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Rupture du tendon d'Achille chez les membres de l'armée : une analyse complète

Une étude révèle des facteurs influençant les ruptures du tendon d'Achille chez les membres du service.

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Le tendon d'Achille est une bande de tissu solide qui relie les muscles du mollet à l'os du talon. Il joue un rôle clé dans la marche, la course et le saut en aidant le pied à pousser sur le sol. Quand ce tendon se déchire, ça mène à une condition appelée rupture du tendon d'Achille (RTA). Cette blessure peut vraiment affecter la capacité d'une personne à bouger et à participer à des activités physiques, ce qui est super important pour ceux qui ont des jobs physiquement exigeants comme dans l'armée.

Comprendre la rupture du tendon d'Achille

Dans la population générale, environ 32 906 personnes aux États-Unis subissent une RTA chaque année. Ça fait environ 2,1 personnes sur 100 000 par an. Certains facteurs peuvent augmenter les chances de souffrir d'une RTA. Parmi eux, un passé de blessures, des problèmes persistants avec le tendon d’Achille, être actif dans le sport, les changements de saison (comme le printemps), des prédispositions génétiques, des problèmes de santé en cours comme le diabète ou des problèmes rénaux, et l’utilisation de certains médicaments comme des stéroïdes et des antibiotiques.

Gérer une RTA peut impliquer différentes approches. Certaines personnes peuvent récupérer avec du repos et de la kinésithérapie, tandis que d'autres pourraient avoir besoin d'une opération. Les athlètes retournent à leur sport environ 80 % du temps après une RTA, tandis que les Militaires ont un taux de retour de 90 % à 100 % après traitement. Le temps de rétablissement varie, en moyenne autour de 8,2 mois pour ceux qui n'ont pas de chirurgie et environ 5,4 à 6,7 mois pour ceux qui en ont une.

RTA chez les militaires

Une étude précédente a montré que les cas de RTA étaient plus fréquents chez les militaires, avec un taux d'environ 30,9 pour 100 000 entre 1998 et 2001. L'environnement militaire présente des défis uniques qui pourraient mener à une incidence plus élevée de cette blessure par rapport aux civils. Dans les résultats récents, les épisodes de soins liés aux problèmes de tendon d'Achille étaient notés à environ 17,65 pour 1 000 pour les officiers militaires et 12,22 pour 1 000 pour le personnel engagé. Des facteurs comme le sexe, l'Âge, le rang et le type de travail militaire étaient associés à un risque plus élevé de RTA.

Avec les changements dans l’entraînement et les opérations militaires au cours des dernières décennies, il y a un besoin de réévaluer l’occurrence de la RTA et les Facteurs de risque impliqués. Cette étude visait à évaluer les taux de RTA dans l'armée tout en tenant compte du type de travail et d'autres facteurs.

Aperçu de l'étude

L'étude a examiné les données de tous les membres des Forces armées américaines de 2006 à 2015. En utilisant une base de données médicale qui suit les rencontres de soins de santé, les chercheurs ont pu rassembler des informations sur les cas de RTA. Les données comprenaient l'occupation militaire, le rang, l'âge et le sexe. Une approbation éthique a été donnée, garantissant la conformité avec les directives de recherche.

Les diagnostics principaux de RTA ont été enregistrés, et la prévalence de ces épisodes a été évaluée à travers différents groupes. Des calculs ont été effectués pour déterminer comment divers facteurs contribuaient à l'incidence de la RTA.

Résultats sur la prévalence de la RTA

Les résultats ont révélé que les officiers avaient connu 15 978 cas de RTA, menant à une prévalence de 7,43 pour 1 000. Pour le personnel engagé, 59 242 cas de RTA ont été notés, avec une prévalence de 6,23 pour 1 000. L'étude a constaté que les officiers femmes et le personnel militaire engagé avaient généralement un risque de RTA significativement plus faible par rapport à leurs homologues masculins dans la plupart des métiers.

En termes de type de travail, les officiers de l'aviation et des services avaient un risque de RTA plus faible, tandis que les rôles en administration, opérations, renseignement et logistique montraient des risques accrus. Cela était vrai pour les officiers comme pour le personnel engagé. Des comparaisons spécifiques ont été faites entre différents types de métiers pour évaluer leurs niveaux de risque pour la RTA.

Facteurs de risque pour la RTA

L'étude a révélé que les membres féminins et les officiers supérieurs avaient un risque plus faible de RTA par rapport aux hommes et au personnel junior, respectivement. Cependant, avoir plus de 30 ans et servir dans le Corps des Marines ou l'Armée de l'air était lié à un risque plus élevé de RTA. Les individus dans différentes occupations militaires faisaient face à des risques variés, soulignant que les rôles administratifs avaient généralement des risques accrus pour la RTA.

Les résultats soulignent que des niveaux d'activité accrus contribuent aux risques de RTA. Fait intéressant, des niveaux d'activité élevés et faibles avec des demandes physiques sporadiques peuvent nuire au tendon d'Achille. Les Marines s'engagent souvent dans des activités de forte charge, tandis que les membres de l'Armée de l'air peuvent avoir un rôle plus sédentaire impliquant moins de demandes physiques intenses.

