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Virus et interactions avec l'hôte : Ce qu'on sait

Des recherches montrent comment différents hôtes réagissent aux infections virales.

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Les virus peuvent passer d'une espèce à une autre, ce qui peut entraîner des épidémies chez les humains et les animaux. Ce processus où un virus change d'hôte est pas facile à prédire ou à contrôler. Des exemples récents incluent le virus de la grippe aviaire, H5N1, qui s'est répandu de manière inattendue chez le bétail domestique, montrant de nouveaux comportements et de nouvelles voies de transmission. Les scientifiques veulent savoir à quel point ils peuvent prédire les caractéristiques de nouvelles infections en se basant sur les nombreux virus et espèces hôtes différents dans la nature. En étudiant les schémas d'interaction entre hôtes et virus, les chercheurs peuvent développer de meilleures méthodes pour anticiper quand de nouveaux virus pourraient émerger.

Schémas d'infection virale

Une découverte constante dans les études sur les infections virales, c'est que la relation évolutive entre les hôtes compte. Ça veut dire que la proximité entre différentes espèces peut expliquer les différences dans la façon dont les virus les infectent. Par exemple, plus la distance augmente entre l'hôte d'origine et le nouvel hôte, moins les virus sont efficaces pour infecter ce nouvel hôte. Ça peut signifier des niveaux de réplication plus bas, plus de chances de nuire à l'hôte, et moins de capacité à se propager à d'autres hôtes.

Une autre idée importante, c'est que les hôtes proches tendent à offrir des environnements similaires aux virus, ce qui conduit à des schémas d'infection similaires. Cependant, même si on peut voir ces tendances, c'est flou comment la Susceptibilité des hôtes à un virus se relie à leur susceptibilité à d'autres virus.

Les scientifiques pensent que si les hôtes partagent des caractéristiques génétiques qui influencent comment les virus les affectent, ils pourraient aussi montrer des schémas de susceptibilité similaires à travers différents virus. Mais tous les virus n'infectent pas tous les hôtes de la même manière. Certains virus ont des façons spécifiques d'entrer dans les cellules hôtes qui pourraient leur permettre d'infecter une plus grande variété d'espèces, mais ils doivent toujours se répliquer à l'intérieur de ces hôtes, ce qui peut varier.

Réponses immunitaires et susceptibilité aux virus

En étudiant comment différentes espèces réagissent aux virus, on se rend compte que les réponses immunitaires peuvent différer, ce qui mène à des niveaux différents de susceptibilité aux virus. La plupart de ce qu'on sait sur l'immunité antivirale vient d'études sur la Drosophile, Drosophila melanogaster. Les chercheurs ont trouvé plusieurs voies immunitaires importantes qui aident à combattre les virus. Ça inclut la voie d'interférence ARN et plusieurs autres voies de signalisation. Les virus évoluent souvent des moyens pour supprimer ces réponses immunitaires, et l'efficacité de cette suppression peut varier d'un hôte à l'autre.

Fait intéressant, certains gènes chez les hôtes offrent une immunité spécifique contre certains virus. Par exemple, des variations dans certains gènes peuvent avoir un grand impact sur la susceptibilité d'un hôte à des virus spécifiques. Comme la drosophile a à la fois des réponses immunitaires générales et spécifiques, les chercheurs s'attendent à voir des Corrélations positives entre les virus dans la manière dont ils affectent différents hôtes. Des études précédentes ont montré qu'il y a en effet des corrélations positives en termes de susceptibilité parmi certains virus.

Recherche sur Drosophila et les virus

Pour mieux comprendre comment les virus interagissent avec différents hôtes, les chercheurs ont récemment étudié 35 espèces de Drosophilidae, en se concentrant sur 11 isolats viraux de différentes familles. Cette étude visait à voir comment la susceptibilité à différents virus variait parmi ces espèces hôtes. En examinant les changements dans la charge virale, les scientifiques pouvaient évaluer comment différents virus se répliquaient chez divers hôtes.

Les résultats ont montré une variation significative dans la capacité de chaque virus à persister et se répliquer dans les espèces hôtes. La plupart des virus ont montré des schémas phylogénétiques qui expliquaient les variations dans la façon dont ils infectaient différentes espèces. En d'autres termes, les hôtes étroitement liés avaient des réponses similaires aux infections virales.

