Renforcer la santé de la communauté grâce aux aides à la santé
Cette étude montre comment les Aides à la santé soutiennent la santé des jeunes femmes à Soweto.
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Table des matières
- L'intervention Bukhali et les aides à la santé
- Considérations éthiques
- Cadre et participants
- Implication de la communauté
- Collecte de données
- Analyse des données
- Interaction avec le système de santé publique
- Perceptions de la santé par les participantes
- Lacunes en matière de Littératie en santé et barrières linguistiques
- Circonstances socio-économiques des participantes
- Opinions de la famille, du partenaire et de la communauté
- La relation entre l'aide à la santé et le participant
- Résumé des résultats
- Domaines stratégiques pour l'amélioration
- Conclusion
- Source originale
Les agents de santé communautaire (ASC) deviennent de plus en plus importants dans les systèmes de santé, surtout dans les pays pauvres. Ils aident à améliorer la santé dans leurs communautés et peuvent soulager un peu la pression sur les fournisseurs de soins formels qui ont souvent trop de travail. Les ASC agissent comme un pont rentable entre les communautés et les services de santé primaire, ce qui est essentiel quand les soins réguliers sont difficiles d'accès, comme avant qu'une personne ne tombe enceinte.
En Afrique du Sud, les ASC offrent divers services de santé, y compris le dépistage, l'éducation et le soutien sur des sujets comme le VIH, la santé maternelle et infantile, la tuberculose et les maladies chroniques. Cependant, il y a des défis dans la gestion des programmes d'ASC au sein du secteur de la santé publique. Ces défis incluent le manque de ressources, de superviseurs et de préoccupations concernant la sécurité, ainsi que les faibles salaires des ASC. Comprendre comment les ASC peuvent aider durant la période avant la conception et la grossesse peut donner des idées sur la façon d'améliorer les systèmes de santé et de savoir ce qui fonctionne ou pas.
L'intervention Bukhali et les aides à la santé
Bukhali est une étude en Afrique du Sud qui fait partie d'un programme de recherche plus large axé sur la santé. Cette étude implique des jeunes femmes âgées de 18 à 28 ans et est dirigée par des ASC appelées Aides à la santé (AS). Le but de Bukhali est d'améliorer la santé mentale et physique de ces femmes et de leurs futurs enfants à travers plusieurs phases : préconception, grossesse, enfance et petite enfance, visant à réduire le risque d'obésité et de maladies chroniques chez les enfants.
Bukhali a été spécifiquement conçu pour bien fonctionner dans le système de santé publique sud-africain, notamment à Soweto, une zone avec beaucoup d'habitants à faible revenu. Les jeunes femmes dans cette zone font face à de nombreux défis de santé. Pour s'assurer que l'étude est pertinente et efficace, le design permet des ajustements basés sur ce qui est appris tout au long du processus.
Alors que les participantes passent de la préconception à la grossesse puis aux premières étapes de la vie de leurs enfants, l'accent de l'étude Bukhali va changer. Rassembler des informations des phases de préconception et de grossesse peut fournir un retour d'information précieux pour les phases futures et aider à comprendre comment les rôles des ASC peuvent renforcer le système de santé tout en révélant les défis potentiels.
Considérations éthiques
Avant de commencer l'étude, elle a été approuvée par un comité d'éthique de la recherche. Tous les Participants impliqués ont donné leur consentement écrit pour participer à l'étude.
Cadre et participants
Les participants à cette étude étaient des AS travaillant à Soweto. Il y avait 13 AS au moment de la collecte des données, toutes de sexe féminin, âgées de 23 à 35 ans, et ayant terminé le lycée avec peu d’éducation supplémentaire.
Implication de la communauté
Le public a joué un rôle dans la conception du programme Bukhali. Les membres de la communauté ont été consultés lors des phases de planification, et l'engagement continu avec des parties prenantes comme des représentants du gouvernement et des organisations de santé se poursuit. Un groupe consultatif de participants aide également à orienter la recherche.
Collecte de données
Trois discussions de groupes de discussion (DGD) ont eu lieu dans un hôpital à Soweto. Chaque groupe comprenait 4 à 5 AS et a duré entre une et trois heures. Les discussions étaient organisées et facilitées en anglais, et une aide à la traduction a été fournie si nécessaire. Un ensemble de sujets a guidé les discussions, en se concentrant sur les opinions des AS sur leur travail.
