Nouveaux défauts dans le silicium : un bond quantique
Des chercheurs ont identifié des défauts de type T dans le silicium pour des applications quantiques avancées.
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Table des matières
- Vue d'ensemble des défauts type T Center
- À la recherche de nouveaux défauts
- Caractéristiques des défauts type T Center
- Propriétés optiques des défauts type T Center
- Comparaison avec les défauts existants
- Synthèse et stabilité des défauts type T Center
- Défis et directions futures
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
La technologie quantique est un domaine d'étude qui a le potentiel de changer notre façon de gérer les tâches liées à la communication, la détection et le calcul. Dans ce domaine, les qubits servent de blocs de construction pour les systèmes quantiques. Les chercheurs ont examiné divers types de systèmes physiques pour les qubits. Des exemples incluent les points quantiques et les pièges pour ions. Un autre groupe intéressant est celui des Défauts quantiques qu'on peut trouver dans des matériaux comme le silicium.
Le silicium est attrayant pour les applications quantiques grâce à sa technologie bien établie dans l'électronique et ses propriétés favorables pour les états de spin. Parmi les différents types de défauts dans le silicium, le centre vacance-nitrogène (NV) a été largement étudié. Cependant, il a certaines limitations, comme des incohérences dans les performances et des défis dans la fabrication. Du coup, beaucoup de chercheurs cherchent de nouveaux types de défauts quantiques dans le silicium qui pourraient offrir de meilleures performances.
Vue d'ensemble des défauts type T Center
Dans des recherches récentes, des scientifiques ont identifié une nouvelle classe de défauts dans le silicium qui ressemblent à un défaut connu appelé le centre T. Ces nouveaux défauts consistent en un élément du groupe III lié au carbone et situé dans un emplacement de silicium. Ils ressemblent en structure et en fonction au centre T, avec des propriétés électroniques qui pourraient les rendre utiles pour diverses applications.
Le centre T (composé de deux atomes de carbone et d'un atome d'Hydrogène) a montré un potentiel en tant qu'émetteur de photons uniques. Ça signifie qu'il peut libérer de la lumière de manière très contrôlée, ce qui est essentiel pour les applications quantiques. Les découvertes récentes indiquent que les défauts ressemblant au centre T pourraient aussi émettre de la lumière efficacement et pourraient même offrir des caractéristiques améliorées par rapport au centre T original.
À la recherche de nouveaux défauts
Pour trouver de nouveaux défauts quantiques, les chercheurs ont utilisé une approche de dépistage computationnel à haut débit. Cela impliquait d'analyser une grande base de données de plus de 22 000 défauts chargés dans le silicium. En explorant ces défauts de manière systématique, les scientifiques ont identifié des candidats qui pourraient servir d'interfaces efficace spin-photon. Ces interfaces sont cruciales pour les technologies quantiques, car elles permettent de mapper l'information quantique sur la lumière.
Le processus a commencé par la création d'une base de données de divers défauts, y compris des défauts de substitution et interstitiels. Chaque défaut a été évalué pour son potentiel à émettre de la lumière dans le domaine des télécommunications et à fournir des états paramagnétiques stables. Les résultats ont indiqué qu'un certain nombre de nouvelles configurations pourraient servir d'émetteurs quantiques efficaces.
Caractéristiques des défauts type T Center
Les nouveaux défauts qui ressemblent au centre T partagent plusieurs caractéristiques importantes. Ils montrent un état fondamental doublet, ce qui est essentiel pour les fonctionnalités dans les opérations quantiques. En plus, ces défauts ont été observés émettant de la lumière dans le spectre des télécommunications, ce qui les rend adaptés aux technologies de communication.
Certains défauts ressemblant au centre T sont similaires en structure électronique au centre T original, mais ils montrent aussi de meilleures performances, comme des durées radiatives plus longues ou des rendements d'Émission plus élevés. Ça en fait un domaine captivant pour de futures explorations.
Propriétés optiques des défauts type T Center
Pour évaluer les performances optiques de ces nouveaux défauts, les chercheurs ont réalisé des calculs détaillés. Ils se sont concentrés sur des propriétés comme la ligne zéro-phonon (ZPL), ce qui est important pour comprendre comment et quand ces défauts émettent de la lumière.
La ZPL indique la différence d'énergie entre les états excités et fondamentaux. Les chercheurs ont trouvé que tous les défauts identifiés ressemblant au centre T émettent de la lumière dans la région proche infrarouge, avec des longueurs d'onde particulièrement utiles pour les télécommunications. Par exemple, certaines configurations comme B-C émettent avec une énergie ZPL proche de celle du centre T, tandis que d'autres, comme Al-C, présentent des énergies différentes mais montrent toujours du potentiel.
