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Impact des méthodes chirurgicales sur les résultats des blessures cérébrales

Une étude révèle que la méthode du perceuse électrique aggrave les lésions cérébrales lors des expériences sur les blessures.

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L'injury par percussion fluidique latérale (LFPI) est une méthode utilisée pour étudier les blessures cérébrales chez les humains. Les chercheurs ont appliqué cette technique sur différents animaux comme des lapins, des chats, des rats, des souris et des cochons. La méthode consiste à provoquer un impact rapide sur le cerveau à travers une petite ouverture dans le crâne, ce qui déforme temporairement le tissu cérébral. Cette procédure reproduit certains des effets observés dans de vraies blessures cérébrales humaines, y compris des problèmes neurologiques et des convulsions.

Dans des études sur les rats, la façon dont le crâne est ouvert peut varier en fonction de la technique et de l'expérience du chirurgien. Certaines études utilisent une perceuse électrique pour réaliser l’ouverture, tandis que d'autres utilisent une perceuse manuelle. Des recherches ont montré que l'utilisation d'une perceuse électrique peut endommager les vaisseaux sanguins et les nerfs de la zone, entraînant inflammation, fuite de vaisseaux sanguins et gonflement du cerveau. Étant donné que l'utilisation d'une perceuse électrique peut générer de la chaleur et des vibrations, cela pourrait causer plus de dommages que l'utilisation d'une perceuse manuelle. Cependant, les différences de dommages cérébraux causées par ces deux méthodes, comme on les voit à travers l'imagerie et le comportement, n'ont pas été vraiment étudiées en profondeur.

Pour combler cette lacune, une série d'expériences a été réalisée. D'abord, l'étude a examiné comment les deux méthodes de craniotomie (ouverture du crâne) affectent les images cérébrales et l'activité électrique dans le cerveau. Ensuite, l'étude a mesuré comment les rats s'en sortaient dans des tâches et s'ils avaient des convulsions après les blessures.

Aperçu de l'expérimentation

L'étude a impliqué des rats Sprague-Dawley mâles adultes. Ils ont été répartis en groupes pour différents tests, y compris l'imagerie IRM et les études EEG, pour examiner la structure et l'activité cérébrales. Les rats ont été gardés dans un environnement contrôlé avec un accès constant à de la nourriture et de l'eau. Les procédures impliquant les animaux ont été approuvées par le comité de soins animales concerné.

Les rats ont été divisés en groupes ayant subi différents types de chirurgies. Certains ont eu le crâne ouvert avec la perceuse manuelle, tandis que d'autres ont eu le processus réalisé avec une perceuse électrique. Après ça, les rats ont été surveillés pour des changements dans leur structure cérébrale via des IRM et pour voir comment ils s'en sortaient dans des tâches sensorielles et motrices dans les semaines suivant les opérations.

Procédure chirurgicale

Pendant la chirurgie, les rats ont été anesthésiés. Une coupure a été faite sur leur tête, et le cuir chevelu a été écarté pour exposer le crâne. L'ouverture dans le crâne a été réalisée sur une zone spécifique en utilisant soit une perceuse manuelle, soit une perceuse électrique. On a pris soin d'appliquer une pression douce et de nettoyer la zone pour éviter de chauffer l'os. Après l'ouverture, la dure, qui est une couche recouvrant le cerveau, a été inspectée pour s'assurer qu'elle était restée intacte. Enfin, le cuir chevelu a été recousu.

Pour les enregistrements EEG, de petites électrodes ont été placées dans des parties spécifiques du cerveau pour surveiller l'activité électrique. Après les chirurgies, les rats ont été étroitement surveillés pendant leur récupération avant d'être remis dans leurs cages.

Analyse IRM

Neuf jours après les chirurgies, des IRM ont été réalisées pour évaluer les changements dans le tissu cérébral dus aux différentes méthodes de craniotomie. L'analyse a montré qu'il y avait des dommages plus évidents dans les groupes qui avaient eu l'ouverture faite avec une perceuse électrique par rapport à ceux qui avaient eu la méthode de la perceuse manuelle. Le tissu endommagé apparaissait dans des zones spécifiques juste en dessous du site de la craniotomie.

Analyse EEG

Pour évaluer l'activité cérébrale, des enregistrements EEG ont été réalisés pour calculer la connectivité des événements gamma (GEC), ce qui indique à quel point les différentes parties du cerveau communiquent entre elles. Trois et sept jours après les opérations, on a constaté que les rats ayant eu la procédure à la perceuse électrique présentaient une connectivité plus faible entre différentes zones du cerveau, comparés à ceux ayant eu la perceuse manuelle.

