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Étudier les amas de galaxies autour du quasar J0100

Des recherches montrent un regroupement de galaxies autour du quasar brillant J0100.

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On regarde la zone autour d'un quasar super lumineux appelé J0100. Ce quasar est important parce qu'il a un énorme trou noir en son centre. Les scientifiques pensent que ce genre de Quasars pourrait nous aider à comprendre comment les galaxies se regroupent dans l'univers jeune.

Notre étude se concentre sur la recherche de galaxies autour de J0100. Les quasars comme J0100 sont censés exister dans des régions où beaucoup de galaxies se regroupent. En examinant cette zone de près, on peut mieux comprendre comment ces galaxies se sont formées et comment elles s'influencent les unes les autres.

On a rassemblé des images provenant de différents télescopes pour voir combien de galaxies on pouvait trouver autour de J0100. Avec des caméras à champ large, on a observé la zone dans différentes bandes de lumière. On a réussi à identifier un total de 23 galaxies candidates, appelées Lyman Break Galaxies (LBGs). Ces galaxies sont particulièrement intéressantes parce qu'on pense qu'elles forment des étoiles à un rythme élevé et qu'elles sont situées plus loin dans l'univers.

Pour avoir une idée de combien de galaxies existent normalement dans une zone similaire sans quasar, on a utilisé des données d'un champ de galaxies beaucoup plus grand connu sous le nom de champ COSMOS. Ça nous a donné un chiffre de base pour comparer avec le nombre observé autour de J0100. On s'est rendu compte que le nombre de galaxies autour de J0100 était beaucoup plus élevé que dans un champ typique, ce qui indique un regroupement galactique autour de ce quasar.

Quasars et trous noirs

Les quasars sont des objets incroyablement brillants alimentés par des trous noirs massifs. Ce sont certains des objets les plus lumineux de l'univers. Le quasar J0100 est particulièrement notable parce qu'il a le plus gros trou noir connu à sa distance, ce qui en fait un objet crucial à étudier.

Les scientifiques utilisent les quasars dans des zones d'espace à haut décalage vers le rouge pour en apprendre davantage sur l'univers primitif. On pense qu'ils nous montrent comment les trous noirs se sont formés et ont grandi lors des premiers milliards d'années après le Big Bang. C'est un sujet fascinant parce que ça remet en question ce qu'on sait sur la vitesse à laquelle les trous noirs peuvent grandir et comment ils sont liés aux galaxies.

L'importance des Amas de galaxies

Les amas de galaxies et leurs formes primitives, appelées protoclusters, nous aident à comprendre la structure de l'univers. En étudiant ces amas, on obtient un aperçu des processus qui ont formé les galaxies et de la façon dont elles continuent à interagir entre elles au fil du temps.

On pense que les amas se forment dans des régions où la gravité attire plus de matière ensemble. À mesure que les galaxies se regroupent dans ces zones, elles peuvent partager du gaz et d'autres matériaux, influençant la formation d'étoiles. Cette interaction pourrait aussi créer des régions de l'espace où de nombreuses galaxies existent proches les unes des autres.

Recherches précédentes sur les quasars

Beaucoup d'études ont cherché des amas de galaxies autour des quasars. Certaines ont eu du succès, tandis que d'autres n'ont pas vu de regroupement significatif. Cette variabilité pourrait être due à différentes méthodes d'observation ou à la zone limitée que certaines études ont couvertes.

C'est essentiel de regarder des zones plus larges autour des quasars pour voir si elles coïncident avec des amas. Les études précédentes montrent des résultats mitigés, certaines rapportant des concentrations plus élevées de galaxies tandis que d'autres trouvent peu de preuves de regroupement.

Nos observations

Dans notre recherche, on a collecté des données en utilisant deux télescopes : le Large Binocular Telescope et le Canada-France-Hawaii Telescope. Les données comprenaient des images prises dans différentes bandes lumineuses pour nous aider à trouver des LBGs.

En analysant soigneusement les données, on a identifié 23 candidats LBG dans le champ de J0100. Étant donné la zone qu'on a regardée, on a prédit qu'on s'attendrait normalement à environ 4,6 LBGs. Ça veut dire que la Densité des galaxies qu'on a trouvées indique une zone concentrée autour de J0100.

Analyse des images

Observer les galaxies de cette manière est complexe. On a utilisé des sélections de couleurs spécifiques, s'assurant de filtrer les objets qui n'étaient pas de vraies galaxies, comme des étoiles ou des artefacts du processus d'imagerie. C'était crucial pour s'assurer qu'on comptait des vraies galaxies.

