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Les découvertes de NANOGrav sur les ondes gravitationnelles

Une étude de 15 ans révèle des indices de ondes gravitationnelles en utilisant le timing des pulsars.

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L'étude des Ondes gravitationnelles est un domaine super excitant en astrophysique. En gros, les ondes gravitationnelles, ce sont des ondulations dans l'espace-temps causées par des objets massifs, comme des trous noirs, qui bougent ou entrent en collision. Une enquête récente s'est concentrée sur des données recueillies sur 15 ans d'un projet nommé NANOGrav, à la recherche de signes de ces ondes dans l'univers.

Qu'est-ce que NANOGrav ?

NANOGrav, c'est l'Observatoire Nord-Américain des Nanohertz pour les Ondes Gravitationnelles. Cette collaboration de scientifiques utilise un groupe d'horloges super précises appelées Pulsars pour détecter les ondes gravitationnelles. Les pulsars sont des étoiles à neutrons en rotation qui émettent des faisceaux de radiation. Quand ces faisceaux passent à travers la Terre, le timing de leur arrivée peut être influencé par des ondes gravitationnelles qui traversent l'espace.

Le jeu de données de timing des pulsars

L'étude récente a utilisé des données de 67 pulsars observés sur une période de 15 ans, de 2004 à 2020. La collecte de données a impliqué différents télescopes, y compris l'Observatoire d'Arecibo et le Télescope de Green Bank. Chaque pulsar a été suivi pour mesurer des changements très petits dans le timing de leurs signaux, qui pourraient indiquer la présence d'ondes gravitationnelles.

Preuves des ondes gravitationnelles

Les scientifiques ont trouvé plusieurs indices suggérant un fond d'ondes gravitationnelles, un type de bruit produit par de nombreuses ondes provenant de sources lointaines. On pense que ce bruit vient de groupes de trous noirs supermassifs qui orbitent les uns autour des autres dans des galaxies. Les chercheurs ont utilisé des méthodes statistiques pour analyser les données, à la recherche de motifs correspondant à ce qu'on attendrait des ondes gravitationnelles.

L'Analyse statistique

Pour comprendre si les signaux observés étaient vraiment dus à des ondes gravitationnelles, l'équipe a utilisé une analyse bayésienne, une méthode statistique qui évalue différents scénarios en fonction des données disponibles. Cette approche leur a permis de comparer des modèles d'ondes gravitationnelles avec des modèles qui supposaient seulement du bruit normal des pulsars.

Les chercheurs ont découvert que les signaux détectés dans les données correspondaient bien à une théorie prédisant un fond d'ondes gravitationnelles stochastiques. Ça veut dire que plusieurs sources d'ondes gravitationnelles contribuent à un signal commun. L'analyse a montré de fortes preuves de corrélations entre les variations de timing des pulsars qui s'alignent avec ce qu'on attend des ondes gravitationnelles.

Résultats clés

  1. Signal stochastique : Les chercheurs ont trouvé un signal commun parmi les pulsars, suggérant un fond d'ondes gravitationnelles plutôt que du bruit aléatoire.

  2. Modèles de corrélation : Les corrélations observées suivaient un modèle spécifique connu sous le nom de Hellings-Downs, attendu d'une source d'ondes gravitationnelles.

  3. Preuve bayésienne : L'analyse statistique a fourni de fortes preuves pour le fond d'ondes gravitationnelles, avec des facteurs de Bayes significatifs soutenant cette conclusion.

  4. Amplitude de contrainte : L'étude a estimé la force des ondes gravitationnelles, fournissant des chiffres qui s'alignent avec les prédictions des modèles de fusions de trous noirs supermassifs.

Comprendre les trous noirs et les ondes gravitationnelles

Les trous noirs sont des zones dans l'espace où la gravité est si forte que rien ne peut s'en échapper, même pas la lumière. La plupart des galaxies, y compris notre Voie lactée, ont des trous noirs supermassifs en leur centre. Quand les galaxies fusionnent sur des milliards d'années, ces trous noirs peuvent s'associer et finalement entrer en collision, générant des ondes gravitationnelles.

Ces ondes voyagent à travers l'univers, étirant et compressant l'espace au fur et à mesure. Détecter ces ondes permet aux scientifiques d'en apprendre plus sur les processus fondamentaux de l'univers, y compris la formation et l'évolution des galaxies et de leurs trous noirs centraux.

Comment les pulsars aident à la détection

Les pulsars agissent comme des horloges cosmiques précises. Quand des ondes gravitationnelles passent près de la Terre, elles peuvent provoquer des décalages minuscules dans le timing des impulsions que l'on reçoit. En mesurant les temps d'arrivée de ces impulsions avec une précision extrême, les scientifiques peuvent détecter ces subtils changements, qui pourraient indiquer la présence d'ondes gravitationnelles.

Utiliser un réseau de pulsars répartis dans le ciel augmente les chances de capturer ces changements. Plus il y a de pulsars surveillés, mieux c'est pour identifier des modèles qui suggèrent une cause commune, comme les ondes gravitationnelles.

La recherche continue des ondes gravitationnelles

La recherche des ondes gravitationnelles est un effort en cours. Avec l'amélioration de la technologie et la collecte de plus de données, les scientifiques espèrent affiner leurs modèles et potentiellement détecter des événements individuels, comme la fusion de deux trous noirs. Cela aidera à comprendre à quelle fréquence ces paires massives entrent en collision et la population globale de trous noirs supermassifs dans l'univers.

Directions futures

Les futurs travaux dans ce domaine se concentreront probablement sur l'analyse de plus de pulsars et de périodes de données plus longues. Les futurs observatoires et les techniques améliorées pourraient aider à clarifier la nature du fond d'ondes gravitationnelles. Cela donnera de meilleures idées sur la dynamique des trous noirs et pourrait même révéler des signes de nouvelle physique.

