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# Biologie# Microbiologie

Le rôle du cuivre dans la lutte contre les infections utérines chez les juments

Enquête sur le potentiel du cuivre dans la lutte contre les infections dans la santé reproductive des juments.

Carlos Gradil, Amelia Jennette, Klaus Becker, Teresa Haire, Carolynne Joone, Miranda Leibstein, Lisa Minter

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La résistance antimicrobienne, ou RAM pour faire court, c'est un gros souci chez les gens et les animaux. C'est un peu comme quand ta chanson préférée reste dans ta tête et que tu peux pas t'en défaire. La RAM est un signe qu'il faut qu'on fasse plus attention à la santé des humains et des animaux. Les nouveaux antibiotiques prennent un temps fou à être développés, et même là, ils ne fonctionnent que pendant un temps avant que les microbes commencent à y résister. Donc, on doit trouver des façons malignes de traiter les infections sans médicaments.

Ce problème est super important pour les chevaux, surtout pour les juments, qui sont des chevaux femelles. Leurs organes reproducteurs peuvent facilement se faire infecter par divers microbes. Parfois, les bonnes bactéries qui traînent normalement dans le vagin et le col de l'utérus décident de partir en balade vers l'utérus et de foutre le bazar.

Un Petit Fun Historique avec le Cuivre

Tu savais que les anciens Égyptiens étaient les premiers à remarquer que le cuivre peut tuer les microbes déjà en 2600 avant J.-C.? C'est vrai ! Le cuivre, c'est pas juste pour faire de jolis bijoux, ça peut vraiment aider à garder les surfaces propres et à réduire les microbes. Des recherches ont montré que le cuivre peut décimer des bactéries, des champignons et même certains virus. Une des bactéries contre lesquelles le cuivre est efficace, c'est le fameux Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline.

Comment le cuivre fait-il sa magie ? Il interagit avec les microbes, menant à leur mort en s'attaquant à leurs membranes cellulaires et à leur matériel génétique important. Le cuivre crée même des substances puissantes qui peuvent éradiquer les microbes, comme le peroxyde d'hydrogène et les radicaux hydroxyles.

Cuivre et Dispositifs Intra-utérins (DIU)

Maintenant, parlons de l'autre incroyable exploit du cuivre : les DIU en cuivre pour les femmes. Ces dispositifs peuvent rester en place pendant 10 à 12 ans sans causer de problèmes. Et devine quoi ? Ils peuvent même aider à contrôler les infections à levures. Quand les femmes utilisent ces DIU en cuivre, leur corps peut gérer une petite quantité de cuivre qui est libérée dans l'utérus sans en subir les effets néfastes.

En fait, un type de DIU en cuivre, appelé le cuivre T-380A, a montré des niveaux de cuivre variant de 3,9 à 19,1 microgrammes par millilitre avec le temps. Le cuivre qui est libéré n'est pas sous une forme toxique ; il forme plutôt des complexes qui sont plus sûrs.

Le Défi des Infections à Levures chez les Juments

Chez les juments, les infections à levures sont un souci pénible aussi, représentant environ 1 à 5 % des cas d'infections utérines. Ces infections peuvent être dures à traiter, et c'est là que le cuivre revient sur le devant de la scène. Les scientifiques étudient la possibilité d'utiliser de petits dispositifs en cuivre, appelés CuiUPODs, pour aider à gérer ces infections chez les juments. Lors de certains tests préliminaires, on a constaté que les niveaux de cuivre dans le liquide utérin des juments avec ces dispositifs variaient de 0,16 à 0,198 microgrammes par millilitre.

Le but principal d'une récente étude était de voir si ces pods de cuivre pouvaient aider à combattre les infections dans l'utérus lorsque les juments étaient exposées à une bactérie commune connue sous le nom de Streptococcus equi subsp. zooepidemicus.

Le Début de l'Étude : Les Juments

Pour cette étude, six juments de différentes races ont été sélectionnées. Elles étaient toutes en bonne santé, sauf une qui a testé positive pour E. coli. Ces juments avaient environ 14 ans en moyenne, ce qui est comme la foule des quadragénaires chez les chevaux. La recherche a été approuvée par un comité qui s'assure que les animaux sont traités éthiquement, donc aucun cheval n'a été blessé au cours du processus.

C'est Quoi un CuiUPOD ?

Alors c'est quoi un CuiUPOD ? C'est un dispositif intra-utérin spécial composé de trois unités magnétiques. Elles peuvent rester simples ou être couvertes d'hormones ou d'éléments antimicrobiens. L'idée, c'est que ces unités peuvent aider à contrôler les mauvaises bactéries dans l'utérus.

Les juments avaient leur utérus monitoré pour voir ce qui se passait. Des mesures ont été prises pour vérifier la santé de l'utérus, les niveaux de progestérone (une hormone), et pour voir si les CuiUPODs fonctionnaient comme prévu.

Garder un Œil sur les Juments

Sur trois mois, les juments ont été vérifiées régulièrement. Les scientifiques regardaient comment allaient les systèmes reproducteurs des juments et si les CuiUPODs étaient efficaces. Ils vérifiaient aussi les signes d'infection, qui peuvent apparaître sous forme de liquide supplémentaire dans l'utérus.

