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# Physique# Physique quantique

Défis des quasiparticules dans les circuits de calcul quantique

Les quasi-particules perturbent les circuits supraconducteurs, ce qui affecte la performance de l'informatique quantique.

José Alberto Nava Aquino, Rogério de Sousa

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Table des matières

Les circuits supraconducteurs sont au cœur de l'informatique quantique. Ils profitent des propriétés uniques des supraconducteurs, qui conduisent l'électricité sans résistance dans certaines conditions. Cependant, en travaillant avec ces circuits, les scientifiques ont découvert un problème : la présence de Quasiparticules. Ces quasiparticules sont des excitations qui apparaissent dans les supraconducteurs quand les paires d'électrons se séparent. Elles peuvent interférer avec le fonctionnement des qubits supraconducteurs, qui sont les éléments de base des ordinateurs quantiques.

Le Rôle des Quasiparticules

Les quasiparticules existent à des densités plus élevées que prévu, surtout à basse température. Cette densité plus élevée peut perturber le bon fonctionnement des circuits supraconducteurs. Quand ces quasiparticules se déplacent à travers des connexions appelées jonctions de Josephson, elles provoquent des pertes d'énergie et contribuent à un phénomène appelé décohérence. La décohérence rend difficile le maintien de l'état quantique fragile nécessaire pour un calcul quantique efficace.

Quand on parle de quasiparticules dans un état hors d'équilibre, on fait référence à une situation où leur densité n'est pas celle qu'on attendrait si elles étaient simplement en équilibre thermique avec leur environnement. Au lieu de ça, elles peuvent rester à des densités plus élevées à cause de diverses influences externes comme la lumière parasites ou le rayonnement. Cet excès peut poser de sérieux défis à la performance des qubits supraconducteurs.

Mécanismes de Perte de Quasiparticules

Un aspect important des quasiparticules est leur capacité à induire des pertes d'énergie. On peut penser à ça comme à une perte ohmique, un terme utilisé pour décrire la perte d'énergie qui se produit dans les circuits électriques à cause d'éléments résistifs. Dans les fils supraconducteurs, les quasiparticules peuvent causer du Bruit de charge et de flux, ce qui affecte la performance des qubits.

Des considérations théoriques récentes suggèrent que les quasiparticules peuvent créer du bruit même quand elles sont loin des jonctions. Ce bruit peut être plus important que celui causé par d'autres mécanismes connus dans les circuits supraconducteurs, comme la perte diélectrique due à des défauts dans des matériaux appelés systèmes à deux niveaux.

Bruit de Charge et Ses Effets

Pour comprendre l'impact des quasiparticules, il faut voir comment elles contribuent au bruit de charge. Le bruit de charge est une forme de bruit électrique qui peut affecter la performance des circuits. Alors que les quasiparticules existent et se déplacent dans les fils supraconducteurs, elles peuvent créer des fluctuations dans la charge électrique. Ces fluctuations peuvent mener à des variations indésirables dans le fonctionnement des qubits supraconducteurs.

Les recherches montrent que la contribution au bruit de charge des quasiparticules peut être significativement plus grande que celle des défauts dans le matériau. Ça veut dire qu'une petite augmentation des densités de quasiparticules peut entraîner une augmentation substantielle du bruit de charge, ce qui en fait un facteur crucial à considérer dans la conception de circuits supraconducteurs.

Bruit de flux et Ses Conséquences

En plus du bruit de charge, les quasiparticules peuvent aussi induire du bruit de flux. Cette forme de bruit provient des fluctuations dans les champs magnétiques à l'intérieur d'un circuit. Quand les quasiparticules se déplacent, elles peuvent créer des fluctuations de courant dans les fils qu'elles habitent, ce qui génère à son tour des fluctuations de flux magnétique.

Le niveau de bruit de flux peut varier en fonction de la fréquence. À basse fréquence, le bruit de flux tend à augmenter de manière logarithmique, apparaissant presque constant sur une gamme de fréquences. Ce comportement peut compliquer les efforts pour isoler différentes sources de bruit dans les circuits supraconducteurs.

Faire Face au Défi des Quasiparticules

Les scientifiques ont proposé plusieurs méthodes pour réduire l'impact des quasiparticules dans les circuits supraconducteurs. Une approche consiste à concevoir les circuits d'une manière qui minimise le passage des quasiparticules à travers les jonctions. Ça aide à réduire les principaux mécanismes de perte d'énergie et de décohérence associés aux quasiparticules.

