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Analyser la formation d'étoiles dans NGC628

Cette étude révèle des infos sur les taux de formation d'étoiles dans la galaxie NGC628.

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Formation des étoilesFormation des étoilesdans NGC628les taux de formation des étoiles.Une étude révèle de nouvelles infos sur
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Le Taux de formation d'étoiles (SFR) est une mesure clé qui nous aide à suivre comment les galaxies grandissent au fil du temps. C'est super important pour comprendre le cycle de vie des galaxies. Beaucoup de scientifiques ont étudié comment mesurer le SFR en utilisant divers types d'énergie provenant de différentes sources lumineuses. Ça inclut des observations sur une large gamme de longueurs d'onde, des rayons X aux ondes radio.

Pour mesurer le SFR, on utilise souvent une méthode qui implique la luminosité. La luminosité fait référence à la quantité totale de lumière émise par une source. L'objectif est de s'assurer que les Luminosités qu'on utilise proviennent surtout des étoiles qui ont des durées de vie alignées avec les échelles de temps du SFR, généralement autour de 100 millions d'années pour les galaxies. Les étoiles massives, surtout les étoiles de type O, sont indicatives parce qu'elles ont des durées de vie plus courtes, de moins de 10 millions d'années. Cependant, d'autres sources de lumière peuvent contribuer aux luminosités, compliquant ainsi les mesures du SFR.

Un défi majeur se pose lorsqu'on utilise les émissions infrarouges pour évaluer les SFR, car il n'y a Pas de lien direct entre la lumière visible de ces étoiles et les émissions infrarouges. Différentes études ont essayé de traiter les complexités impliquées, particulièrement sur la façon dont la poussière affecte les mesures dans les longueurs d'onde infrarouges.

Objectifs de l'Étude

Cette étude vise à analyser les indicateurs de SFR dans NGC628, une galaxie spiral voisine, en combinant de nouvelles observations du télescope spatial James Webb (JWST) et des données plus anciennes du télescope spatial Hubble (HST). On se concentre sur une longueur d'onde infrarouge moyen spécifique, 21 μm, qu'on va évaluer par rapport à la ligne de recombinaison de l'hydrogène, Pa.

Observations et Traitement des Données

Pour comprendre la formation d'étoiles dans NGC628, on va utiliser une combinaison de nouvelles données du JWST et de données archivées existantes du HST. Les observations ciblent la ligne d'émission de Pa et l'Émission de poussière à 21 μm.

Les nouvelles images du JWST sont essentielles pour analyser la formation d'étoiles à petite échelle-spécifiquement à environ 120 parsecs. À cette échelle, on regarde des régions compactes de formation d'étoiles, ou régions HII, qui sont des zones où de nouvelles étoiles se forment activement.

NGC628 : Une Galaxie Adaptée à l'Étude

NGC628 est un excellent candidat pour cette étude grâce à sa proximité, l'abondance de régions de formation d'étoiles et son faible angle d'inclinaison. Les caractéristiques de la galaxie nous permettent de mesurer le SFR de manière plus précise. Elle se situe entre 8,6 et 10,2 millions de parsecs, avec un taux de formation stellaire global estimé à environ 3,2 millions de masses solaires par an. La composition chimique, particulièrement son abondance en oxygène, est proche des niveaux solaires, ce qui simplifie notre analyse puisque les variations de métallicité n'ont peut-être pas besoin d'être prises en compte de manière significative.

Méthodologie : Identification des Régions d'Intérêt

En utilisant des critères spécifiques, on identifie 143 régions compactes dans NGC628 qui émettent à la fois dans les longueurs d'onde de Pa et de 21 μm. Les régions sont sélectionnées en fonction de diverses conditions, y compris la proximité les unes des autres et leur luminosité, pour s'assurer qu'elles sont probablement des zones de formation d'étoiles. Elles doivent aussi respecter des seuils de détection spécifiques pour garantir l'exactitude des mesures.

Collecte et Analyse des Données

Après avoir identifié ces régions, on mesure la lumière émise dans différents filtres correspondant à différentes longueurs d'onde. Pour garantir des résultats précis, les émissions de fonds sont soustraites pour se concentrer uniquement sur la lumière provenant de nos régions cibles.

