dans la vie, comme des problèmes d'apprentissage, de mémoire, de métabolisme, de sommeil, et de santé mentale. Les enfants peuvent être stressés par plein de sources, comme une mauvaise Nutrition, un manque de stimulation cognitive, et des maladies comme le paludisme et la diarrhée, qui peuvent freiner leur développement.
Des recherches sont en cours pour mieux comprendre comment le stress affecte le développement des enfants et comment certains marqueurs biologiques peuvent indiquer cette relation. Comprendre ces liens est crucial pour améliorer les soins pédiatriques et façonner des politiques visant à soutenir les enfants.
Développement de l'enfant
Stress etLes enfants dans des zones rurales à faible revenu rencontrent plein de facteurs de stress qui peuvent influencer leur développement. Les conditions sociales et économiques peuvent créer des différences de développement chez les enfants, car les premières expériences ont un impact profond sur leur croissance. La pauvreté et d'autres facteurs culturels peuvent influencer le fonctionnement du cerveau et le comportement, ce qui peut mener à des retards de développement. Un des facteurs de risque majeurs pour un mauvais développement est le manque de stimulation cognitive, courant dans les foyers à faible revenu.
Le stress peut toucher les enfants de différentes manières, selon le moment et le type de stress qu'ils rencontrent, ainsi que leurs réponses individuelles. Les chercheurs mesurent souvent les niveaux de stress à travers des hormones spécifiques.
Réponses biologiques au stress
Quand le corps fait face au stress, il a des réponses biochimiques spécifiques, principalement à travers deux systèmes connus sous le nom d'axe HPA et d'axe SAM. L'axe HPA est une partie importante de la réponse au stress. Il implique la libération d'une hormone appelée Cortisol, qui aide le corps à gérer le stress. Bien que cette réponse puisse être bénéfique à court terme, un stress prolongé peut mener à des effets néfastes, y compris le stress oxydatif. Cela se produit quand il y a un déséquilibre entre les espèces réactives de l'oxygène et les antioxydants dans le corps.
L'axe SAM réagit aussi au stress en augmentant la fréquence cardiaque et la pression artérielle grâce à des hormones comme l'épinéphrine. Tandis que l'axe HPA est généralement lié aux sentiments de détresse et de retrait, l'axe SAM peut mener à un engagement et une concentration accrus.
Recherche sur les biomarqueurs de stress et le développement des enfants
Des études ont montré que les différences individuelles dans la façon dont les enfants réagissent au stress peuvent affecter significativement leur développement. Les chercheurs ont examiné diverses sources de stress, comme la pauvreté, la violence à la maison, la négligence et la mauvaise nutrition. Ces études visent à comprendre comment ces facteurs de stress impactent le développement des enfants.
La recherche indique une connexion entre la pauvreté et des niveaux plus élevés de cortisol, confirmant que le stress affecte le développement. Les programmes qui offrent un soutien financier aux familles ont montré des niveaux de cortisol réduits chez les enfants, suggérant que réduire le stress peut aider à améliorer le développement.
Conception de l'étude et méthodes
Cette étude examine la relation entre les marqueurs de stress et les résultats du développement des jeunes enfants du Bangladesh rural. Les chercheurs visaient à déterminer si des biomarqueurs de stress spécifiques corrélaient avec les scores de développement des enfants.
L'étude a suivi des enfants de la naissance jusqu'à ce qu'ils atteignent 2,5 ans. Des données ont été recueillies sur des biomarqueurs de stress comme le cortisol et l'alpha-amylase ainsi que sur les scores de développement des enfants basés sur les compétences linguistiques et les jalons moteurs.
Résultats sur les biomarqueurs de stress
L'étude a évalué divers biomarqueurs représentant différents systèmes de stress et leur impact sur le développement des enfants. Les chercheurs ont découvert que des niveaux plus élevés de cortisol et une augmentation de la méthylation des récepteurs des glucocorticoïdes étaient liés à de moins bons résultats en développement. Cela suggère qu'un cortisol accru, qui indique un stress chronique, pourrait freiner le développement cognitif et linguistique.
Fait intéressant, bien qu'il y ait des preuves reliant les niveaux d'alpha-amylase au développement des enfants, les résultats n'étaient pas cohérents. Les preuves associant le stress oxydatif au développement des enfants étaient limitées, suggérant que ces marqueurs pourraient ne pas être aussi fiables pour mesurer le développement chez les enfants.