Les juments ont été examinées avant le début de l’étude. Elles avaient toutes l'air bien, et les vétérinaires s'assuraient que tout semblait correct. Chaque jument a aussi reçu un petit coup de pouce pour rester calme pendant les contrôles.

Le Défi Bactérien

Le Jour 0, les scientifiques ont introduit 100 000 unités formant colonie de la bactérie Streptococcus dans les utérus des juments. Ça a été fait pour voir si les CuiUPODs pouvaient aider à traiter ou prévenir des infections qui pourraient survenir. Les chevaux ont eu un peu de temps après cette inoculation pour voir s'ils pouvaient éliminer les bactéries eux-mêmes avant que les chercheurs ne se plongent vraiment dans les détails de l'étude.

Surveillance de la Santé des Juments

Tous les 30 jours, les juments subissaient des tests pour vérifier l'inflammation et les infections. On prélevait du sang pour vérifier les niveaux de progestérone, et des échantillons étaient pris de leurs utérus pour des tests de culture. Les vétérinaires cherchaient des signes d'infection pendant ces contrôles, utilisant la technologie d'échographie pour bien voir à l'intérieur.

Adoucir le Coup des Bactéries

Les chercheurs voulaient aussi voir comment les bactéries réagissaient lorsqu'elles étaient exposées au cuivre. Ils ont mis en place des échantillons pour tester l'efficacité des CuiUPODs à prévenir la croissance bactérienne.

Parlons des Résultats

Après l'insertion des CuiUPODs, les juments étaient surveillées pour plusieurs indicateurs d'infection. Une jument, qui avait une infection naturelle, a montré que la présence d'un CuiUPOD aidait à contrôler l'infection au fil du temps.

À la fin de l'étude, certaines juments avaient montré des améliorations dans leurs biopsies, suggérant que le cuivre pourrait jouer un rôle important dans le maintien de leur santé utérine.

Quel Futur pour le Cuivre dans la Santé des Juments ?

Cette étude limitée donne quelques indices intéressants sur le potentiel du cuivre à aider les chevaux avec des infections utérines. Même si les résultats initiaux sont prometteurs, il y a encore beaucoup à apprendre. Les études futures pourraient examiner l'utilisation de concentrations plus élevées de cuivre et comparer son efficacité à d'autres dispositifs.

En conclusion, le cuivre montre un potentiel excitant pour garder les juments en bonne santé. Si ces dispositifs en cuivre peuvent vraiment aider à lutter contre les infections, alors on pourrait bien voir un avenir meilleur pour les juments et beaucoup moins de tracas avec les bactéries tenaces. Donc, un grand cheers à la puissance du cuivre, et espérons voir plus de chevaux en bonne santé !

Source originale

Titre: The Testing of Copper Intrauterine Devices to Mitigate Uterine Infections in Mares: A Preliminary Study

Résumé: This preliminary study evaluated the effectiveness of a novel hormone- and drug-free copper intrauterine device POD (CuiUPOD) with one to three copper-coated magnetic units in controlling Streptococcus equi subsp. zooepidemicus in seven intrauterine-inoculated mares. Initially, one unit was inserted into each mare and animals were followed weekly with trans-rectal ultrasonography, blood progesterone assay, uterine swabs for cytology and microbial culture, uterine specimens for biopsy, and trans-abdominal detection of the CuiUPOD using a handheld magnetic detector or a cell phone compass. Infection persisted after a CuiUPOD with one magnetic unit was inserted, but subsided shortly after two additional magnetic units were added. By day 60, at device removal, and after a 30-day exposure to copper, none of the mares presented with clinical signs of infection. On a scale of I-III (I, IIA, IIB, III), with I representing a healthy uterus, endometrial biopsies at the time of CuiUPOD removal, showed improved biopsy scores in two of seven mares (29%; p < 0.05). The in vivo experiments, complemented by an in vitro experiment, demonstrated a time- (24-96 hours) and dose-dependent response to Cu: three CuiUPODs - OD readings = 0.538; two CuiUPODs - OD = 0.513; and one CuiUPOD - OD = 0.452. As the concentration of copper increased, so did the antimicrobial effect. These findings suggest a promising use for the one-time application of a CuiUPOD with two or three magnetic units to mitigate uterine infections in mares. Simple SummaryOnly a limited number of antimicrobials are effective against most resistant bacteria. Several studies have demonstrated the biocidal effect of copper on bacteria, fungi, and viruses. Copper-containing intrauterine devices provide a non-pharmacological solution to prevent and treat uterine infections in equids. This preliminary study provides evidence of the antimicrobial properties of copper both in vivo and in vitro and explores its possible application in mare reproductive practice. A 30-day intrauterine exposure to copper showed no clinical signs of infection with a common bacterium in horses - Streptococcus equi subsp. zooepidemicus - in intrauterine-inoculated mares. As the concentration of copper increased, so did the antimicrobial effect. Copper intrauterine devices show promise in mitigating uterine infections in mares.

Auteurs: Carlos Gradil, Amelia Jennette, Klaus Becker, Teresa Haire, Carolynne Joone, Miranda Leibstein, Lisa Minter

Dernière mise à jour: 2024-11-01 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.11.01.621471

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.11.01.621471.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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