Découverte des noyaux galactiques actifs faibles dans l'univers primitif
Des recherches montrent qu'il y a plus de trous noirs supermassifs dans l'univers primordial.
― 8 min lire
Table des matières
Des études récentes se sont concentrées sur la recherche de Noyaux Galactiques Actifs (AGN) faiblement visibles dans l'univers primordial. Les AGN sont Des trous noirs supermassifs au centre des galaxies qui aspirent activement de la matière. Ça crée de brillantes émissions qu'on peut détecter de loin. La quête pour trouver ces AGN aide les scientifiques à en apprendre plus sur les stades précoces de l'univers et la croissance des galaxies. Le télescope spatial Hubble (HST) a été crucial dans ces observations, surtout dans le Hubble Ultra Deep Field (HUDF).
Observations et Objectifs
Le principal objectif de nos observations était d'identifier des AGN faibles à des distances significatives dans l'univers, connus sous le nom de décalages vers le rouge élevés. On voulait trouver ces trous noirs en fonction de la façon dont leur luminosité changeait au fil du temps. En analysant ces variations, on espère comprendre le nombre de trous noirs supermassifs présents dans l'univers primordial.
On a réalisé une étude infrarouge profonde en utilisant le HST, prenant des images du HUDF environ 10 à 15 ans après les premières images. Cette longue période nous permet de voir des changements de luminosité, indiquant la présence de sources variables qui pourraient être des AGN ou des Supernovae (étoiles explosant).
Résultats Préliminaires
On a commencé par regarder huit objets spécifiques dans notre enquête. Parmi eux, on a identifié trois comme probablement des supernovae. Deux des objets restants semblaient être des candidats AGN à décalage vers le rouge élevé en fonction de leurs formes et de leurs spectres. De plus, on a trouvé trois autres sources variables qui pourraient aussi être des candidats AGN.
C'est significatif parce que ça fournit une première estimation du nombre de trous noirs supermassifs qui existaient durant les premières périodes de l'univers. Après avoir pris en compte les facteurs affectant la visibilité et la luminosité, on pense que le nombre de trous noirs supermassifs était plus grand que ce qu'on pensait auparavant.
Pourquoi chercher des AGN ?
Trouver des AGN est vital pour plusieurs raisons. Chaque AGN signifie qu'au moins un trou noir supermassif est identifié. Ça nous donne une limite inférieure sur combien de ces trous noirs existaient dans l'univers primordial. Comprendre leur abondance peut nous aider à tester différentes théories sur la façon dont ces trous noirs supermassifs se forment. De plus, leur présence peut être utilisée comme entrée pour des modèles qui simulent comment les galaxies évoluent.
Certaines théories suggèrent qu'un nombre massif d'AGN existait durant l'époque de la réionisation, quand l'univers a subi des changements significatifs. Des observations récentes ont suggéré un nombre inattendu d'objets compacts qui pourraient contenir des AGN. Ces AGN auraient pu jouer des rôles essentiels dans le processus de réionisation, impactant la croissance et le développement de l'univers.
Le Défi
Identifier les AGN peut être difficile à cause de leur faible luminosité. Ils présentent souvent des luminosités qui les placent parmi des galaxies typiques, ce qui les rend difficiles à détecter. De plus, il y a plusieurs manières de reconnaître des AGN, y compris leurs émissions X, leurs lignes spectrales distinctes et leurs couleurs en infrarouge moyen. Cependant, à mesure qu'on examine des sources à des décalages vers le rouge plus élevés, identifier ces caractéristiques devient plus ardu.
Ça conduit souvent à un comptage insuffisant de trous noirs supermassifs parce que beaucoup pourraient rester cachés parmi des galaxies en formation d'étoiles. Pour y remédier, plusieurs méthodes doivent être utilisées pour explorer avec précision les abondances d'AGN.
Utiliser la Variabilité Photométrique
Une stratégie efficace pour trouver des AGN est de surveiller leur variabilité photométrique-les changements de luminosité au fil du temps. En observant ces variations, on peut identifier directement les AGN à travers leurs changements de luminosité plutôt que de s'appuyer sur d'autres méthodes qui pourraient manquer certaines sources faibles.
Surveiller la variabilité dans des images obtenues au fil du temps a été utilisé avec succès dans des enquêtes à des décalages vers le rouge intermédiaires, mais pour des décalages plus élevés, des observations infrarouges sont nécessaires. Le HST permet cela car il capture des images du HUDF depuis 2009. On a utilisé ces données existantes et ré-imaginé le champ en 2023 pour trouver des sources variables.
Collecte de Données
Pour maximiser la sensibilité aux AGN à haut décalage vers le rouge, on s'est concentré sur le HUDF, une zone connue pour sa haute densité de galaxies lointaines. Le champ a été observé plusieurs fois dans des longueurs d'onde optiques et infrarouges proches. Notre approche consistait à réduire et analyser ces images provenant de différentes époques pour trouver des sources qui ont changé de luminosité.
On a spécifiquement utilisé des images prises en 2009, 2012 et 2023. On a comparé les images prises durant les différentes années pour identifier les sources qui avaient changé de manière significative.
Analyse des Sources Variables
D'après notre analyse, on a identifié plusieurs sources variables avec des tendances d'augmentation ou de diminution de luminosité au fil du temps. On a utilisé des techniques spécifiques pour quantifier ces variations et éliminer les sources qui ne correspondaient pas aux modèles attendus.