Résultats : Tendances et Modèles

L'analyse révèle une relation étroite entre l'émission à 21 μm et les émissions des lignes nébuleuses. Cette relation indique que les deux émissions sont liées aux processus de formation d'étoiles.

L'étude trouve que la corrélation entre les émissions à 21 μm et les émissions de Pa est presque linéaire. Cela soutient l'idée que plus d'étoiles se forment, plus les émissions infrarouges correspondantes augmentent, reflétant le SFR dans ces zones.

Défis dans la Mesure des SFR

Un défi clé dans la mesure précise des SFR réside dans l'influence de la poussière, qui peut obscurcir la lumière et impacter les mesures. Le degré de cette obscuration varie selon l'emplacement et doit être pris en compte dans le processus de calibration.

Implications pour les Recherches Futures

Les résultats aident à améliorer les modèles existants qui relient les émissions infrarouges et les taux de formation d'étoiles. En établissant une nouvelle calibration pour les indicateurs de SFR, on peut renforcer notre compréhension de la façon dont les galaxies évoluent et se développent au fil du temps.

Cette étude souligne aussi le besoin d'une approche plus globale pour rassembler des données sur différentes galaxies. En élargissant la recherche, on peut tester les résultats et contribuer à une compréhension plus nuancée de la formation d'étoiles dans l'univers.

Conclusion

En résumé, cette recherche sur NGC628 fournit des aperçus importants sur la calibration des indicateurs de SFR. L'étude a des implications pour notre compréhension de comment les galaxies grandissent et forment des étoiles au fil du temps cosmique. Avec l'avènement de nouvelles technologies d'observation, les études futures pourront explorer davantage les complexités de la formation d'étoiles dans différents types de galaxies.

Avec les avancées en cours et de nouvelles données, on a hâte de peaufiner nos méthodes de calibration et d'améliorer notre compréhension du processus de formation des étoiles à travers l'univers.

Source originale

Titre: Feedback in Emerging Extragalactic Star Clusters (JWST--FEAST): Calibration of Star Formation Rates in the Mid-Infrared with NGC 628

Résumé: New JWST near-infrared imaging of the nearby galaxy NGC 628 from the Cycle 1 program JWST-FEAST is combined with archival JWST mid-infrared imaging to calibrate the 21 $\mu$m emission as a star formation rate indicator (SFR) at $\sim$120 pc scales. The Pa$\alpha$ ($\lambda$1.8756 $\mu$m) hydrogen recombination emission line targeted by FEAST provides a reference SFR indicator that is relatively insensitive to dust attenuation, as demonstrated by combining this tracer with the HST H$\alpha$ imaging. Our analysis is restricted to regions that appear compact in nebular line emission and are sufficiently bright to mitigate effects of both age and stochastic sampling of the stellar initial mass function. We find that the 21 $\mu$m emission closely correlates with the nebular line emission, with a power-law with exponent=1.07$\pm$0.01, in agreement with past results. We calibrate a hybrid SFR indicator using a combination of H$\alpha$ and 24 $\mu$m (extrapolated from 21 $\mu$m) tracers and derive the proportionality constant between the two tracers $b=0.095\pm0.007$, which is $\sim$ 3-5 times larger than previous derivations using large regions/entire galaxies. We model these discrepancies as an increasing contribution to the dust heating by progressively older stellar populations for increasing spatial scales, in agreement with earlier findings that star formation is hierarchically distributed in galaxies. Thus, use of hybrid SFR indicators requires prior knowledge of the mean age of the stellar populations dominating the dust heating, which makes their application uncertain. Conversely, non-linear calibrations of SFRs from L(24) alone are more robust, with a factor $\lesssim$2.5 variation across the entire range of L(24) luminosities from HII regions to galaxies.

Auteurs: Daniela Calzetti, Angela Adamo, Sean T. Linden, Benjamin Gregg, Mark R. Krumholz, Varun Bajaj, Arjan Bik, Michele Cignoni, Matteo Correnti, Bruce Elmegreen, Helena Faustino Vieira, John S. Gallagher, Kathryn Grasha, Robert A. Gutermuth, Kelsey E. Johnson, Matteo Messa, Jens Melinder, Goran Ostlin, Alex Pedrini, Elena Sabbi, Linda J. Smith, Monica Tosi

Dernière mise à jour: 2024-06-03 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2406.01831

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2406.01831

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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