Étoiles massives et leurs énormes éruptions
Étude des étoiles massives révélant les effets des éruptions géantes sur leur évolution.
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Table des matières
Les étoiles massives sont super importantes pour comprendre la formation et la structure de l'univers. Leur grande masse aide à créer des éléments lourds, ce qui entraîne des phénomènes comme les supernovae, les étoiles à neutrons et les trous noirs. L'évolution de ces étoiles est influencée par des trucs comme leur composition chimique, leur vitesse de rotation et la Perte de masse.
Les étoiles massives ont des vents puissants qui soufflent une grande partie de leur masse. Ces vents interagissent aussi avec l'espace environnant, l'enrichissant et aidant à former de nouvelles étoiles. Parmi elles, les Variables Bleues Lumineuses (LBVs) sont un groupe unique qui a du mal à comprendre leur avenir. Elles peuvent perdre de la masse à des taux rapides et connaître des événements appelés Éruptions Géantes (GEs), où leur Luminosité peut augmenter pendant des mois ou des années. Par exemple, Eta Carinae a eu une éruption géante dans les années 1800, perdant une quantité significative de masse pendant l'événement.
Les éruptions géantes peuvent parfois troubler les observateurs parce qu'elles peuvent ressembler à des supernovae, d'où des termes comme "imposteurs de supernovae". Un des exemples les plus déroutants est SN 2009ip, qui a eu plusieurs éruptions pensées pour potentiellement se terminer par une énorme explosion.
Les LBVs approchent d'une limite connue sous le nom de limite d'Eddington, ce qui les rend instables et sujettes à la perte de masse pendant les GEs. Ces éruptions peuvent éjecter du matériel et créer des structures visibles autour de l'étoile. Le fait que les LBVs deviennent plus brillantes peut aussi être dû à un phénomène appelé variabilité S Doradus, influencé par le vent et l’opacité de l’hélium dans les couches extérieures de l'étoile.
Il existe plusieurs théories pour expliquer les éruptions LBV. Cela inclut l’instabilité dans les couches extérieures de l’étoile, la perte de masse rapide et les dépôts d'énergie au plus profond de l'étoile. Certaines éruptions peuvent aussi venir d'interactions avec des étoiles compagnons dans des systèmes binaires.
Une question clé est de savoir ce qui arrive à la structure d'une étoile massive pendant une GE et comment cela affecte son avenir. Certaines études ont simulé des GEs en utilisant différentes méthodes, trouvant des variations dans la luminosité et le rayon en fonction des taux de perte de masse et des ajustements d'énergie.
Dans ce travail, nous visons à simuler une GE dans une étoile massive et à étudier les changements qui en résultent. Nous allons analyser comment l'étoile évolue pendant l'éruption et sa récupération après.
Méthode de Modélisation
On simule une étoile massive non rotative avec un logiciel appelé MESA. Notre approche inclut l’introduction d'une perte de masse épisodique dans les couches extérieures de l'étoile. Les paramètres de notre étoile, comme sa masse initiale et sa composition chimique, sont réglés sur des valeurs standards utilisées dans des études précédentes.
D'abord, on laisse l'étoile évoluer normalement jusqu'à ce qu'elle atteigne une certaine température. À ce moment-là, on simule une GE en retirant rapidement de la masse des couches extérieures. Ce processus dure 20 ans et entraîne des changements significatifs dans la structure et la luminosité de l'étoile.
Pour comprendre les effets de la perte de masse, on va suivre l’évolution de l’étoile sur un diagramme qui montre sa température et sa luminosité au fil du temps. En faisant ça, on peut comparer le comportement des étoiles qui connaissent des GEs avec celles qui n’en connaissent pas.
Simulations et Résultats
Le chemin de l'étoile sur le diagramme sera tracé à la fois pendant une période calme (sans GE) et pendant une éruption. Pendant la phase calme, l'étoile évoluera progressivement vers des températures plus fraîches. En revanche, pendant la GE, elle connaîtra à la fois expansion et contraction. Au début, en perdant de la masse, l'étoile s'étend, mais ensuite elle commence à se contracter alors que la perte de masse crée des différences dans la distribution d'énergie et de température.