Parmi les sources qu'on a observées, on a trouvé 71 avec des changements de luminosité significatifs au fil du temps. La plupart de celles-ci sont concentrées à des décalages vers le rouge plus faibles, mais on a réussi à identifier trois sources variables à des décalages supérieurs à 6, ce qui est particulièrement excitant car cela indique des AGN d'une période très précoce de l'univers.
Études de Cas d'AGN Variables
Parmi les sources variables qu'on a identifiées, deux étaient des AGN confirmés avec des décalages de 1.887 et 3.1905. Ces sources ont affiché des caractéristiques spectrales distinctes qui ont confirmé leur nature AGN.
Objet 1051264 - Trouvé au centre d'une galaxie en disque, cet AGN a montré une claire diminution de luminosité entre 2009 et 2012. Bien que la variation semble mineure, son apparence point-like constante suggère qu'il s'agit bien d'un AGN.
Objet 1052126 - Cet objet est un émetteur puissant avec des lignes spectrales d'ionisation élevée, confirmant sa nature AGN. Il a montré des variations de luminosité qui indiquent une activité significative.
Candidats Supernova
En plus des possibles AGN, on a identifié plusieurs candidats pour des supernovae, qui sont importantes pour comprendre les événements stellaires explosifs dans l'univers.
Objet 1402129 - Cette source, située près du bord d'une galaxie, semble avoir explosé récemment et est catégorisée comme un candidat supernova.
Objet 1402146 - Cet événement transitoire était visible dans notre imagerie, et bien qu'il manque d'une galaxie hôte claire, c'est probablement un événement astronomique significatif qui s'est produit entre les observations.
Objet 1051237 - Cet objet, un autre candidat supernova, a montré des signes de diminution, ce qui est cohérent avec le comportement des supernovae.
Regarder l'Univers Très Primitif
Notre recherche a aussi détecté quelques sources avec des décalages supérieurs à 6, ce qui les placerait dans l'ère de la réionisation. Cette période précoce de l'histoire cosmique est celle où l'univers est passé à un état où les étoiles et les galaxies sont devenues plus communes, et le rayonnement de ces objets a commencé à ioniser le gaz environnant.
Objet 1052123 - Cette source variable de haute signification a connu des changements de luminosité au fil des ans et se voit assigner un décalage photométrique, indiquant qu'elle est probablement un AGN.
Objet 1052156 - Cet objet a montré une luminosité variable dans des époques antérieures mais pas dans des plus récentes, indiquant des caractéristiques intrigantes qui méritent une enquête plus approfondie.
Objet 101159 - Une variable significative qui n'a été détectée que dans des imageries plus récentes, elle suggère la présence d'une source éventuellement à haut décalage vers le rouge.
Résumé et Directions Futures
Dans l'ensemble, nos trouvailles indiquent une abondance plus élevée de trous noirs supermassifs dans l'univers primordial que ce qui était estimé précédemment. La méthode de variabilité pour chercher des AGN ajoute un outil efficace et efficient à nos efforts d'investigation.
Pour approfondir cette étude, des échantillons plus grands d'AGN à haut décalage vers le rouge sont nécessaires pour améliorer la précision de nos mesures. Le travail futur impliquera de tirer parti des capacités du télescope spatial James Webb (JWST) pour des observations plus profondes des sources à haut décalage.
Avec des observations et analyses continues, on espère affiner notre compréhension de la formation des trous noirs supermassifs et du rôle qu'ils ont joué dans la formation de l'univers. Les insights de ces études continueront d'informer nos modèles d'évolution des galaxies et du développement de l'univers au fil du temps.
Titre: Glimmers in the Cosmic Dawn: A Census of the Youngest Supermassive Black Holes by Photometric Variability
Résumé: We report first results from a deep near infrared campaign with the Hubble Space Telescope to obtain late-epoch images of the Hubble Ultra-Deep Field (HUDF), 10-15 years after the first epoch data were obtained. The main objectives are to search for faint active galactic nuclei (AGN) at high redshifts by virtue of their photometric variability, and measure (or constrain) the comoving number density of supermassive black holes (SMBHs), n_{SMBH}, at early times. In this Letter we present an overview of the program and preliminary results concerning eight objects. Three variables are supernovae, two of which are apparently hostless with indeterminable redshifts, although one has previously been recorded at a z\approx 6 object precisely because of its transient nature. Two further objects are clear AGN at z= 2.0 and 3.2, based on morphology and/or infrared spectroscopy from JWST. Three variable targets are identified at z = 6-7, which are also likely AGN candidates. These sources provide a first measure of n_{SMBH} in the reionization epoch by photometric variability, which places a firm lower limit of 3 \times 10^{-4} cMpc^{-3}. After accounting for variability and luminosity incompleteness, we estimate n_{SMBH} \gtrsim 8 \times 10{-3} cMpc{-3}, which is the largest value so far reported at these redshifts. This SMBH abundance is also strikingly similar to estimates of n_{SMBH} in the local Universe. We discuss how these results test various theories for SMBH formation.
Auteurs: Matthew J. Hayes, Jonathan C. Tan, Richard S. Ellis, Alice R. Young, Vieri Cammelli, Jasbir Singh, Axel Runnholm, Aayush Saxena, Ragnhild Lunnan, Benjamin W. Keller, Pierluigi Monaco, Nicolas Laporte, Jens Melinder
Dernière mise à jour: 2024-07-16 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2403.16138
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2403.16138
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à arxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.