Différences de Genre dans le risque de RTA

Les hommes ont une incidence plus élevée de RTA que les femmes, une tendance observée dans les populations civiles et militaires. Cette disparité soulève des questions sur les causes sous-jacentes. La recherche montre que les hormones féminines pourraient jouer un rôle dans la santé et la récupération des tendons, influençant comment les tendons se comportent mécaniquement. De plus, les activités physiques tendent à varier entre les sexes, ce qui pourrait entraîner des différences dans les taux de blessures.

L'étude soutient l'idée que les hommes ont un risque plus élevé de RTA dans des types de jobs équivalents, à l'exception des rôles d'aviation où aucune différence significative n'a été trouvée. Les résultats suggèrent que des demandes physiques plus élevées dans certains métiers augmentent la probabilité de blessures RTA, surtout chez les hommes.

Âge et risque de RTA

Les membres du service de plus de 30 ans ont été notés comme ayant un risque accru de RTA. Cette observation s'aligne avec les résultats d'études civiles qui indiquent des taux de blessures plus élevés dans le groupe d'âge moyen. Bien que le vieillissement puisse affecter la façon dont les tendons fonctionnent, une activité physique régulière semble atténuer certains impacts négatifs.

L'étude indique que l'âge n'est qu'une partie de l'équation du risque. Tant l'âge que les niveaux d'activité contribuent au risque de RTA. Les personnes âgées peuvent constater des changements dans la santé des tendons et la force musculaire, mais celles qui restent actives pourraient ne pas faire face à autant de défis.

Forces et limitations de l'étude

Une grande force de la recherche est l'utilisation d'une base de données complète qui suit les occurrences de RTA à travers diverses démographies militaires. Cependant, il y a des limitations. L'étude reposait sur des codes diagnostiques, qui peuvent parfois ignorer des individus qui ne cherchent pas de traitement. De plus, chaque occurrence de RTA a été comptée comme un incident séparé, ce qui pourrait mener à l'enregistrement de personnes répétées.

Conclusion

La RTA est une préoccupation commune dans l'armée, avec plusieurs facteurs contribuant à son occurrence, tels que le sexe, l'âge, le rang militaire et le type de job. Les résultats soulignent la nécessité de mesures proactives et d'interventions ciblées pour aider à réduire le risque de RTA parmi les membres du service. Identifier ceux qui pourraient bénéficier le plus de soins préventifs est essentiel pour améliorer la santé des tendons en général et réduire les taux de blessures dans la population militaire.

Source originale

Titre: Burden and risk factors for Achilles tendon rupture in the military population from 2006 to 2015: A retrospective cohort study.

Résumé: BackgroundAchilles tendon rupture (ATR) is a serious musculoskeletal injury that results in substantial functional decline, especially in highly physically demanding occupations such as service in the military PurposeThe objective of this study was to evaluate the burden and associated factors of ATR in US military service members. Study DesignDescriptive Epidemiology Study MethodsThe Defense Medical Epidemiology Database was used to identify all diagnosed ATR in military personnel from 2006 to 2015. Prevalence of ATR was calculated and compared by year, service branch, and military rank. Unadjusted and adjusted assessments of injury risk were calculated. ResultsOfficers incurred 15 978 episodes at a prevalence of 7.43/1000 (male: 8.11/1000; female: 3.89/1000). Among enlisted personnel, there were 59 242 episodes of ATR that occurred at a prevalence of 6.23 episodes per 1000 (male enlisted: 6.49/1000; female enlisted: 4.48/1000). Apart from enlisted aviation specialists (where there was no significant difference in risk between men and women), both female officers and enlisted service members had significantly lower risk of ATR compared with their male counterparts in all occupations (prevalence ratio [PR]: 0.26-0.73). Aviation and service officers demonstrated significantly lower risk of ATR episodes (PR: 0.87-0.91) and administration, operations, intelligence, and logistic officers demonstrated increased risk (PR: 1.16-1.31) compared with ground and naval gunfire officers. Among enlisted specialties, all but mechanized/armor and combat engineers had significantly higher risk of ATR risk compared with infantry (PR: 1.14-2.13), with the highest risk observed in the administration, intelligence, and communication fields. ConclusionsATR was ubiquitous in the US military, with multiple risk factors identified, including male sex, older age, rank, military occupation, and service branch. Clinical RelevanceBased on the burden of ATR in the US military observed in this study, these findings highlight both the need for prophylactic interventions and identification of the populations who can most greatly benefit from preventive screening and care. What is known about the subjectIn an earlier study of the ATR burden in US military members, 1441 ATR cases were identified between 1998 and 2001, occurring at a rate of 30.9 per 100 000 person-years. In a more recent study of care episodes for Achilles tendinopathy in the military, the prevalence was 17.65 per 1000 in officers and 12.22 per 1000 in enlisted members, with male sex, older age, senior rank, military occupation, and service branch found to be salient associated factors. It is highly plausible that occupation may also be a salient factor for ATR, given that tendinopathy may be a prodromal sign of future tendon failure. What this study adds to existing knowledgeDue to the changes in operational requirements, training, engagement in overseas contingency operations, and force composition that have occurred over the past 22 years, this provides an updated assessment of burden and the associated risk factors of ATR.

Auteurs: John J Fraser, J. A. Zellers, C. K. Sullivan, C. F. Janney

Dernière mise à jour: 2023-10-03 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.10.02.23296425

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.10.02.23296425.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/publicdomain/zero/1.0/

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