Nouvelles révélations sur les isotopes exotiques du néon
Des études récentes montrent des comportements inattendus dans des isotopes instables du néon.
― 6 min lire
Table des matières
- Comprendre les Structures Nucléaires
- Les Expériences sur les Isotopes de Néon
- Résultats sur les Assignations de SPIN et de Parité
- Facteurs Spectroscopiques et Force d'Intrusion
- Comparaisons avec D'autres Isotopes
- Modèles Théoriques et Défis
- Directions Futures dans la Recherche
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Le néon (Ne) est un élément chimique connu pour ses Isotopes stables. Mais y a aussi des formes plus exotiques et instables de néon que les scientifiques étudient en ce moment. Certains de ces isotopes font partie de ce qu'on appelle "l'île d'inversion." Ce terme désigne un groupe de noyaux riches en Neutrons qui se comportent différemment des noyaux stables. Les chercheurs veulent comprendre comment la structure de ces isotopes change, surtout en ce qui concerne leurs intervalles de coquille, qui sont clés pour la stabilité des noyaux atomiques.
Comprendre les Structures Nucléaires
Pour simplifier, les noyaux atomiques sont faits de protons et de neutrons, qu'on appelle nucléons. Ces nucléons sont disposés en couches ou "coquilles," comme les couches d'un oignon. Pour les noyaux stables, il y a des limites claires, appelées intervalles de coquille, qui séparent ces couches. Mais dans les isotopes riches en neutrons, comme ceux près de l'île d'inversion, la structure attendue devient moins claire. Au lieu de couches bien définies, les structures peuvent se mélanger, permettant à une couche d'emménager dans une autre.
Des études récentes sur les isotopes de néon ont fourni beaucoup d'infos sur ces configurations d'intrusion. En observant comment les nucléons se comportent, les scientifiques peuvent apprendre la nature de ces isotopes exotiques et comment ils diffèrent des isotopes stables.
Les Expériences sur les Isotopes de Néon
Pour étudier ces isotopes exotiques de néon, les chercheurs utilisent une méthode appelée réaction de retrait d'un neutron. Cette technique consiste à bombarder une cible, généralement en hydrogène liquide, avec des isotopes de néon pour retirer un neutron. En observant les particules résultantes et leur comportement, les scientifiques peuvent reconstituer des infos sur les niveaux d'énergie et la structure des isotopes.
Lors d'expériences récentes axées sur l'isotope Ne, les chercheurs ont remarqué des motifs inhabituels dans la distribution des neutrons. Ils ont vu que certains niveaux d'énergie étaient plus peuplés que d'autres, indiquant que certaines structures de couches étaient perturbées, menant à des configurations d'intrusion. Ça a donné de nouveaux aperçus sur la nature de Ne et de ses isotopes.
SPIN et de Parité
Résultats sur les Assignations deUne partie importante de la recherche a impliqué la mesure du spin et de la parité des isotopes. Le spin est une propriété qui indique comment les nucléons tournent, tandis que la parité fait référence à la symétrie de la fonction d'onde qui décrit l'arrangement des nucléons. En analysant le processus de retrait d'un neutron, les scientifiques ont déterminé le spin et la parité de différents états excités dans Ne.
Ils ont découvert que Ne avait des états de parité négative inattendus, indiquant des configurations d'intrusion. C'était révolutionnaire car, jusqu'à présent, les propriétés de ces états de parité négative n'avaient pas été observées dans des études précédentes sur les isotopes de néon.
Facteurs Spectroscopiques et Force d'Intrusion
Un des aspects clés de cette recherche est la mesure des facteurs spectroscopiques, qui indiquent à quel point une certaine configuration est probable dans le noyau atomique. L'équipe a trouvé une forte présence d'états d'intrusion dans Ne, ce qui veut dire que la structure de coquille était perturbée plus que ce qu'on pensait auparavant. Plus précisément, ils ont vu une forte contribution de certaines configurations de neutrons, suggérant un changement significatif dans les intervalles de coquille attendus.
Ces résultats sont essentiels car ils donnent une meilleure idée de comment les isotopes de néon instables se comportent. Les données suggèrent que les prévisions habituelles sur les intervalles de coquille dans les isotopes de néon ne sont pas entièrement exactes et doivent être réévaluées.
Comparaisons avec D'autres Isotopes
En comparant Ne avec d'autres isotopes comme le magnésium (Mg), il est devenu clair que différents isotopes peuvent présenter des comportements uniques à mesure qu'ils approchent de l'île d'inversion. Des études précédentes sur Mg ont montré des forces d'intrusion significatives, mais Ne affichait un motif différent. Ne avait une influence beaucoup plus forte de ses configurations de neutrons, menant à une perturbation plus importante de sa structure de coquille attendue.
Cette comparaison est vitale car elle aide les scientifiques à comprendre si ces motifs sont universels parmi les isotopes riches en neutrons ou spécifiques à certains éléments. Les données collectées à partir de Ne pourraient donner des aperçus applicables pour comprendre d'autres éléments près de l'île d'inversion.
