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Le génome des salamandres Desmognathus : un coup d'œil de plus près

Des recherches montrent les traits génétiques uniques des salamandres Desmognathus.

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Les salamandres sont des créatures uniques qui ont certains des plus grands Génomes chez les animaux, qui peuvent varier énormément en taille. Leur taille de génome peut atteindre 120 milliards de paires de bases. Une famille de salamandres, connue sous le nom de Plethodontidae, montre une réduction significative de la taille du génome, notamment chez l'espèce orientale Desmognathus, qui a un génome d'environ 13 à 15 milliards de paires de bases. Ces différences de taille de génome chez les salamandres sont étroitement liées à leurs conditions de vie et à leurs stades de développement.

Importance de Desmognathus

Les salamandres Desmognathus sont particulièrement intéressantes parce qu'elles ont un cycle de vie en deux parties. Leurs larves vivent dans l'eau et subissent une transformation pour devenir des adultes qui peuvent vivre sur terre. Ce style de vie unique fait d'elles un sujet important pour la recherche. Les scientifiques sont vraiment intéressés par Desmognathus pour apprendre davantage sur des traits comme la régénération, qui est la capacité à regagner des parties du corps perdues.

Caractéristiques du génome

Des études précédentes ont montré qu'une part significative du génome de Desmognathus est composée d'éléments répétés, qui sont des séquences d'ADN répétées. Cela peut inclure des parties comme des transposons à répétition terminale longue (LTR). On a découvert qu'environ 30 % du génome de Desmognathus est constitué de ces éléments. De plus, ces salamandres ont des taux de perte d'ADN très lents, ce qui pourrait expliquer la taille de leurs génomes.

Malgré cela, rassembler des données complètes sur le génome a été un défi. La première espèce de salamandre entièrement séquencée était l'axolotl, qui a fourni des perspectives précieuses sur la génétique, la régulation des gènes et la régénération. Plus récemment, le génome d'une triton a été séquencé, révélant des détails sur ses capacités de régénération et la variété d'éléments répétés présents dans son ADN.

Défis de séquençage du génome

Un des principaux défis dans le séquençage des génomes de salamandres vient de leur taille. Beaucoup de salamandres, y compris Desmognathus, sont assez petites, ce qui rend difficile la collecte d'ADN suffisant pour une analyse génétique de haute qualité. Les chercheurs ont développé des méthodes pour extraire de l'ADN à partir du sang et d'autres tissus de ces petites créatures.

Dans cette étude, des échantillons de sang et de foie ont été collectés chez deux salamandres sombres du nord. Ces échantillons ont été Séquencés en utilisant une technologie avancée qui permet l'assemblage d'un génome presque complet. Les chercheurs ont pu créer une taille de génome d'environ 16 milliards de paires de bases, ce qui représente 99,5 % du génome de la salamandre.

Analyse et assemblage des données

Le processus d'assemblage a impliqué l'utilisation de logiciels pour assembler les séquences d'ADN obtenues à partir des échantillons. Les résultats ont montré un grand nombre de séquences d'ADN, dont beaucoup mesurent plus d'un million de paires de bases. Cependant, certaines séquences étaient des doublons, ce qui est courant dans les génomes plus grands. Après traitement des données, une version affinée du génome a été générée.

Les chercheurs ont évalué la qualité du génome assemblé en le comparant à des bases de données établies de séquences de gènes. Ce processus a indiqué que l'assemblage du génome était plutôt complet, contenant environ 93 % des loci de gènes attendus, qui sont des zones spécifiques d'ADN associées à des traits ou fonctions particulières.

Complexité des génomes de salamandres

En ce qui concerne la structure du génome, il a été trouvé qu'une part significative du génome de Desmognathus est répétitive, avec environ 76 % étant constituée d'éléments répétitifs. L'assemblage a révélé qu'environ 35 % du génome provient d'expansions relativement récentes des LTR.