Prise en charge familiale et développement des enfants
La qualité des soins familiaux joue un rôle important dans le développement des enfants et peut influencer comment le stress les impacte. Les familles qui offrent des environnements stimulants et nourrissants peuvent aider à atténuer certains effets négatifs du stress. L'étude a évalué comment les indicateurs de soins familiaux interagissaient avec les marqueurs de stress pour influencer le développement.
Bien qu'il y ait eu des indications que les soins familiaux pouvaient modifier l'impact du stress sur le développement des enfants, ces effets n'étaient pas constants selon les groupes d'âge ou les mesures de stress.
Conclusion
Cette recherche met en lumière la relation complexe entre le stress, les marqueurs biologiques et le développement des jeunes enfants, surtout dans des environnements difficiles comme le Bangladesh rural. Les résultats suggèrent que les marqueurs de stress, en particulier ceux liés à l'axe HPA, sont pertinents quand on considère comment le stress vécu tôt dans la vie peut affecter le développement des enfants.
Bien que certaines associations aient été découvertes, l'impact global du stress sur le développement reste modeste, soulignant la nécessité d'autres études pour explorer ces relations plus en profondeur. On comprend de plus en plus que les interventions visant à réduire le stress et à améliorer les soins familiaux peuvent jouer un rôle essentiel dans l'amélioration du développement des enfants.
La voie à suivre implique des recherches supplémentaires pour confirmer ces résultats et explorer d'autres interventions qui soutiennent les enfants face au stress précoce. En se concentrant sur des approches holistiques qui traitent plusieurs facteurs contribuant au développement des enfants, on peut ouvrir la voie à de meilleurs résultats pour les enfants dans des situations vulnérables.
Titre: Stress Biomarkers and Child Development in Young Children in Bangladesh
Résumé: BackgroundHundreds of millions of children in low-and middle-income countries are exposed to chronic stressors, such as poverty, poor sanitation and hygiene, and sub-optimal nutrition. These stressors can have physiological consequences for children and may ultimately have detrimental effects on child development. This study explores associations between biological measures of chronic stress in early life and developmental outcomes in a large cohort of young children living in rural Bangladesh. MethodsWe assessed physiologic measures of stress in the first two years of life using measures of the hypothalamic-pituitary-adrenal (HPA) axis (salivary cortisol and glucocorticoid receptor gene methylation), the sympathetic-adrenal-medullary (SAM) system (salivary alpha-amylase, heart rate, and blood pressure), and oxidative status (F2-isoprostanes). We assessed child development in the first two years of life with the MacArthur-Bates Communicative Development Inventories (CDI), the WHO gross motor milestones, and the Extended Ages and Stages Questionnaire (EASQ). We compared development outcomes of children at the 75th and 25th percentiles of stress biomarker distributions while adjusting for potential confounders (hereafter referred to as contrasts) using generalized additive models, which are statistical models where the outcome is predicted by a potentially non-linear function of predictor variables. ResultsWe analyzed data from 684 children (49% female) at both 14 and 28 months of age; we included an additional 765 children at 28 months of age. We observed 135 primary contrasts of the differences in child development outcomes at the 75th and 25th percentiles of stress biomarkers, where we detected significant relationships in 5 out of 30 contrasts (17%) of HPA axis activity, 1 out of 30 contrasts (3%) of SAM activity, and 3 out of 75 contrasts (4%) of oxidative status. These findings revealed that measures of HPA axis activity were associated with poor development outcomes. We did not find consistent evidence that markers of SAM system activity or oxidative status were associated with developmental status. ConclusionsOur observations reveal associations between the physiological evidence of stress in the HPA axis with developmental status in early childhood. These findings add to the existing evidence exploring the developmental consequences of early life stress.
Auteurs: Audrie Lin, Z. Butzin-Dozier, A. N. Mertens, S. T. Tan, D. A. Granger, H. O. Pitchik, D. Il'yasova, F. Tofail, M. Z. Rahman, I. Spasojevic, I. Shalev, S. Ali, M. R. Karim, S. Shahriar, S. L. Famida, G. Shuman, A. K. Shoab, S. Akther, M. S. Hossen, P. Mutsuddi, M. Rahman, L. Unicomb, K. K. Das, L. Yan, A. Meyer, C. P. Stewart, A. Hubbard, R. T. Naved, K. Parvin, M. M. A. Mamun, S. P. Luby, J. M. Colford, L. C. H. Fernald
Dernière mise à jour: 2023-09-12 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.09.12.23295429
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.09.12.23295429.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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