Simple Science

La science de pointe expliquée simplement

# Sciences de la santé# Épidémiologie

Changement climatique et maladies d'origine hydrique : une préoccupation croissante

Des températures qui grimpent et des conditions météo extrêmes augmentent les risques de maladies à cause des parasites.

― 6 min lire


Menaces des parasites àMenaces des parasites àcause du changementclimatiqueGiardia.d'infection par Cryptosporidium etLe temps extrême augmente les risques
Table des matières

Ces dernières années, le monde a connu une hausse des Températures qui change les climats et les écosystèmes locaux. Ces changements sont liés à des événements météorologiques extrêmes qui deviennent plus fréquents et plus violents. On s'attend à ce que cette situation impacte les Maladies liées à l'environnement, surtout celles causées par des parasites comme Cryptosporidium et Giardia. Ces parasites sont des causes importantes de diarrhée, menant à des millions de cas et des milliers de décès chaque année.

C'est quoi Cryptosporidium et Giardia ?

Cryptosporidium et Giardia sont des parasites qui peuvent rendre les gens malades. On les trouve souvent dans l'eau contaminée. Les gens peuvent s'infecter en buvant ou en nageant dans de l'eau qui contient ces parasites. Les animaux peuvent aussi transmettre ces parasites aux humains à travers leurs déchets. Le manque d'eau propre et d'assainissement rend certains endroits plus vulnérables à ces maladies. Mais même dans des zones plus riches, ces infections peuvent augmenter à cause de divers facteurs comme les activités de plein air et les changements climatiques.

L'impact du changement climatique sur les maladies d'origine hydrique

Les changements climatiques sont importants car ils affectent la transmission de maladies causées par ces parasites. Bien que de nombreuses études aient examiné comment les conditions climatiques sont liées à ces maladies, les résultats peuvent varier en fonction de facteurs locaux comme la saisonnalité et l'utilisation des terres. Par exemple, dans certaines régions, des températures plus élevées peuvent entraîner plus de cas de Cryptosporidium, tandis que dans d'autres, les Précipitations peuvent être plus critiques.

Température et ses effets

Des recherches montrent que la température joue un rôle dans la propagation de Cryptosporidium. Dans les régions tempérées, des températures plus élevées sont souvent liées à plus de cas de la maladie. Cependant, le lien est moins clair dans les régions plus sèches. Pour Giardia, la relation avec la température est incohérente, certaines études montrant que cela pourrait augmenter avec la chaleur, tandis que d'autres suggèrent le contraire.

Précipitations et ses effets

Comme la température, les précipitations affectent aussi ces maladies, mais les résultats sont mitigés. Certaines études indiquent que des pluies intenses peuvent entraîner des taux d'infection plus élevés à cause du ruissellement qui contamine les sources d'eau. En revanche, des périodes sèches peuvent aussi créer des conditions propices à l'infection. Un bon traitement de l'eau peut minimiser les risques, mais les extrêmes climatiques peuvent mettre ces systèmes à l'épreuve.

Le besoin d'études locales

Malgré les études existantes, il y a encore un grand manque de compréhension sur comment les événements météorologiques extrêmes affectent la propagation de Cryptosporidium et Giardia dans la vie réelle. La plupart des recherches proviennent de labos, pas de données sur le terrain. Il faut que ça change pour mieux comprendre comment les extrêmes de température influencent ces parasites.

Enquête sur la météo et les maladies au Colorado

Cette étude vise à explorer comment les températures extrêmes et les précipitations affectent le risque d'infection au Colorado. En regardant les données de 1997 à 2017, la recherche examine comment ces conditions se rapportent aux cas déclarés de Cryptosporidium et Giardia.

Méthodologie

L'étude a collecté des données sur les maladies à partir des rapports de santé de l'état et des infos climatiques provenant de bases de données météorologiques détaillées. Les résultats ont été analysés à l'aide de modèles statistiques permettant aux chercheurs d'explorer comment les extrêmes météo à court et long terme influençaient les cas de ces maladies.

Résultats sur les extrêmes de température

Les analyses initiales ont révélé que des températures extrêmement basses diminuaient au début le risque de Cryptosporidium, mais augmentaient le risque avec le temps. En revanche, les températures basses augmentaient constamment le risque de Giardia. Les températures extrêmement élevées montraient un schéma similaire : des températures élevées augmentaient le risque de Cryptosporidium, mais diminuaient le risque de Giardia.