Analyse des données
Les données des DGD ont été analysées à l'aide d'une méthode qui permet d'identifier des thèmes et des motifs. Cette méthode a aidé à comprendre les facteurs affectant la façon dont les AS mettaient en œuvre leurs rôles et à fournir un aperçu des défis communs auxquels ils étaient confrontés. Les thèmes qui ont émergé incluent les interactions avec le système de santé publique, les perceptions de la santé parmi les participants, les barrières linguistiques et de littératie, les défis socio-économiques et la relation entre les AS et les participants.
Interaction avec le système de santé publique
Les AS ont partagé que leur travail complète les services de santé publique existants pour les jeunes femmes. Ils croient qu'ils fournissent des informations précieuses, un soutien émotionnel et du temps que les cliniques publiques manquent souvent. Les participantes se tournent fréquemment vers les AS pour des conseils avant d'aller dans les cliniques, ce qui les aide à naviguer dans le système de santé.
Cependant, les AS ont également identifié des défis. Beaucoup de participantes étaient hésitantes à suivre les recommandations vers les cliniques publiques à cause de problèmes comme les difficultés de transport, le manque de confidentialité, et un traitement insatisfaisant par le personnel des cliniques. Pour répondre à ces préoccupations, les AS offrent parfois des transports ou accompagnent les participantes aux cliniques.
Certaines participantes ont rapporté que leurs problèmes de santé étaient ignorés lorsqu'elles suivaient les recommandations. Cela a non seulement affecté leur santé mais a également tendu la relation de confiance entre les AS et les participantes.
Perceptions de la santé par les participantes
La façon dont les participantes perçoivent leur santé impacte la manière dont les AS exercent leurs rôles. Les AS ont rapporté que certaines participantes ont du mal à accepter les résultats des dépistages de santé, en particulier concernant le poids ou la pression artérielle. Les normes culturelles jouent un rôle là-dedans, car une plus grande taille corporelle est souvent vue positivement dans certaines communautés.
Les AS ont trouvé utile d'avoir un diététicien pour référer les participantes à un soutien supplémentaire. Cependant, certains problèmes de santé comme l'hypertension étaient souvent considérés comme des préoccupations uniquement pour les personnes plus âgées. Pour aider les participantes à accepter ces risques pour la santé, les AS utilisaient des outils simples et des explications accessibles, comme un système de code couleur pour indiquer les niveaux de risque.
Les sentiments des participantes sur certaines conditions de santé peuvent également entraver les discussions ouvertes. Des problèmes liés à la stigmatisation, comme le VIH et la santé mentale, ont rendu difficile pour certaines participantes d'accepter leurs conditions. Les AS devaient souvent fournir un soutien émotionnel, des conseils et des encouragements pour que les participantes recherchent un soin adéquat.
Fait intéressant, les AS ont remarqué que les participantes enceintes étaient généralement plus réceptives aux dépistages de santé et aux changements de comportement, car elles étaient plus préoccupées par la santé de leur enfant par rapport à quand elles n'étaient pas encore enceintes.
Littératie en santé et barrières linguistiques
Lacunes en matière deLa littératie en santé est cruciale pour la manière dont les participantes comprennent et agissent sur les informations de santé. Les AS ont observé que certaines participantes avaient une compréhension limitée de divers sujets de santé, y compris les maladies chroniques et les choix de vie sains. Ce manque de connaissances signifiait que les AS devaient ajuster leurs méthodes d'enseignement et utiliser un langage plus simple pour expliquer les concepts médicaux.
Les barrières linguistiques posaient également un problème, car certaines participantes ne pouvaient pas lire les documents fournis en anglais. Les AS devaient recourir à des explications verbales, des traductions et des supports visuels pour aider les participantes à saisir les informations.
Circonstances socio-économiques des participantes
Les facteurs socio-économiques, tels que le chômage et l'insécurité alimentaire, influençaient grandement la façon dont les participantes s'engageaient dans l'intervention Bukhali. Ces défis pouvaient empêcher les participantes d'adopter des habitudes plus saines ou de suivre les recommandations et l'utilisation de suppléments.
Les AS informaient souvent les participantes sur les ressources communautaires ou fournissaient une assistance personnelle pour aider à résoudre ces problèmes. Cependant, les défis socio-économiques rendaient également difficile pour les AS de garder une trace des participantes qui déménageaient fréquemment à cause de situations de vie instables.
Opinions de la famille, du partenaire et de la communauté
Les opinions de la famille et de la communauté avaient un impact significatif sur la capacité des participantes à suivre l'intervention. Les vues négatives concernant les suppléments ou les changements de mode de vie de la part des membres de la famille pouvaient décourager les participantes de faire des progrès. Les AS ont remarqué que le soutien familial était crucial pour le succès de l'intervention, car les participantes étaient moins susceptibles de changer leurs habitudes sans encouragement de leur entourage.