Importance de la recherche sur les ondes gravitationnelles

Comprendre les ondes gravitationnelles est crucial pour plusieurs raisons. Ça peut confirmer des théories de la relativité générale, nous informer sur l'univers primitif, et fournir un meilleur aperçu du comportement de la matière dans des conditions extrêmes. L'astronomie des ondes gravitationnelles pourrait ouvrir une nouvelle ère dans notre exploration de l'univers.

Conclusion

Les découvertes de la collaboration NANOGrav représentent une étape importante dans la recherche des ondes gravitationnelles. Les preuves recueillies sur 15 ans mettent en avant la puissance du timing des pulsars comme outil pour comprendre le cosmos. À mesure que plus de données deviennent disponibles, le potentiel pour des découvertes révolutionnaires en astrophysique continue de croître, promettant des aperçus passionnants sur la nature des trous noirs, des galaxies, et de l'univers lui-même.

Source originale

Titre: The NANOGrav 15-year Data Set: Evidence for a Gravitational-Wave Background

Résumé: We report multiple lines of evidence for a stochastic signal that is correlated among 67 pulsars from the 15-year pulsar-timing data set collected by the North American Nanohertz Observatory for Gravitational Waves. The correlations follow the Hellings-Downs pattern expected for a stochastic gravitational-wave background. The presence of such a gravitational-wave background with a power-law-spectrum is favored over a model with only independent pulsar noises with a Bayes factor in excess of $10^{14}$, and this same model is favored over an uncorrelated common power-law-spectrum model with Bayes factors of 200-1000, depending on spectral modeling choices. We have built a statistical background distribution for these latter Bayes factors using a method that removes inter-pulsar correlations from our data set, finding $p = 10^{-3}$ (approx. $3\sigma$) for the observed Bayes factors in the null no-correlation scenario. A frequentist test statistic built directly as a weighted sum of inter-pulsar correlations yields $p = 5 \times 10^{-5} - 1.9 \times 10^{-4}$ (approx. $3.5 - 4\sigma$). Assuming a fiducial $f^{-2/3}$ characteristic-strain spectrum, as appropriate for an ensemble of binary supermassive black-hole inspirals, the strain amplitude is $2.4^{+0.7}_{-0.6} \times 10^{-15}$ (median + 90% credible interval) at a reference frequency of 1/(1 yr). The inferred gravitational-wave background amplitude and spectrum are consistent with astrophysical expectations for a signal from a population of supermassive black-hole binaries, although more exotic cosmological and astrophysical sources cannot be excluded. The observation of Hellings-Downs correlations points to the gravitational-wave origin of this signal.

Auteurs: Gabriella Agazie, Akash Anumarlapudi, Anne M. Archibald, Zaven Arzoumanian, Paul T. Baker, Bence Becsy, Laura Blecha, Adam Brazier, Paul R. Brook, Sarah Burke-Spolaor, Rand Burnette, Robin Case, Maria Charisi, Shami Chatterjee, Katerina Chatziioannou, Belinda D. Cheeseboro, Siyuan Chen, Tyler Cohen, James M. Cordes, Neil J. Cornish, Fronefield Crawford, H. Thankful Cromartie, Kathryn Crowter, Curt J. Cutler, Megan E. DeCesar, Dallas DeGan, Paul B. Demorest, Heling Deng, Timothy Dolch, Brendan Drachler, Justin A. Ellis, Elizabeth C. Ferrara, William Fiore, Emmanuel Fonseca, Gabriel E. Freedman, Nate Garver-Daniels, Peter A. Gentile, Kyle A. Gersbach, Joseph Glaser, Deborah C. Good, Kayhan Gultekin, Jeffrey S. Hazboun, Sophie Hourihane, Kristina Islo, Ross J. Jennings, Aaron D. Johnson, Megan L. Jones, Andrew R. Kaiser, David L. Kaplan, Luke Zoltan Kelley, Matthew Kerr, Joey S. Key, Tonia C. Klein, Nima Laal, Michael T. Lam, William G. Lamb, T. Joseph W. Lazio, Natalia Lewandowska, Tyson B. Littenberg, Tingting Liu, Andrea Lommen, Duncan R. Lorimer, Jing Luo, Ryan S. Lynch, Chung-Pei Ma, Dustin R. Madison, Margaret A. Mattson, Alexander McEwen, James W. McKee, Maura A. McLaughlin, Natasha McMann, Bradley W. Meyers, Patrick M. Meyers, Chiara M. F. Mingarelli, Andrea Mitridate, Priyamvada Natarajan, Cherry Ng, David J. Nice, Stella Koch Ocker, Ken D. Olum, Timothy T. Pennucci, Benetge B. P. Perera, Polina Petrov, Nihan S. Pol, Henri A. Radovan, Scott M. Ransom, Paul S. Ray, Joseph D. Romano, Shashwat C. Sardesai, Ann Schmiedekamp, Carl Schmiedekamp, Kai Schmitz, Levi Schult, Brent J. Shapiro-Albert, Xavier Siemens, Joseph Simon, Magdalena S. Siwek, Ingrid H. Stairs, Daniel R. Stinebring, Kevin Stovall, Jerry P. Sun, Abhimanyu Susobhanan, Joseph K. Swiggum, Jacob Taylor, Stephen R. Taylor, Jacob E. Turner, Caner Unal, Michele Vallisneri, Rutger van Haasteren, Sarah J. Vigeland, Haley M. Wahl, Qiaohong Wang, Caitlin A. Witt, Olivia Young

Dernière mise à jour: 2023-06-28 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2306.16213

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2306.16213

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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