Résultats sur les précipitations

Concernant les précipitations, de hauts niveaux de pluie diminuaient initialement le risque de Cryptosporidium, mais les effets à long terme montraient une augmentation du risque. Pour Giardia, de fortes pluies ne changeaient pas significativement le risque à court terme, mais étaient liées à un risque accru à long terme. De faibles précipitations avaient un effet similaire à long terme sur les deux maladies, diminuant leurs taux de cas.

Implications des résultats

Ces résultats ont des implications importantes car ils suggèrent que le changement climatique mondial pourrait avoir des effets complexes sur différentes maladies. Alors que des températures en hausse peuvent augmenter le risque de certains parasites, elles peuvent simultanément réduire le risque d'autres. Dans des endroits comme le Colorado, où le climat évolue, les schémas de ces maladies pourraient changer de manière inattendue.

Conclusion

En avançant, il est crucial de comprendre comment les températures en hausse et les événements climatiques extrêmes impactent la transmission de maladies comme Cryptosporidium et Giardia, surtout avec l'évolution du changement climatique. Cette recherche éclaire le potentiel d'augmentation des risques à l'avenir et met en lumière l'importance des études locales pour comprendre ces impacts. En se préparant aux changements potentiels dans la propagation des maladies, on peut mieux protéger la santé publique dans un contexte de changement climatique.

Recommandations pour de futures recherches

D'autres études devraient se concentrer sur les conditions environnementales spécifiques qui contribuent à la propagation de ces maladies. Investiguer des facteurs comme la qualité de l'eau locale et les pratiques d'assainissement sera important pour comprendre comment gérer et atténuer les risques. Un suivi à long terme des schémas météo et de l'incidence des maladies peut aider à identifier des tendances et à adapter les réponses de santé publique.

Comprendre ces relations complexes sera clé alors qu'on travaille à prévenir des épidémies et à protéger les communautés vulnérables face au changement climatique en cours.

Références pour des lectures supplémentaires

Bien qu'aucune référence spécifique ne soit fournie ici, les personnes intéressées devraient chercher des articles de recherche et des rapports sur le changement climatique et les maladies d'origine hydrique pour une compréhension plus approfondie de ces enjeux.

Source originale

Titre: Investigating the relationship between extreme weather and cryptosporidiosis and giardiasis in Colorado: a multi-decade study using distributed-lag nonlinear models

Résumé: Environmentally-mediated protozoan diseases like cryptosporidiosis and giardiasis are likely to be highly impacted by extreme weather, as climate-related conditions like temperature and precipitation have been linked to their survival, distribution, and overall transmission success. Our aim was to investigate the relationship between extreme temperature and precipitation and cryptosporidiosis and giardiasis infection using monthly weather data and case reports from Colorado counties over a twenty-one year period. Data on reportable diseases and weather among Colorado counties were collected using the Colorado Electronic Disease Reporting System (CEDRS) and the Daily Surface Weather and Climatological Summaries (Daymet) Version 3 dataset, respectively. We used a conditional Poisson distributed-lag nonlinear modeling approach to estimate the lagged association (between 0 and 12-months) between relative temperature and precipitation extremes and the risk of cryptosporidiosis and giardiasis infection in Colorado counties between 1997 - 2017, relative to the risk found at average values of temperature and precipitation for a given county and month. We found distinctly different patterns in the associations between temperature extremes and cryptosporidiosis, versus temperature extremes and giardiasis. When maximum or minimum temperatures were high (90th percentile) or very high (95th percentile), we found a significant increase in cryptosporidiosis risk, but a significant decrease in giardiasis risk, relative to risk at the county and calendar-month mean. Conversely, we found very similar relationships between precipitation extremes and both cryptosporidiosis and giardiasis, which highlighted the prominent role of long-term (>8 months) lags. Our study presents novel insights on the influence that extreme temperature and precipitation can have on parasitic disease transmission in real-world settings. Additionally, we present preliminary evidence that the standard lag periods that are typically used in epidemiological studies to assess the impacts of extreme weather on cryptosporidiosis and giardiasis may not be capturing the entire relevant period.

Auteurs: Elise N Grover, J. L. Crooks, E. J. Carlton, S. H. Paull, W. B. Allshouse, R. H. Jervis, K. A. James

Dernière mise à jour: 2024-03-05 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.31.23294911

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.31.23294911.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

Merci à medrxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.

Articles similaires