La stigmatisation autour de certains problèmes de santé, notamment en ce qui concerne le VIH, compliquait également l'engagement des AS auprès des participantes. Cette stigmatisation pouvait entraîner une réticence à discuter ouvertement des problèmes de santé, ce qui compliquait encore plus la situation.
La relation entre l'aide à la santé et le participant
La relation établie entre les AS et les participantes était essentielle pour la mise en œuvre réussie de l'intervention. La confiance entre les deux parties aidait à faciliter la communication, le respect des recommandations et l'ouverture sur les préoccupations de santé.
Cependant, cette relation de confiance pouvait être remise en question lorsqu'un autre AS devait intervenir pour aider une participante. La confiance établie avec un AS ne se transférait pas facilement à un autre.
Résumé des résultats
Cette étude a mis en lumière les expériences des AS durant les phases initiales de l'intervention Bukhali. Les AS se sentaient principalement capables d'exercer efficacement leurs rôles, malgré les défis liés au système de santé publique, aux perceptions de santé des participantes, aux barrières linguistiques, aux problèmes socio-économiques et aux opinions de la communauté.
L'étude a identifié plusieurs outils que les AS utilisaient pour surmonter ces défis, soulignant l'importance de la relation AS-participant pour atténuer les difficultés de mise en œuvre.
Domaines stratégiques pour l'amélioration
Les résultats ont indiqué trois domaines clés pour améliorer les interventions dirigées par les ASC :
Naviguer dans les systèmes de santé : Les AS peuvent aider les participantes à traverser le système de santé, en fournissant du soutien et des informations qui les aident à accéder aux services nécessaires.
Adaptabilité : Ajuster la manière dont l'information est présentée pour répondre aux besoins individuels des participantes est important. Les AS devraient être bien formés pour adapter leurs styles de communication et leurs contenus en fonction des différents niveaux d'éducation et des cultures.
S'attaquer à la stigmatisation : L'engagement communautaire continu et l'éducation sont cruciaux pour réduire la stigmatisation autour des conditions de santé. Cela devrait être intégré dans la conception des interventions.
Conclusion
Les résultats de cette évaluation soulignent le rôle crucial des AS dans la gestion des interventions de santé. Leurs relations avec les participantes sont vitales pour le succès, notamment dans la navigation des défis de santé et la prise en compte des besoins individuels. En continuant à affiner et à adapter les approches, l'intervention Bukhali peut fonctionner plus efficacement pour promouvoir la santé des jeunes femmes en Afrique du Sud et améliorer les résultats pour leurs familles.
Titre: A qualitative analysis of community health worker perspectives on the implementation of the preconception and pregnancy phases of the Bukhali randomised controlled trial.
Résumé: Community health workers (CHWs) play an important role in health systems in low- and middle-income countries, including South Africa. Bukhali is a CHW-delivered intervention as part of a randomised controlled trial, to improve the health trajectories of young women in Soweto, South Africa. This study aimed to qualitatively explore factors influencing implementation of the preconception and pregnancy phases of Bukhali, from the perspective of the CHWs (Health Helpers, HHs) delivering the intervention. As part of the Bukhali trial process evaluation, three focus group discussions were conducted with the 13 HHs employed by the trial. A thematic approach was used to analyse the data, drawing on elements of a reflexive thematic and codebook approach. The following six themes were developed, representing factors impacting implementation of the HH roles: interaction with the existing public healthcare sector; participant perceptions of health; health literacy and language barriers; participants socioeconomic constraints; family, partner, and community views of trial components; and the HH-participant relationship. HHs reported uses of several trial-based tools to overcome implementation challenges, increasing their ability to implement their roles as planned. The relationship of trust between the HH and participants seemed to function as one important mechanism for impact. The findings supported a number of adaptations to the implementation of Bukhali, such as intensified trial-based follow-up of referrals that do not receive management at clinics, continued HH training and community engagement parallel to trial implementation, with an increased emphasis on health-related stigma and education. HH perspectives on intervention implementation highlighted adaptations relevant to the Bukhali intervention, other CHW-delivered preconception and pregnancy trials, and real-world CHW roles, across three broad strategic areas: navigating and bridging healthcare systems, adaptability to individual participant needs, and navigating stigma around disease.
Auteurs: Larske M Soepnel, S. A. Norris, K. Mabetha, M. Motlhatlhedi, N. Nkosi, S. Lye, C. E. Draper
Dernière mise à jour: 2023-10-18 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.10.17.23297175
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.10.17.23297175.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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