Simple Science

La science de pointe expliquée simplement

# Biologie# Biologie du développement

L'importance des habitats semi-naturels pour la conservation des abeilles

Explorer comment la qualité de l'habitat affecte les populations et la diversité des abeilles.

― 8 min lire


Sauver les abeilles grâceSauver les abeilles grâceà la gestion des habitatsabeilles.super important pour la survie desAméliorer les habitats en bordure est
Table des matières

Les pollinisateurs, surtout les abeilles, jouent un rôle crucial dans nos écosystèmes. Elles aident les plantes à se reproduire en transférant le pollen. Mais voilà, les populations d'abeilles chutent, et une des principales raisons, c'est la perte d'habitats naturels à cause des changements d'Utilisation des terres. Cette baisse peut avoir des effets graves sur l'environnement, les plantes dont on dépend et la production alimentaire.

Comment la taille et la qualité des habitats affectent les abeilles

Des recherches montrent que la diversité des pollinisateurs augmente avec la taille et la qualité de leurs habitats. Des habitats plus grands et en meilleure santé soutiennent plus d'espèces, c'est pour ça qu'il est essentiel de protéger et de restaurer ces zones pour la conservation des abeilles. Même si les communautés d'abeilles peuvent changer avec le temps, certaines espèces peuvent se déplacer vers de nouvelles zones, tandis que d'autres peuvent disparaître si elles ne trouvent pas d'endroits adaptés pour vivre.

Les abeilles se déplacent à travers différents paysages, à la recherche de nourriture et de sites de nidification. Leurs populations peuvent être affectées par la connectivité entre les habitats. Par exemple, s'il y a des barrières qui empêchent les abeilles de se déplacer d'une zone à l'autre, les populations locales peuvent devenir isolées et plus vulnérables à l'extinction.

Le rôle des bordures dans le paysage

Les habitats semi-naturels, comme les bordures de forêts ou de champs, peuvent fournir des ressources essentielles aux abeilles dans les zones fortement gérées pour l'agriculture ou le développement. Ces bordures offrent de la nourriture et des opportunités de nidification. Cela peut inclure des endroits comme les routes, les clairières forestières et les zones près de terrains rocheux avec moins de plantes.

Créer ou améliorer ces habitats de bordure, comme planter des bandes fleuries ou des haies, peut aider les populations d'abeilles en fournissant des ressources vitales qui peuvent être rares dans des paysages plus gérés. Ces habitats de bordure peuvent également aider à orienter le mouvement des abeilles, leur permettant de se déplacer plus facilement pour trouver ce dont elles ont besoin.

Le problème de la dispersion

S'il n'y a pas assez de corridors de dispersion-des chemins que les abeilles peuvent emprunter pour atteindre différents habitats-les populations d'abeilles peuvent avoir du mal à survivre. Les changements d'utilisation des terres, comme la conversion d'aires naturelles en espaces urbains ou agricoles, peuvent créer des barrières qui perturbent les déplacements des abeilles. Quand ces barrières sont là, il devient plus difficile pour les abeilles de voyager entre les zones, ce qui mène à moins d'espèces et moins de diversité dans les populations locales.

Par exemple, des études ont montré que quand les abeilles se trouvent dans des zones comme les coupes de lignes électriques, leurs chances d'être trouvées diminuent au fur et à mesure qu'elles s'éloignent des habitats qu'elles occupent. Ça montre que la distance entre les habitats joue un rôle important dans la santé des populations d'abeilles.

Utiliser l'analyse des chemins de moindre coût

Un outil pour étudier comment les abeilles se déplacent entre les habitats est l'analyse des chemins de moindre coût. Cette méthode aide à identifier les meilleures routes pour que les abeilles voyagent, en tenant compte des caractéristiques du paysage. L'analyse regarde le "coût" de se déplacer à travers différentes zones, qui peut varier selon la disponibilité et la qualité des habitats.

En appliquant cette analyse, les chercheurs peuvent voir à quel point différentes communautés d'abeilles sont connectées et déterminer si les bords d'habitats peuvent servir de corridors pour le mouvement. Par exemple, les abeilles pourraient trouver plus facile de voyager le long de zones riches en fleurs par rapport à des paysages plus vides.

Recherche sur les communautés d'abeilles

Dans une étude récente, des chercheurs ont examiné les communautés d'abeilles dans deux pays européens : la Norvège et le Danemark. Ils se sont concentrés sur le rôle des habitats de bordure semi-naturels dans l'amélioration de la connectivité des abeilles. L'objectif était de découvrir si ces bords fournissent des ressources essentielles pour les abeilles et s'ils aident à maintenir les connexions entre les populations d'abeilles à travers différents paysages.

L'étude a échantillonné de nombreuses communautés d'abeilles pour recueillir des données. Ils ont examiné différents types d'habitats semi-naturels, comme les forêts, les prairies et les zones avec beaucoup moins de végétation. En suivant combien de différentes espèces d'abeilles étaient présentes, les chercheurs visaient à voir si avoir plus de bords d'habitats conduirait à une diversité accrue des abeilles.

Résultats sur la richesse des espèces d'abeilles

Les résultats ont montré que la présence de bords semi-naturels aide effectivement à augmenter la richesse des espèces d'abeilles. Plus il y a de bords d'habitats présents dans une certaine distance des sites d'échantillonnage, plus on trouve d'espèces d'abeilles. En particulier, les bords de forêt étaient considérés comme particulièrement précieux pour fournir des ressources aux abeilles.

Cependant, la recherche a indiqué que ces bords à eux seuls ne sont peut-être pas suffisants pour assurer des populations d'abeilles en bonne santé. Les bords doivent faire partie d'un réseau plus large d'habitats adaptés et ne devraient pas remplacer le besoin de plus grands habitats semi-naturels comme les prairies.