Il est intéressant de noter qu'une comparaison a été faite avec d'autres salamandres, montrant que le génome de Desmognathus avait une composition différente d'éléments répétitifs. Cela pourrait indiquer des pressions évolutives uniques ou des adaptations spécifiques à ce groupe de salamandres.

Analyse du transcriptome

En parallèle du séquençage du génome, les chercheurs ont également examiné le transcriptome, qui contient l'ARN produit par les gènes. Cette analyse a fourni des perspectives supplémentaires sur les gènes qui sont actifs dans les tissus de la salamandre. Le transcriptome assemblé a montré une haute qualité, avec de nombreuses séquences de gènes identifiées.

L'analyse a confirmé qu'un grand nombre de gènes sont présents, mais a également révélé quelques duplications. Ce travail aide à comprendre comment ces gènes fonctionnent et comment ils peuvent contribuer aux capacités de la salamandre, comme la régénération et l'adaptation à leur environnement.

Directions futures pour la recherche

La recherche sur les salamandres continue d'être importante pour divers domaines, y compris la génétique, l'écologie et la biologie évolutive. Avec les avancées de la technologie de séquençage, il y a beaucoup d'opportunités pour explorer davantage les caractéristiques uniques des génomes de salamandres. Les futures études pourraient se concentrer sur la façon dont ces génomes interagissent avec l'environnement et comment ils se sont adaptés au fil du temps.

Comprendre la diversité génomique parmi les salamandres peut donner des aperçus sur leur écologie et leur évolution. Cela pourrait également contribuer à des conversations plus larges sur la biodiversité et les efforts de conservation, étant donné les rôles importants que ces créatures jouent dans leurs écosystèmes.

Conclusion

L'étude des génomes de salamandres, en particulier celui de Desmognathus, révèle un monde complexe d'informations génétiques. Avec de grandes tailles de génome, un mélange d'éléments répétés et des cycles de vie intéressants, ces amphibiens présentent des opportunités uniques pour l'exploration scientifique. La recherche continue va probablement enrichir notre connaissance de la génétique, de l'adaptation et de l'histoire évolutive de ces animaux fascinants.

Source originale

Titre: The first complete assembly for a lungless urodelan with a "miniaturized" genome, the Northern Dusky Salamander (Plethodontidae: Desmognathus fuscus)

Résumé: Salamanders have some of the largest genomes among animals. However, there is a great disparity in total size, ranging from [~]8-120GB depending on the lineage. Species in the lungless genus Desmognathus (Plethodontidae) are among the smallest, with estimated genome sizes of 13-15GB. Salamander genomes have exceptional interest in numerous topics ranging from genome-size evolution, the genetic basis of evolutionary differences in life history, and the physiological basis of regeneration, vision, and immunity. However, their large genomes have limited previous attempts at sequencing and assembly, particularly given the difficulties of mapping extensive repeat regions with short-read data. Here we assemble a draft genome of Desmognathus fuscus using PacBio HiFi reads and generate transcriptomic data from two specimens. The combined assembly resulted in a 16.1GB genome in 19,640 contigs and an N/L50 of 2,455/1.75MB, with the longest contig at 27.9MB. The assembly and transcriptome are nearly complete with 93% of the 5,310 BUSCO tetrapod orthologs identified. Attempts to scaffold these data to the existing Ambystoma genome resulted in only 5.8GB of the D. fuscus genome mapping to this reference. This low success suggests substantial syntenic and sequence divergence across salamanders, which may be the result of significant miniaturization in the Desmognathus genome. Identification and annotation of transposable elements reveals that only 26% of the genome is single copy with 74% corresponding to TEs. The most common class of TE in the genome are LTRs (35% of the total genome) and LINEs ([~]15% of the genome). The relative divergence landscape of these TEs shows an early expansion and slow contraction of LINEs, followed by a quick recent expansion of both LTRs and DNA transposons. This assembly will serve as an important reference for amphibian genomics.

Auteurs: R. Alexander Pyron, E. A. Myers

Dernière mise à jour: 2024-05-02 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.04.30.591895

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.04.30.591895.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.

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