Induction de LFPI

Pour simuler une grave blessure cérébrale, la méthode LFPI a été appliquée après avoir réalisé la craniotomie. Dans un groupe, la blessure a été induite après l'utilisation d'une perceuse électrique pour l'ouverture, tandis qu'un autre groupe a eu la méthode de la perceuse manuelle. Les rats qui n'ont pas subi de LFPI ont servi de groupe témoin.

Évaluations comportementales

Après les blessures, les rats ont été testés régulièrement pour évaluer leurs capacités sensorielles et motrices. Les tests mesuraient comment ils pouvaient effectuer des tâches comme bouger leurs membres et maintenir leur équilibre. Les rats ayant subi la craniotomie avec perceuse électrique ont montré plus de difficultés prolongées dans ces tâches comparés à ceux ayant eu la craniotomie à la perceuse manuelle.

Surveillance des convulsions

Les enregistrements EEG ont également permis de détecter toute convulsion survenue durant la première semaine après les blessures. Les résultats ont montré que plus de rats avec des craniotomies à la perceuse électrique avaient des convulsions par rapport aux autres groupes. Le nombre moyen de convulsions et leur durée étaient remarquablement plus élevés chez ces animaux, indiquant un lien entre la méthode de craniotomie et la gravité des convulsions.

Résumé des résultats

L'étude a révélé que l'utilisation d'une perceuse électrique pour les craniotomies entraînait plus de dommages cérébraux, une connectivité plus faible dans le cerveau et des handicaps comportementaux plus sévères comparés à l'utilisation d'une perceuse manuelle. Les résultats suggèrent que la méthode de craniotomie utilisée dans les études peut affecter de manière significative les résultats et l'interprétation des résultats liés aux blessures cérébrales.

Implications

Les résultats de cette recherche sont essentiels pour comprendre comment les techniques chirurgicales impactent la santé cérébrale après une blessure. L'étude souligne l'importance de considérer soigneusement les méthodes chirurgicales lors de la réalisation d'expérimentations impliquant des blessures cérébrales. Le type de craniotomie réalisée peut influencer la gravité de la blessure et les résultats subséquents de diverses évaluations, y compris l'imagerie, les tests de comportement et l'apparition de convulsions.

En conclusion, cette étude souligne que les techniques et les outils utilisés pour réaliser des procédures chirurgicales peuvent eux-mêmes causer des dommages au cerveau, compliquant ainsi l'interprétation des résultats dans les études de traumatismes crâniens. Les recherches futures devraient peser minutieusement les méthodes chirurgicales par rapport aux résultats potentiels pour garantir des données précises et fiables.

Source originale

Titre: The Surgical Method of Craniectomy Differentially Affects Acute Seizures, Brain Deformation and Behavior in a TBI Animal Model

Résumé: Traumatic brain injury (TBI) is the leading cause of morbidity and mortality worldwide. Multiple injury models have been developed to study this neurological disorder. One such model is the lateral fluid-percussion injury (LFPI) rodent model. The LFPI model can be generated with different surgical procedures that could affect the injury and be reflected in neurobehavioral dysfunction and acute EEG changes. A craniectomy was performed either with a trephine hand drill or with a trephine electric drill that was centered over the left hemisphere of adult, male Sprague Dawley rats. Sham craniectomy groups were assessed by hand-drilled (ShamHMRI) and electric-drilled (ShamEMRI) to evaluate by MRI. Then, TBI was induced in separate groups (TBIH) and (TBIE) using a fluid-percussion device. Sham-injured rats (ShamH/ShamE) underwent the same surgical procedures as the TBI rats. During the same surgery session, rats were implanted with screw and microwire electrodes positioned in the neocortex and hippocampus and the EEG activity was recorded 24 hours for the first 7 days after TBI for assessing the acute EEG seizure and Gamma Event Coupling (GEC). The electric drilling craniectomy induced greater tissue damage and sensorimotor deficits compared to the hand drill. Analysis of the EEG revealed acute seizures in at least one animal from each group after the procedure. Both TBI and Sham rats from the electric drill groups had a significant greater total number of seizures than the animals that were craniectomized manually (p

Auteurs: Richard Staba, C. E. E. Santana-Gomez, G. Smith, A. Mousavi, M. Shamas, N. G. Harris

Dernière mise à jour: 2024-07-02 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.06.28.601257

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.06.28.601257.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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