Nouvelles infos sur l'énergie de désintégration du technétium et les neutrinos
Des découvertes récentes sur l'énergie de désintégration du technétium éclairent sur les neutrinos.
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Table des matières
- C'est quoi la capture d'électrons ?
- Pourquoi mesurer l'énergie de désintégration ?
- Le setup de l'expérience
- Comment ça marche la mesure
- Importance des résultats
- Le rôle des neutrinos
- Techniques de mesure de la masse des neutrinos
- Implications futures
- Approches théoriques
- Importance de la collaboration
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Cet article parle de la mesure récente de l'énergie libérée dans le processus de Capture d'électrons des atomes de Technétium (Tc). C'est important parce que ça peut aider les scientifiques à en apprendre plus sur les Neutrinos, ces petites particules qui jouent un rôle de ouf dans l'univers.
C'est quoi la capture d'électrons ?
La capture d'électrons, c'est un type de désintégration où un noyau atomique capture un de ses propres électrons. Ce processus transforme un proton en neutron, ce qui donne naissance à un nouvel atome. Pour le Technétium, quand il subit une capture d'électrons, il se transforme en Molybdène (Mo). L'énergie libérée dans ce processus s'appelle l'Énergie de désintégration ou la valeur de désintégration.
Pourquoi mesurer l'énergie de désintégration ?
Mesurer l'énergie de désintégration est important pour plusieurs raisons. D'abord, ça peut donner des indications sur les propriétés des neutrinos. On sait que les neutrinos ont une masse, mais déterminer leur masse exacte, c'est un vrai défi. L'énergie de désintégration peut influencer les calculs concernant la masse des neutrinos, ce qui est super important pour comprendre divers phénomènes cosmiques.
Le setup de l'expérience
Les mesures ont été faites avec un appareil appelé spectromètre de masse à piège de Penning double. Cet appareil aide les scientifiques à capturer des ions (particules chargées) et à mesurer leurs masses de manière super précise. Le setup spécifique utilisé dans cette expérience se trouvait dans un établissement qui se concentre sur les isotopes, qui sont des variantes d'éléments chimiques.
Pour créer des ions de Technétium pour l'expérience, on a bombardé une cible de Molybdène naturel avec des protons en utilisant un cyclotron, qui est un type d'accélérateur de particules. Les ions résultants ont été collectés et préparés pour la mesure dans le piège de Penning.
Comment ça marche la mesure
Dans le piège de Penning, les ions sont maintenus en place grâce à de puissants champs magnétiques. Cette méthode permet aux chercheurs d'isoler efficacement les ions de Technétium. Ensuite, ils ont utilisé une technique appelée résonance cyclotronique par image de phase pour déterminer la masse des ions avec précision.
Ils ont mesuré la fréquence cyclotronique, qui est la fréquence à laquelle les ions se déplacent dans un champ magnétique. En comparant les fréquences du Technétium et de son produit de désintégration, le Molybdène, ils ont pu calculer l'énergie de désintégration. Le résultat final pour l'énergie de désintégration a été trouvé à 1695,92 keV avec un niveau de précision très élevé.
Importance des résultats
Les résultats de cette mesure fournissent des informations cruciales concernant le processus de désintégration du Technétium. Ça a montré que la désintégration a un niveau de précision environ 37 fois meilleur que les mesures précédentes. Cette précision améliorée aide à étudier les caractéristiques du processus de capture d'électrons et comment ça se relie aux neutrinos.
Le rôle des neutrinos
Les neutrinos sont des particules fondamentales très légères qui interagissent rarement avec la matière. Ils sont produits dans les réactions nucléaires, comme celles du soleil, et lors des processus de désintégration radioactive. Comprendre leur masse est crucial parce que ça peut éclaircir divers aspects de la physique, y compris la structure de l'univers.
Les mesures de l'énergie de désintégration peuvent aider les scientifiques dans des expériences axées sur la détermination de la masse des neutrinos. Les expériences d'oscillation des neutrinos ont montré qu'au moins deux types de neutrinos ont une masse, mais ces études ne peuvent pas déterminer l'échelle de masse exacte.
Techniques de mesure de la masse des neutrinos
Il y a plusieurs expériences en cours pour mesurer la masse absolue des neutrinos. Une de ces expériences est l'expérience KATRIN sur le tritium. Elle vise à mesurer la masse de l'électron-antineutrino avec une haute sensibilité. Une autre technique implique l'utilisation de la spectroscopie d'émission de radiation cyclotronique (CRES), qui se concentre sur la mesure du spectre de fin de désintégration du tritium.
Ces expériences s'appuient sur des mesures précises et des modèles théoriques pour tirer des conclusions sur la masse des neutrinos. Les résultats récents concernant l'énergie de désintégration du Technétium peuvent apporter des données précieuses à ce domaine.