Cependant, cette stratégie n'élimine pas complètement les risques posés par les quasiparticules résidant dans les fils eux-mêmes. La recherche met en lumière que le bruit des quasiparticules dans les fils peut être une source universellement significative de perte et de décohérence. Ça indique qu'il faut continuer à étudier les effets des quasiparticules et à développer des méthodes pour stabiliser la performance des qubits supraconducteurs.

Implications pour l'Informatique Quantique

Les implications de ces découvertes sont énormes pour l'avenir de l'informatique quantique. Alors que les chercheurs s'efforcent de construire des ordinateurs quantiques pratiques et évolutifs, comprendre et gérer le comportement des quasiparticules est crucial. Le bruit résultant des quasiparticules peut entraver la fiabilité des opérations quantiques et limiter la performance des qubits.

Dans certaines conditions, la présence de ces quasiparticules peut être tellement significative qu'elle éclipse d'autres sources de bruit, dégradant potentiellement la performance de circuits quantiques avancés. Pour atteindre une informatique quantique robuste, des techniques sont nécessaires pour réduire les densités de quasiparticules et contrôler leurs effets sur le bruit de charge et de flux.

Directions Futures

Le corpus de recherche croissant sur les quasiparticules dans les circuits supraconducteurs souligne la nécessité d'une exploration continue. Les futures études pourraient se concentrer sur les domaines suivants :

  1. Améliorations des Matériaux : Développer de meilleurs matériaux supraconducteurs qui sont moins sensibles à la génération de quasiparticules et au bruit associé peut aider à stabiliser les opérations des qubits.

  2. Innovations en Conception de Circuits : Explorer de nouvelles architectures de circuits qui minimisent la présence et l'impact des quasiparticules sera essentiel pour réduire le bruit.

  3. Techniques de Mesure Avancées : Pour mieux quantifier les effets des quasiparticules, les chercheurs peuvent développer des protocoles de mesure plus précis qui peuvent isoler et caractériser différents types de bruit dans les circuits supraconducteurs.

  4. Modèles Théoriques : Continuer à affiner les modèles théoriques qui prédisent le comportement des quasiparticules peut aider les scientifiques à concevoir des stratégies pour atténuer leurs effets sur la performance des qubits.

Conclusion

En résumé, les quasiparticules présentent un défi majeur pour les circuits supraconducteurs utilisés en informatique quantique. Leur haute densité et le bruit de charge et de flux qui leur est associé peuvent nuire à la performance des qubits, ce qui rend essentiel de comprendre leur comportement. En s'attaquant aux défis posés par les quasiparticules grâce à des matériaux améliorés, des conceptions de circuits et des techniques de mesure, les chercheurs visent à libérer tout le potentiel de l'informatique quantique. Alors que ce domaine continue d'évoluer, gérer les effets des quasiparticules sera crucial pour réaliser des technologies quantiques pratiques et efficaces.

Source originale

Titre: Charge and Flux Noise from Nonequilibrium Quasiparticle Energy Distributions in Superconducting Qubits and Resonators

Résumé: The quasiparticle density observed in low-temperature superconducting circuits is several orders of magnitude larger than the value expected at thermal equilibrium. The tunneling of this excess of quasiparticles across Josephson junctions is recognized as one of the main loss and decoherence mechanisms in superconducting qubits. Here we propose an additional loss mechanism arising from nonequilibrium quasiparticle densities: Ohmic loss due to quasiparticles residing in superconducting wires away from the junctions. Our theory leverages the recent experimental demonstration that the excess quasiparticles are in quasiequilibrium [T. Connolly et al., Phys. Rev. Lett. $\textbf{132}$, 217001 (2024)] and uses a generalized fluctuation-dissipation theorem to predict the amount of charge and flux noise generated by them. We show that the resulting contribution to qubit and resonator energy relaxation rate $1/T_1$ can be larger than the one due to amorphous two-level systems and comparable to the contribution from quasipaticle-tunneling. We also discuss the flux noise associated to charge noise fluctuations. For quasiparticles in quasiequilibrium the associated flux noise is logarithmic-in-frequency, giving rise to a "nearly white" contribution that is comparable to the flux noise observed in experiments. This contrasts to amorphous two-level systems, whose associated flux noise is shown to be superOhmic. In conclusion, wire-resident quasiparticles are a universal source of loss and decoherence even when the quasiparticles are far away from Josephson junctions.

Auteurs: José Alberto Nava Aquino, Rogério de Sousa

Dernière mise à jour: 2024-12-11 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2407.21177

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2407.21177

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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