On surveillera la luminosité et la température de l'étoile pendant les deux phases. Pendant la phase de GE, on s'attend à voir une montée rapide de la luminosité suivie d'une chute significative alors que l'étoile perd de la masse et de l'énergie interne.
Éruptions Géantes
La simulation inclut un événement de perte de masse induite qui imite une GE. À partir d'une température spécifique, on retire de la masse à un rythme élevé pendant 20 ans. Cette perte dramatique modifie la structure de l'étoile, entraînant des changements notables dans sa température et sa luminosité.
L’étoile s’étend d’abord, révélant des couches internes plus chaudes, ce qui pousse l'étoile vers une région plus chaude sur le diagramme. Pendant ce temps, la luminosité de l'étoile atteint un pic avant de chuter brutalement à cause de la perte de masse et d'énergie.
Les paramètres concernant l'état de l'étoile nous aident à comprendre comment la perte de masse affecte l'équilibre entre la génération d'énergie et la perte d'énergie. L'évolution de l'étoile pendant cette période montre à quel point la gestion de l'énergie est importante pour maintenir la stabilité.
Comportement Stellaire Pendant une GE
Alors que l'étoile subit une GE, elle connaît des changements rapides. Les couches extérieures sont expulsées, et la température près de la surface peut augmenter momentanément, mais au final, la luminosité globale va baisser à cause de la perte de masse.
Notre étude vise à comprendre comment l'étoile fait la transition entre ces états. Elle révélera que pendant la perte de masse, la température et la densité restent relativement stables dans le noyau, même si les couches extérieures sont perdues. Cette observation est importante pour saisir comment ces étoiles massives fonctionnent sous pression.
Récupération Après une Éruption Géante
Après avoir subi une GE, l'étoile continuera d'évoluer. On va surveiller sa récupération pendant plusieurs années. L'étoile pourrait prendre des milliers d'années pour revenir à un état similaire à celui qu'elle avait avant l'éruption.
Pendant cette période, les couches extérieures de l'étoile vont s'ajuster, et les conditions à sa surface vont évoluer à mesure qu'elle retrouve lentement son équilibre. On va analyser comment les changements de masse et d'énergie affectent les propriétés de l'étoile au fil du temps.
Conclusion
Notre simulation vise à améliorer la compréhension des étoiles massives qui subissent des GEs. En retirant de la masse de ces étoiles, on peut étudier les effets physiques de ces éruptions. Cette recherche met en lumière l'impact de la perte de masse sur l'évolution d'une étoile et comment les étoiles se remettent de tels événements.
À travers cette étude, on espère contribuer à des insights précieux sur le cycle de vie des étoiles massives et le rôle des GEs dans la formation de leur avenir. Les résultats pourraient aussi aider à clarifier les conditions menant à de telles éruptions et leurs implications pour l'univers en général.
Titre: Giant Eruptions in Massive Stars and their Effect on the Stellar Structure
Résumé: Giant eruptions (GE) in Luminous blue variables (LBVs) are years to decades-long episodes of enhanced mass loss from the outer layers of the star during which the star undergoes major changes in its physical and observed properties. We use the \textsc{mesa} stellar evolution code to model the evolution of a $70~M_{\odot}$ star that undergoes a GE. We let the star evolve to the termination of the main sequence (MS) and when it reaches $T\simeq 19\,400 $ K we emulate a GE by removing mass from its outer layers, at a rate of $0.15~ M_{\odot}~\rm yr^{-1}$ for 20 years. As mass is being lost, the star contracts and releases a substantial amount of gravitational energy. The star undergoes an initial $\simeq 3$ days of expansion followed by years of contraction. During that time the star tries to reach an equilibrium state and as a result of loss in gravitational energy, its luminosity drops about one order of magnitude. As the GE terminates, we let the star continue to evolve without any further mass loss and track its recovery as it regains its equilibrium by adjusting its internal structure. After $\simeq 87$ years it reaches a state very close to the one where the GE was first initiated. We suggest that at this point another GE or a cycle of GEs may occur.
Auteurs: Bhawna Mukhija, Amit Kashi
Dernière mise à jour: 2024-08-03 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2408.01718
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2408.01718
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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