En plus, les chercheurs ont examiné le moment dipolaire de transition, un facteur crucial pour comprendre l'efficacité de l'émission lumineuse. Les résultats ont montré que certains défauts avaient un moment dipolaire de transition plus élevé que le centre T, suggérant une plus grande brillance.
Comparaison avec les défauts existants
Les observations expérimentales de défauts dans le silicium sont documentées depuis des années. Des études récentes ont fourni des preuves que certains des défauts nouvellement identifiés avaient déjà été créés en laboratoire. Par exemple, les complexes Al-C et Ga-C ont été liés à des rapports antérieurs, correspondant étroitement aux niveaux d'énergie prévus.
Essentiellement, cette correspondance entre les prédictions théoriques et les résultats expérimentaux suggère que les nouveaux défauts ressemblant au centre T pourraient exister et être utilisés dans des applications pratiques. C'est une confirmation importante de leur potentiel d'utilité.
Synthèse et stabilité des défauts type T Center
Comprendre comment synthétiser ces nouveaux défauts est essentiel. La recherche suggère qu'un processus en deux étapes pourrait être le plus efficace. Cela consiste d'abord à créer des versions hydrogénées des défauts ressemblant au centre T, puis à les déshydrogéner pour former des configurations plus stables.
La stabilité de ces défauts est influencée par le potentiel chimique de l'hydrogène. En gérant la quantité d'hydrogène dans l'environnement pendant le processus de synthèse, les scientifiques peuvent favoriser la formation des défauts souhaités. Cette méthode pourrait permettre un taux de production plus élevé, rendant ces défauts plus accessibles pour la recherche et l'application.
Défis et directions futures
Bien que les découvertes soient prometteuses, des défis subsistent. Un domaine de préoccupation est la synthèse d'éléments du groupe III plus lourds, qui peuvent montrer des difficultés à produire des défauts stables. Cela pourrait entraver la création fiable de certains des nouveaux défauts proposés dans un laboratoire.
De plus, il est important de réaliser des preuves expérimentales supplémentaires pour valider les prédictions computationnelles. Plus d'études sont nécessaires pour explorer toute la gamme des défauts ressemblant au centre T et leurs comportements, y compris leur utilisation potentielle dans les réseaux quantiques et le calcul.
Conclusion
En résumé, la découverte des défauts ressemblant au centre T dans le silicium ouvre une nouvelle voie dans la technologie quantique. Leur capacité à émettre de la lumière efficacement et leurs propriétés électroniques favorables en font de forts candidats pour des applications en science de l'information quantique. À mesure que les chercheurs continuent d'étudier et de développer ces défauts, ils ont le potentiel de contribuer significativement à l'évolution des technologies quantiques, améliorant nos capacités futures en communication et en calcul. Les études en cours seront essentielles pour réaliser leur plein potentiel.
Titre: Discovery of T center-like quantum defects in silicon
Résumé: Quantum technologies would benefit from the development of high performance quantum defects acting as single-photon emitters or spin-photon interface. Finding such a quantum defect in silicon is especially appealing in view of its favorable spin bath and high processability. While some color centers in silicon have been emerging in quantum applications, there is still a need to search and develop new high performance quantum emitters. Searching a high-throughput computational database of more than 22,000 charged complex defects in silicon, we identify a series of defects formed by a group III element combined with carbon ((A-C)$\rm _{Si}$ with A=B,Al,Ga,In,Tl) and substituting on a silicon site. These defects are analogous structurally, electronically and chemically to the well-known T center in silicon ((C-C-H)$\rm_{Si}$) and their optical properties are mainly driven by an unpaired electron in a carbon $p$ orbital. They all emit in the telecom and some of these color centers show improved properties compared to the T center in terms of computed radiative lifetime or emission efficiency. We also show that the synthesis of hydrogenated T center-like defects followed by a dehydrogenation annealing step could be an efficient way of synthesis. All the T center-like defects show a higher symmetry than the T center making them easier to align with magnetic fields. Our work motivates further studies on the synthesis and control of this new family of quantum defects, and also demonstrates the use of high-throughput computational screening to detect new complex quantum defects.
Auteurs: Yihuang Xiong, Jiongzhi Zheng, Shay McBride, Xueyue Zhang, Sinéad M. Griffin, Geoffroy Hautier
Dernière mise à jour: 2024-05-08 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2405.05165
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2405.05165
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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Liens de référence
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