Modèles Théoriques et Défis
Bien que les données expérimentales offrent beaucoup d'aperçus, les modèles théoriques sont cruciaux pour interpréter et prédire le comportement de ces isotopes. Les chercheurs utilisent divers modèles pour simuler comment les nucléons interagissent et déterminer leurs structures. Les résultats des études sur le néon ont mis en évidence des défis persistants dans les prédictions théoriques.
Premièrement, les modèles théoriques ne prévoyaient pas toujours la grande quantité de force d'intrusion observée expérimentalement. Il y avait des attentes pour des contributions significatives de certaines configurations de neutrons qui ne s'alignaient pas avec les résultats. Cette divergence indique que notre compréhension des forces nucléaires et des structures, surtout dans les isotopes riches en neutrons, est encore incomplète.
Directions Futures dans la Recherche
Les résultats des expériences récentes sur Ne et d'autres isotopes ouvrent de nouvelles pistes de recherche. Comprendre la relation entre les intervalles de coquille et les configurations d'intrusion peut fournir une image plus complète de comment se comportent les noyaux atomiques. Les futures expériences se concentreront probablement sur d'autres isotopes riches en neutrons pour examiner davantage comment ces propriétés se manifestent à travers différents éléments.
De plus, davantage d'études théoriques viseront à affiner les modèles qui décrivent ces structures nucléaires. Les scientifiques devront développer de meilleurs outils et techniques pour mesurer les propriétés des isotopes avec plus de précision, menant à des modèles plus précis.
Conclusion
L'étude des isotopes exotiques de néon, en particulier Ne, a révélé de nouvelles informations sur les configurations d'intrusion et leur impact sur la structure nucléaire. Les preuves de fortes forces d'intrusion et d'états de parité négative inattendus soulignent la complexité des isotopes riches en neutrons. Ces découvertes soulignent la nécessité de continuer l'expérimentation et le travail théorique pour comprendre pleinement la nature des noyaux approchant de près l'île d'inversion. Le voyage de découverte en physique nucléaire continue, révélant des comportements fascinants des particules atomiques bien au-delà des limites des isotopes stables.
Titre: Intruder configurations in $^{29}$Ne at the transition into the island of inversion: Detailed structure study of $^{28}$Ne
Résumé: Detailed $\gamma$-ray spectroscopy of the exotic neon isotope $^{28}$Ne has been performed for the first time using the one-neutron removal reaction from $^{29}$Ne on a liquid hydrogen target at 240~MeV/nucleon. Based on an analysis of parallel momentum distributions, a level scheme with spin-parity assignments has been constructed for $^{28}$Ne and the negative-parity states are identified for the first time. The measured partial cross sections and momentum distributions reveal a significant intruder $p$-wave strength providing evidence of the breakdown of the $N=20$ and $N=28$ shell gaps. Only a weak, possible $f$-wave strength was observed to bound final states. Large-scale shell-model calculations with different effective interactions do not reproduce the large $p$-wave and small $f$-wave strength observed experimentally, indicating an ongoing challenge for a complete theoretical description of the transition into the island of inversion along the Ne isotopic chain.
Auteurs: H. Wang, M. Yasuda, Y. Kondo, T. Nakamura, J. A. Tostevin, K. Ogata, T. Otsuka, A. Poves, N. Shimizu, K. Yoshida, N. L. Achouri, H. Al Falou, L. Atar, T. Aumann, H. Baba, K. Boretzky, C. Caesar, D. Calvet, H. Chae, N. Chiga, A. Corsi, H. L. Crawford, F. Delaunay, A. Delbart, Q. Deshayes, Zs. Dombrádi, C. Douma, Z. Elekes, P. Fallon, I. Gašparić, J. -M. Gheller, J. Gibelin, A. Gillibert, M. N. Harakeh, A. Hirayama, C. R. Hoffman, M. Holl, A. Horvat, Á. Horváth, J. W. Hwang, T. Isobe, J. Kahlbow, N. Kalantar-Nayestanaki, S. Kawase, S. Kim, K. Kisamori, T. Kobayashi, D. Körper, S. Koyama, I. Kuti, V. Lapoux, S. Lindberg, F. M. Marqués, S. Masuoka, J. Mayer, K. Miki, T. Murakami, M. A. Najafi, K. Nakano, N. Nakatsuka, T. Nilsson, A. Obertelli, F. de Oliveira Santos, N. A. Orr, H. Otsu, T. Ozaki, V. Panin, S. Paschalis, A. Revel, D. Rossi, A. T. Saito, T. Saito, M. Sasano, H. Sato, Y. Satou, H. Scheit, F. Schindler, P. Schrock, M. Shikata, Y. Shimizu, H. Simon, D. Sohler, O. Sorlin, L. Stuhl, S. Takeuchi, M. Tanaka, M. Thoennessen, H. Törnqvist, Y. Togano, T. Tomai, J. Tscheuschner, J. Tsubota, T. Uesaka, Z. Yang, K. Yoneda
Dernière mise à jour: 2023-06-28 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2306.16189
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2306.16189
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à arxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.