Nouvelle méthode pour étudier les niveaux d'énergie dans les particules
Une nouvelle façon d'analyser les niveaux d'énergie et les états dans les systèmes quantiques.
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Table des matières
Cet article parle d'une nouvelle façon d'étudier les Niveaux d'énergie dans un système de particules en utilisant une méthode appelée Groupe de Renormalisation Tensoriel combinée à une approche de matrice de transfert. Ce nouveau schéma nous aide à trouver les niveaux d'énergie et d'autres infos importantes sur les particules et leur comportement de manière structurée.
Les bases de la méthode
La nouvelle méthode commence par changer l'agencement du réseau tensoriel lié à un modèle de particule spécifique. Ce processus s'appelle le grossissement. Après ça, on crée une matrice appelée matrice de transfert à partir des tenseurs modifiés. Les valeurs propres de cette matrice de transfert nous aident à trouver les niveaux d'énergie qui nous intéressent.
Ensuite, on peut déterminer les propriétés de ces états d'énergie. Chaque état d'énergie a des Nombres quantiques spécifiques, qu'on peut découvrir en utilisant une règle basée sur la symétrie. Ça veut dire que certaines conditions doivent être remplies pour que ces nombres quantiques apparaissent. En utilisant les bonnes représentations de réseau tensoriel, on peut calculer les propriétés qu'on veut.
De plus, on peut aussi travailler sur la fonction d’onde de chaque état d'énergie. En examinant comment cette fonction d’onde change à différentes positions, on peut obtenir des infos sur le moment des états.
Modèle d'Ising en dimension d
Application auPour montrer comment cette nouvelle méthode fonctionne, on l'applique à un système connu sous le nom de modèle d'Ising en dimension d. Ce modèle est un exemple standard utilisé en physique pour comprendre les transitions de phase et les phénomènes critiques. Après avoir appliqué notre méthode de spectroscopie à ce modèle, on compare nos résultats avec des résultats exacts connus pour voir à quel point notre nouvelle approche est précise.
Les défis de l'étude des systèmes quantiques
Étudier les niveaux d'énergie et les propriétés dans des systèmes quantiques est crucial pour mieux comprendre ce qui se passe aux plus petites échelles de la nature. Dans certains domaines comme la chromodynamique quantique, les chercheurs se fient à des méthodes comme les simulations de Monte Carlo pour trouver les niveaux d'énergie. Cependant, cette méthode peut rencontrer des problèmes. Par exemple, elle nécessite souvent beaucoup de temps de calcul pour capturer précisément les niveaux d'énergie les plus bas. De plus, pour découvrir des infos sur les niveaux excités, il faut beaucoup de données statistiques pour compenser le bruit.
Étant donné ces difficultés, les chercheurs cherchent des méthodes alternatives qui peuvent fournir de meilleurs résultats sans ces problèmes. Une option prometteuse est la méthode de réseau tensoriel, qui peut être organisée en deux catégories : les formalismes hamiltoniens et lagrangiens.
Différences entre les deux formulations
L'approche hamiltonienne se concentre sur l'énergie et comment elle change, tandis que l'approche lagrangienne examine l'ensemble du système et sa dynamique au fil du temps. Dans le contexte du modèle d'Ising en dimension d, notre nouvelle approche s'inscrit dans le cadre lagrangien, et on vise à améliorer notre compréhension des niveaux d'énergie en utilisant cette méthode.
Comment fonctionne notre méthode
Notre nouveau schéma de spectroscopie commence avec le formalisme de la matrice de transfert. Cette approche a l'avantage de ne pas nécessiter de longs délais pour les calculs, contrairement à la méthode de Monte Carlo. Cependant, construire la matrice de transfert directement implique de travailler avec des matrices très grandes, ce qui est compliqué.
Pour gérer ça, on applique la méthode du groupe de renormalisation tensoriel. Cette méthode compresse l'information de la grande matrice, ce qui facilite la gestion. Plusieurs algorithmes existent pour ce processus de compression, mais on choisit la méthode du Groupe de Renormalisation Tensoriel d'Ordre Supérieur (HOTRG) en raison de sa précision et de sa capacité à fonctionner dans des dimensions supérieures.
Une fois qu'on a compressé les tenseurs, on peut à la fois trouver les niveaux d'énergie du système et identifier les nombres quantiques associés à chaque état propre d'énergie. En appliquant les propriétés de symétrie du système, on peut dériver une règle de sélection qui nous aide à déterminer les nombres quantiques.
Extraction des nombres quantiques
La règle de sélection est liée à l'élément de matrice d'un opérateur d'interpolation, qui est dérivé de la symétrie du système. Dans notre méthode, on doit calculer ces éléments de matrice efficacement. Ce calcul peut être fait en utilisant un réseau tensoriel d'impurité, un type spécial de réseau tensoriel qui inclut un facteur spécifique.