Corrélations positives entre les virus

En comparant comment différents virus infectaient la même espèce, les chercheurs ont trouvé que la plupart des estimations de corrélations entre les virus étaient positives. Ça suggère que si un hôte résiste à un virus, il est probablement résistant à d'autres aussi. Fait intéressant, aucune corrélation négative n'a été trouvée, indiquant qu'une résistance accrue à un virus ne se faisait pas au détriment de la résistance à un autre.

Une découverte spécifique concernait le groupe des Dicistrovirus, qui inclut deux virus étudiés, le virus C de Drosophila (DCV) et le virus de paralysie des criquets (CrPV). Ils ont montré de fortes corrélations positives, suggérant qu'ils ont des schémas d'infection similaires en raison de leurs similarités génétiques.

Différences dans les corrélations virales

L'étude s'est également penchée sur la manière dont la force des corrélations variait entre les virus appartenant à la même famille ou espèce par rapport à ceux de familles différentes. Les plus fortes corrélations se sont vues quand on comparait des virus au sein de la même espèce, tandis que des corrélations plus faibles ont été trouvées parmi des virus de différentes familles. Ça signifie que les virus étroitement liés tendent à partager des schémas de susceptibilité plus similaires.

Cependant, même parmi les virus éloignés, certaines corrélations positives ont été observées. Par exemple, de fortes corrélations positives entre certains isolats de Dicistrovirus et d'autres virus non-Dicistrovirus ont été notées, suggérant des similarités fonctionnelles dans leur interaction avec les systèmes immunitaires de leurs hôtes.

Implications pour la prédiction des virus

Les résultats de cette étude soulignent que la plupart des corrélations en termes de susceptibilité aux virus sont positives, mettant en lumière que, à mesure que les systèmes immunitaires de la drosophile évoluent, ils ne semblent pas être contraints par des compromis qui réduisent la résistance à un virus tout en l'augmentant pour un autre. Ce manque de corrélations négatives suggère que les réponses immunitaires de ces insectes pourraient fonctionner ensemble plutôt qu'en opposition.

Ces résultats ont des implications importantes pour comprendre comment les virus se propagent et comment ils pourraient s'adapter à de nouveaux hôtes. Pour prédire comment les virus émergents pourraient se comporter, les scientifiques peuvent utiliser les interactions connues de virus apparentés avec les espèces hôtes comme référence. Cependant, ça peut devenir plus compliqué quand les virus comparés ne sont pas étroitement liés.

Conclusions

Cette recherche fournit des aperçus précieux sur la façon dont les espèces hôtes réagissent à différents virus et souligne l'importance des relations évolutives. À mesure que les scientifiques continuent d'étudier ces phénomènes, ils peuvent développer de meilleurs modèles pour prédire le comportement viral et l'émergence chez de nouveaux hôtes. Comprendre les interactions entre hôtes et virus sera crucial pour gérer les menaces pour la santé publique posées par les maladies zoonotiques. Les résultats suggèrent que les schémas trouvés dans les interactions hôtes-virus peuvent aider à informer des stratégies pour anticiper et contrôler de nouvelles épidémies virales.

Source originale

Titre: Positive correlations in susceptibility to a diverse panel of viruses across host species

Résumé: Our ability to predict the emergence of novel viruses relies on there being generalisable patterns in the susceptibilities of hosts to novel infections. Studies investigating variation in susceptibility among host species have consistently shown that closely related hosts share similar susceptibilities to a given virus. However, the extent to which such phylogenetic patterns of susceptibility are correlated amongst diverse sets of viruses is unclear. Here, we investigate phylogenetic correlations in susceptibility among Drosophilidae hosts to a panel of eleven different invertebrate viruses, comprising seven unique virus species, six unique families, and both RNA and DNA viruses. The susceptibility of hosts to each pair of viruses tested was either positively correlated across host species or did not show evidence of correlation. No negative correlations, indicative of evolutionary trade-offs in host susceptibility to different viruses, were detected between any virus pairs. The strength of correlations were generally higher in viruses of the same species and family, consistent with virus phylogenetic patterns in host infectivity. Our results suggest that generalised host susceptibility can result in positive correlations, even between highly diverged viruses, while specialised interactions with individual viruses cause a stepwise decrease in correlation strength between viruses from the within-species, to the within-family, to the across-family level.

Auteurs: Ryan M Imrie, M. A. Wallace, B. Longdon

Dernière mise à jour: 2024-10-13 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.09.617458

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.09.617458.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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