Implications futures
Avec la mesure précise de l'énergie de désintégration du Technétium, les chercheurs peuvent maintenant se concentrer sur les transitions vers des états excités du Molybdène qui pourraient être utiles pour d'autres expériences de détermination de la masse des neutrinos. Les données peuvent être utilisées pour identifier quelles transitions pourraient offrir des aperçus précieux sur les propriétés des neutrinos.
Cette recherche fait partie d'un effort plus large pour trouver des isotopes qui ont des conditions favorables pour ces mesures. Les conditions qui rendent ces isotopes idéaux pour étudier les neutrinos comprennent des énergies de désintégration faibles et des niveaux d'énergie spécifiques.
Approches théoriques
En plus des mesures expérimentales, les modèles théoriques jouent un rôle crucial dans la prédiction des propriétés de désintégration et la compréhension des processus impliqués. Deux principales méthodes théoriques sont souvent utilisées : la méthode atomique de Dirac-Hartree-Fock-Slater et le modèle de coquille nucléaire.
Ces méthodes aident à prédire comment l'énergie est répartie pendant le processus de capture d'électrons et combien de temps les isotopes vont vivre avant de désintégrer. Elles prennent aussi en compte les corrections qui apparaissent pendant le processus de désintégration, ce qui peut améliorer le taux de désintégration.
Importance de la collaboration
Le travail sur l'énergie de désintégration du Technétium fait partie d'un effort collaboratif entre diverses institutions et groupes de recherche à travers le monde. Chaque groupe apporte son expertise et ses ressources, contribuant à une meilleure compréhension de la physique fondamentale.
Les découvertes sont un pas en avant pour solidifier nos connaissances sur les neutrinos et offrent une voie pour de futures recherches. Des mesures précises nécessitent un travail d'équipe significatif, des compétences techniques et une technologie avancée.
Conclusion
La mesure de l'énergie de désintégration par capture d'électrons du Technétium représente un avancement significatif dans notre compréhension des processus nucléaires et leurs implications pour la physique des neutrinos. En fournissant une valeur de désintégration très précise, cette recherche ouvre de nouvelles portes pour des études futures visant à déterminer la masse des neutrinos.
Alors que les scientifiques continuent de peaufiner leurs techniques et d'explorer de nouvelles possibilités, les informations tirées du Technétium pourraient aider à répondre à certaines des questions les plus profondes en physique. La quête continue pour comprendre les neutrinos est vitale pour une compréhension plus large de l'univers et de ses lois fondamentales.
Titre: High-precision measurements of the atomic mass and electron-capture decay $Q$ value of $^{95}$Tc
Résumé: A direct measurement of the ground-state-to-ground-state electron-capture decay $Q$ value of $^{95}$Tc has been performed utilizing the double Penning trap mass spectrometer JYFLTRAP. The $Q$ value was determined to be 1695.92(13) keV by taking advantage of the high resolving power of the phase-imaging ion-cyclotron-resonance technique to resolve the low-lying isomeric state of $^{95}$Tc (excitation energy of 38.910(40) keV) from the ground state. The mass excess of $^{95}$Tc was measured to be $-$86015.95(18) keV/c$^2$, exhibiting a precision of about 28 times higher and in agreement with the value from the newest Atomic Mass Evaluation (AME2020). Combined with the nuclear energy-level data for the decay-daughter $^{95}$Mo, two potential ultra-low $Q$-value transitions are identified for future long-term neutrino-mass determination experiments. The atomic self-consistent many-electron Dirac--Hartree--Fock--Slater method and the nuclear shell model have been used to predict the partial half-lives and energy-release distributions for the two transitions. The dominant correction terms related to those processes are considered, including the exchange and overlap corrections, and the shake-up and shake-off effects. The normalized distribution of the released energy in the electron-capture decay of $^{95}$Tc to excited states of $^{95}$Mo is compared to that of $^{163}$Ho currently being used for electron-neutrino-mass determination.
Auteurs: Zhuang Ge, Tommi Eronen, Vasile Alin Sevestrean, Ovidiu Niţescu, Sabin Stoica, Marlom Ramalho, Jouni Suhonen, Antoine de Roubin, Dmitrii Nesterenko, Anu Kankainen, Pauline Ascher, Samuel Ayet San Andres, Olga Beliuskina, Pierre Delahaye, Mathieu Flayol, Mathias Gerbaux, Stéphane Grévy, Marjut Hukkanen, Arthur Jaries, Ari Jokinen, Audric Husson, Daid Kahl, Joel Kostensalo, Jenni Kotila, Iain Moore, Stylianos Nikas, Marek Stryjczyk, Ville Virtanen
Dernière mise à jour: 2024-06-07 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2406.05273
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2406.05273
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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