Après avoir calculé les éléments de matrice, on peut déterminer les nombres quantiques pour les états propres. Par exemple, on peut utiliser l'état fondamental comme point de référence. Si l'élément de matrice montre un comportement spécifique, on peut classifier les nombres quantiques des autres états en fonction de cette information.
Résultats pour le modèle d'Ising en dimension d
On applique notre nouvelle méthode au modèle d'Ising en dimension d et on compare les résultats avec des valeurs exactes connues. Nos résultats montrent qu'on peut déterminer avec succès les niveaux d'énergie et les nombres quantiques pour plusieurs états. Plus précisément, on obtient des résultats précis pour jusqu'à vingt niveaux d'énergie dans une phase désordonnée.
L'écart d'énergie le plus bas est particulièrement intéressant. On constate que la précision s'améliore autour des points critiques, ce qui contraste avec l'énergie libre. Cependant, à mesure que la taille du système augmente et qu'on passe à des états d'énergie plus élevés, les erreurs tendent à augmenter.
En termes de classification des nombres quantiques, on utilise un champ de spin unique pour travailler sur les nombres quantiques des états propres d'énergie. Grâce à notre méthode, on atteint jusqu'à vingt classifications précises basées sur les éléments de matrice et la règle de sélection. Cependant, la méthode a du mal avec les états excités plus élevés, ce qui rend la classification plus difficile.
Identification du moment
Un autre aspect essentiel est l'identification du moment de chaque état. On découvre que les fonctions d'onde des différents états propres peuvent être analysées en fonction de leur position. Cette information nous permet de tirer des conclusions sur leur moment.
Pour confirmer nos résultats, on calcule aussi les éléments de matrice liés aux champs de moment. En liant ces calculs avec les règles de sélection, on clarifie le processus d'identification du moment. Dans l'ensemble, les valeurs de moment calculées s'alignent bien avec les attentes des principes physiques.
Vérification de la relation Energie-Moment
Avec le moment identifié, on peut aussi étudier la relation entre l'énergie et le moment. On constate que les niveaux d'énergie pour certaines valeurs de moment se comportent comme prévu. Dans notre analyse, les versions continue et discrète de la relation de dispersion correspondent de près aux valeurs observées dans les simulations, notamment à des moments plus élevés.
Décalage de phase de diffusion
Pour comprendre les interactions entre les particules, on regarde aussi les canaux à deux particules. En étudiant les éléments de matrice pour des opérateurs à deux champs, on s'assure que le moment total reste cohérent entre les états. Cette analyse nous permet de déterminer les décalages de phase de diffusion à partir des résultats des calculs précédents.
Conclusion et futures directions
Pour résumer, notre nouveau schéma de spectroscopie qui emploie des méthodes de groupe de renormalisation tensoriel ainsi que l'approche de matrice de transfert montre un bon potentiel pour étudier les niveaux d'énergie dans les systèmes quantiques. L'application de cette méthode au modèle d'Ising en dimension d démontre son efficacité à déterminer les niveaux d'énergie, les nombres quantiques et les classifications de moment.
En regardant vers l'avenir, on vise à appliquer cette méthode à d'autres systèmes quantiques pour élargir son applicabilité et obtenir de nouvelles perspectives sur les comportements quantiques à travers divers modèles. Ce développement pourrait mener à une compréhension plus approfondie des phénomènes fondamentaux en physique et améliorer notre boîte à outils pour étudier des systèmes de particules complexes.
Titre: Spectroscopy with the tensor renormalization group method
Résumé: We present a spectroscopy scheme for the lattice field theory by using the tensor renormalization group method combining with the transfer matrix formalism. By using the scheme, we cannot only compute the energy spectrum for the lattice theory but also determine quantum numbers of the energy eigenstates. Furthermore, the wave function of the corresponding eigenstate can also be computed. The first step of the scheme is to coarse grain the tensor network of a given lattice model by using the higher order tensor renormalization group, and then after making a matrix corresponding to a transfer matrix from the coarse-grained tensors, its eigenvalues are evaluated to extract the energy spectrum. Second, the quantum number of the eigenstates can be identified by a selection rule that requires to compute matrix elements of an associated insertion operator. The matrix elements can be represented by an impurity tensor network and computed by the coarse-graining scheme. Moreover, we can compute the wave function of the energy eigenstate by putting the impurity tensor at each point in space direction of the network. Additionally, the momentum of the eigenstate can also be identified by computing appropriate matrix elements represented by the tensor network. As a demonstration of the new scheme, we show the spectroscopy of the $(1+1)$d Ising model and compare it with exact results. We also present a scattering phase shift obtained from two-particle state energy using L\"uscher's formula.
Auteurs: Fathiyya Izzatun Az-zahra, Shinji Takeda, Takeshi Yamazaki
Dernière mise à jour: 2024-08-28 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2404.15666
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2404.15666
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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