L'interaction entre la diversité des plantes et des abeilles

Une autre découverte intéressante était que le nombre de différentes espèces d'abeilles dans une zone était étroitement lié à la diversité des plantes présentes. Les zones avec une plus grande variété de plantes fleuries pouvaient supporter plus d'espèces d'abeilles. Cela suggère que pour améliorer les populations d'abeilles, il est essentiel de se concentrer non seulement sur les bords eux-mêmes mais aussi sur l'enrichissement de la diversité des plantes environnantes.

Connectivité entre les communautés d'abeilles

La recherche a également montré que la similarité des communautés d'abeilles entre différents sites diminuait avec la longueur des chemins de moindre coût. Cela signifie que plus les populations d'abeilles sont éloignées, moins elles ont de chances de partager des espèces. Néanmoins, quand les chemins de moindre coût prenaient en compte la présence de bords semi-naturels, ils fournissaient de meilleures prédictions sur la connectivité des communautés d'abeilles, par rapport à l'utilisation uniquement des distances géographiques.

En gros, même si la distance physique joue un rôle, la qualité du paysage et la présence d'habitats adaptés influencent fortement la manière dont les espèces d'abeilles peuvent se connecter et prospérer.

Cartographie des habitats et des corridors

L'étude a utilisé des techniques de cartographie pour visualiser les corridors potentiels qui pourraient faciliter le mouvement des abeilles entre les prairies semi-naturelles. Ces cartes ont montré comment certaines zones pourraient être prioritaires pour des efforts de conservation afin d'améliorer la connectivité entre les habitats.

Pour la Norvège et le Danemark, les cartes ont indiqué où des améliorations pouvaient être apportées pour aider à préserver des habitats importants pour les abeilles.

Importance de la gestion des habitats

Bien que les bords semi-naturels puissent servir de points de passage importants pour les abeilles, ils peuvent aussi bénéficier d'efforts de gestion ciblés qui améliorent leur qualité. Par exemple, de meilleures pratiques de fauchage le long des bords de route peuvent améliorer la diversité des plantes fleuries.

Selon l'habitat spécifique de la bordure, différentes stratégies de gestion peuvent être nécessaires. Par exemple, la gestion des bords de route peut nécessiter une planification plus soignée en raison des réglementations de sécurité.

Dans les bordures de forêts naturelles ou les zones de prairie, des mesures pourraient être prises pour encourager la croissance des plantes, améliorer les sites de nidification et assurer la disponibilité des ressources nécessaires. Ces pratiques de gestion peuvent aider à maintenir des populations d'abeilles robustes.

Défis et considérations

Malgré le rôle positif des bords semi-naturels, il est important de se rappeler qu'ils ne peuvent pas totalement remplacer de plus grands habitats naturels. Il faut veiller à maintenir un réseau d'habitats diversifiés sur lesquels les abeilles peuvent compter au fil du temps.

Bien que les bords puissent aider à faciliter les déplacements, ils doivent être complétés par de plus grandes zones de végétation naturelle pour soutenir les populations à long terme.

Conclusion

Pour conclure, la présence d'habitats semi-naturels, en particulier les bords, est importante pour maintenir la diversité et la connectivité des abeilles dans des paysages intensément gérés. Pour soutenir la santé des pollinisateurs, les efforts de conservation doivent se concentrer à la fois sur la préservation et l'enrichissement des zones naturelles et sur la création de pratiques de gestion qui améliorent les habitats de bordure.

En comprenant comment les abeilles interagissent avec leur environnement et en encourageant une gestion efficace des habitats, on peut aider à garantir que ces pollinisateurs essentiels continuent de prospérer dans nos paysages.

Source originale

Titre: Forest edges and other semi-natural habitat edges increase wild bee species richness and habitat connectivity in intensively managed temperate landscapes.

Résumé: Pollinator conservation schemes are typically focused on conserving existing-, restoring degraded- or establishing new wild bee habitats. The effectiveness of such conservation schemes depends on the presence of dispersal corridors that allow habitat colonization by bees. Nonetheless, we lack an understanding of the role of semi-natural habitats edges on the connectivity of pollinator communities across intensively managed landscapes. Here, we use data from wild bee communities comprising 953 occurrences from 79 species of non-parasitic bees, sampled at 68 locations distributed across a Norwegian and a Danish landscape to show that the proportion of semi-natural habitat edges is positively correlated to bee species richness and habitat connectivity. Specifically, we found that wild bee species richness sampled along roadsides increased with the proportion of semi-natural habitat edges within1.5 km of the study sites and with local plant species richness. We combined maps showing the proportion of seminatural habitat edges with least cost path analysis to find the most likely dispersal route between our bee communities. We find that these least cost path lengths provide better models of bee species compositional similarity than geographic distance (|{Delta}AICc| > 2), suggesting that seminatural habitat edges act as dispersal corridors in intensively managed landscapes. However, we also find that compositional similarity between communities depend on site-specific plant species richness stressing the importance of improving the habitat quality of edge habitats if they are to function as dispersal corridors. We discuss potential management options for improving wild bee habitat conditions along seminatural habitat edges and illustrate how maps of least cost paths can be used to identify dispersal corridors between pollinator habitats of conservation priority. Maps of dispersal corridors can be used to direct wild bee habitat management actions along seminatural habitat edges to facilitate the dispersal of bees between larger grassland habitats.

Auteurs: Markus A K Sydenham, A. Nielsen, Y. L. Dupont, C. Rasmussen, H. B. Madsen, M. S. Torvanger, B. Star

Dernière mise à jour: 2024-07-09 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.07.05.602209

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.07.05.602209.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.

Plus d'auteurs

Articles similaires