Modèles non-hermitiens et bords de mobilité dans des systèmes quasi-périodiques
Une étude sur des modèles non-hermitiens révèle de nouvelles perspectives sur les bords de mobilité.
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Table des matières
Les modèles non-hermitiens sont super importants en physiqe, surtout pour étudier des systèmes où certaines conditions sont pas respectées, comme quand les niveaux d'énergie se comportent pas comme d'habitude. Ces modèles aident à comprendre différents comportements dans les matériaux et peuvent révéler des nouveautés que les modèles standards montrent pas.
Dans cet article, on se penche sur un type spécifique de modèle non-hermitien qui inclut des motifs qui changent lentement, qu'on appelle des désordres quasi-périodiques. Ces motifs varient avec certaines règles, mais se répètent pas exactement. En se concentrant sur ces motifs qui changent lentement, on voit comment ils affectent le mouvement de l'énergie à travers le système et le comportement de différents états.
Pourquoi les bords de mobilité sont importants
En physique, les bords de mobilité sont des frontières dans un système qui séparent différents types d'états. Ces états peuvent être soit localisés, où l'énergie est piégée dans certaines zones, soit étendus, où l'énergie se propage sur une plus grande région. Comprendre comment fonctionnent ces bords de mobilité peut révéler comment les matériaux conduisent l'énergie et comment ils réagissent à différentes forces ou changements de conditions.
Quand on regarde des systèmes tridimensionnels, des désordres suffisamment forts font que la plupart des états deviennent localisés. Cela mène à un phénomène bien connu appelé Localisation d'Anderson. Dans des dimensions plus faibles, même de petites perturbations peuvent pousser tout le système vers la localisation. Ça a poussé les chercheurs à explorer des systèmes unidimensionnels qui ont une certaine corrélation dans leurs désordres.
Les désordres quasi-périodiques unidimensionnels
Un modèle bien connu dans ce domaine est le modèle d'Aubry-André, qui traite des motifs de saut unidimensionnels avec un potentiel complexe sur site. Un aspect intéressant de ce modèle est sa auto-dualité à certaines forces de désordre. Quand la force de désordre franchit un certain seuil, tous les états qui étaient auparavant étendus deviennent localisés. Bien que ce modèle original n'exhibe pas de bords de mobilité, des formes plus complexes du modèle avec des interactions supplémentaires les montrent.
L'introduction de désordres quasi-périodiques qui changent lentement a mené à plusieurs nouveaux modèles qui pourraient potentiellement montrer des bords de mobilité. Cependant, dans ces cas, l'auto-dualité est perdue, ce qui rend l'analyse plus compliquée.
L'essor de la physique non-hermitienne
Ces dernières années, la physique non-hermitienne a attiré beaucoup d'attention en physique de la matière condensée. L'introduction de nouvelles idées a conduit à de nombreuses études qui explorent comment ces systèmes complexes se comportent. Les travaux initiaux dans ce domaine, notamment le modèle de Hatano-Nelson, ont ouvert la voie à des recherches plus poussées sur les désordres non-hermitiens.
Des études ont révélé que les états dans des systèmes non-hermitiens peuvent correspondre à des spectres soit réels, soit complexes. De plus, l'auto-dualité reste un élément crucial pour comprendre les bords de mobilité dans ces modèles.
Malgré l'intérêt croissant pour les modèles quasi-périodiques non-hermitiens, seul un nombre limité a été étudié avec l'inclusion de désordres qui changent lentement. Cet article vise à combler cette lacune en examinant le modèle non-hermitien Su-Schrieffer-Heeger (NH-SSH) tout en prenant en compte les potentiels quasi-périodiques sur site qui changent progressivement.
Comprendre le modèle NH-SSH
Le modèle NH-SSH inclut des potentiels complexes sur site qui varient lentement. Le potentiel changeant entraîne une rupture claire de la symétrie PT, ce qui signifie que le spectre d'énergie ne suit pas les règles standards des systèmes hermitiens. En analysant comment l'énergie et les états se comportent dans ce modèle, on peut en savoir plus sur la nature des bords de mobilité.
Les aspects qui changent lentement du potentiel permettent de faire des découvertes intéressantes concernant les bords de mobilité, même si la symétrie PT est rompue. Ça nous donne une voie pour explorer les bords de mobilité d'une façon qui n'a pas été traitée de manière approfondie dans d'autres modèles.