En utilisant des diagrammes de couleur, on pouvait distinguer entre de vrais LBGs et d'autres sources. Ça impliquait des inspections visuelles des candidats identifiés pour retirer toute source non-galaxie restante.

Après le filtrage, on a confirmé 23 candidats LBG fiables et 8 qui étaient moins certains.

Mesurer la densité

Pour comprendre l'importance de nos découvertes, on a comparé le champ J0100 au champ COSMOS. En faisant ça, on a pu voir combien de galaxies apparaissent généralement dans une zone de taille similaire sans l'influence d'un quasar.

La densité des galaxies observée autour de J0100 était significativement plus élevée, montrant une surdensité de galaxies autour de ce quasar. Cette découverte soutient l'idée que les quasars se trouvent effectivement dans des régions avec plus de galaxies que la moyenne.

Distribution spatiale

La distribution des candidats LBG identifiés n'était pas aléatoire. Ils étaient principalement situés dans une zone, suggérant une structure autour de J0100. Fait intéressant, on a trouvé qu'il n'y avait pas de candidats près du quasar lui-même, ce qui pourrait indiquer que l'énergie puissante du quasar pourrait affecter la formation d'étoiles à proximité.

Analyse de corrélation

Pour analyser davantage le regroupement des galaxies, on a calculé une fonction de corrélation. Ça aide à quantifier comment les galaxies sont regroupées, fournissant un aperçu des motifs naturels de leur distribution.

En comparant le regroupement des candidats LBG à des distributions aléatoires de galaxies et d'étoiles, on a trouvé une forte corrélation parmi les LBGs. Ça suggère qu'ils font probablement partie de la même structure plutôt que d'être simplement une disposition aléatoire.

À l'avenir

Les résultats de notre recherche montrent le potentiel de J0100 en tant que point d'intérêt significatif pour comprendre la formation et l'évolution des galaxies. Pour confirmer nos découvertes et mieux comprendre la véritable nature de ces galaxies, on recommande de réaliser des observations spectroscopiques de suivi.

Ces tests aideront à déterminer les décalages vers le rouge des galaxies candidates, confirmant si elles font effectivement partie de la structure entourant J0100.

Conclusion

En résumé, nos observations autour du quasar ultralumineux J0100 révèlent une concentration significative de galaxies Lyman Break, indiquant que ce quasar est entouré d'une zone de densité galactique accrue. Les découvertes pointent vers une région excitante de l'univers où un trou noir massif interagit avec son environnement, influençant probablement la formation et le regroupement des galaxies.

En liant les structures observées aux idées de protoclusters et de formation des galaxies, on peut obtenir une vue plus claire de l'univers primitif et des relations complexes entre les quasars et les galaxies. La poursuite de l'étude de ces régions élargira notre compréhension du cosmos et des processus qui le façonnent.

Source originale

Titre: Large Scale Overdensity of Lyman Break Galaxies Around the z=6.3 Ultraluminous Quasar J0100+2802

Résumé: We study the environment of the z=6.33 ultraluminous quasar SDSS J010013.02+280225.8 (J0100) to understand its association with large-scale structure. Theoretical models propose high-redshift quasars as markers of galaxy overdensities residing in the most massive dark matter halos (DMHs) in the early universe. J0100 is an ultraluminous quasar with the most massive black hole known at z>6, suggesting a high likelihood of residing in a massive DMH. We present wide-field ($\sim$522 square arcminute) imaging in the r-, i-, and z-bands from the Large Binocular Camera on the Large Binocular Telescope, with Y- and J-band imaging from the Wide-field Infrared Camera on the Canada-France-Hawaii Telescope, centered on J0100. Applying color selections, we identify 23 objects as i-droput Lyman Break Galaxy (LBG) candidates in the J0100 field. We use the deep photometric catalog in the 1.27 square degree COSMOS field to calculate the density of LBGs in a blank field, and to estimate the selection completeness and purity. The observed surface density of LBG candidates in the J0100 field corresponds to a galaxy overdensity of $\delta$=4 (at 8.4$\sigma$). This large-scale overdensity suggests that the $\sim$ 22 square arcminute overdensity found by Kashino et al. using JWST data extends out to much larger scales. We calculate the angular auto-correlation function of the candidates and find a positive correlation on $\lesssim$ 10 arcminute scales as well as evidence of asymmetries in their spatial distribution, further suggesting a direct detection of large-scale structure around the ultra-luminous quasar J0100.

Auteurs: Maria Pudoka, Feige Wang, Xiaohui Fan, Jinyi Yang, Jaclyn Champagne, Victoria Jones, Fuyan Bian, Zheng Cai, Linhua Jiang, Dezi Liu, Xue-Bing Wu

Dernière mise à jour: 2024-05-06 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2405.03781

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2405.03781

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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