La méthode de correspondance d'énergie
Pour examiner les bords de mobilité, on utilise une technique appelée méthode de correspondance d'énergie. Cette approche nous aide à approximer le modèle quasi-périodique compliqué avec une série de modèles périodiques plus simples. En faisant ça, on peut plus facilement comprendre comment les différents niveaux d'énergie interagissent et voir où les états sont étendus par rapport à ceux qui deviennent localisés.
En analysant les modèles périodiques, on peut chercher des chevauchements dans les niveaux d'énergie et identifier des régions où les états propres sont étendus. En changeant les paramètres du modèle, on peut voir trois comportements potentiels des bords de mobilité : ils peuvent être bien définis, devenir flous, ou disparaître complètement.
Résultats numériques et analyse
Pour valider nos découvertes de la méthode de correspondance d'énergie, on utilise des techniques numériques pour suivre la localisation des états propres. On utilise le ratio de participation inverse (IPR) comme mesure pour voir à quel point un état est délocalisé ou localisé.
Les résultats montrent des transitions claires entre des états localisés et étendus lorsque les paramètres changent. Quand les conditions favorisent des états étendus, on voit une valeur IPR stable, tandis que les états localisés montrent une valeur IPR plus grande.
Quand on observe de près comment les états transitionnent, on peut voir des sauts significatifs dans les valeurs IPR autour des bords de mobilité, indiquant une frontière claire entre différents états. Ça met en lumière l'importance de la méthode de correspondance d'énergie et son efficacité à prédire ces comportements.
Le rôle des nombres de torsion
Le nombre de torsion est un outil supplémentaire qu'on peut utiliser pour obtenir des infos sur le comportement de notre modèle. Dans les systèmes non-hermitiens, le nombre de torsion fournit des informations sur les caractéristiques de localisation du système. Si le système est étendu, le nombre de torsion sera trivial ; s'il est localisé, il sera non-trivial.
En explorant davantage notre modèle NH-SSH, le nombre de torsion révèle des phénomènes intéressants. En appliquant un paramètre de phase dans le potentiel, on peut voir comment les comportements du modèle se rapportent à des changements dans le nombre de torsion, aidant à comprendre les transitions et les comportements des bords de mobilité.
Résumé des découvertes
En résumé, notre étude souligne comment les modèles non-hermitiens avec des désordres quasi-périodiques qui changent lentement soutiennent les bords de mobilité. En classifiant ces comportements en trois cas distincts en fonction de l'amplitude du désordre, on a esquissé une relation claire entre les bords de mobilité et le nombre de torsion du spectre complexe du système.
Grâce à la méthode de correspondance d'énergie, on a démontré qu'elle est efficace pour identifier les bords de mobilité, guidant les recherches futures vers des modèles connexes. Nos découvertes encouragent une exploration plus poussée des systèmes non-hermitiens, car ils présentent des opportunités uniques pour comprendre des comportements complexes qui diffèrent des approches traditionnelles.
Ce travail ouvre de nouvelles voies dans l'étude des systèmes non-hermitiens et de leurs réponses à divers types de désordres. Les insights obtenus pourraient finalement contribuer à une meilleure compréhension des propriétés et de la conception des matériaux dans le domaine de la physique de la matière condensée.
Titre: Mobility edges in non-Hermitian models with slowly varying quasi-periodic disorders
Résumé: We investigate the appearance of mobility edges in a one-dimensional non-Hermitian tight-banding model with alternating hopping constants and slowly varying quasi-periodic on-site potentials. Due to the presence of slowly varying exponent, the parity-time (PT) symmetry of this model is broken and its spectra is complex. It is found that the spectrum of this model can be divided into three different types of patterns depending on the magnitude of the quasi-periodic potential. As the amplitude of the potential increases from small to large, the initially well defined mobility edges become blurred gradually and then eventually disappear for large enough potential. This behavior of the mobility edges is also confirmed by a detailed study of the winding number of the complex spectra of this non-Hermitian model.
Auteurs: Qiyun Tang, Yan He
Dernière mise à jour: 2024-02-27 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2402.17266
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2402.17266
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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