Le déclin des insectes et les solutions pour l'agriculture
Les populations d'insectes sont en baisse, ce qui affecte les écosystèmes et la production alimentaire. Les solutions incluent des pratiques agricoles variées.
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Les insectes sont partout, et ils représentent environ 80 % des espèces animales sur notre planète. Ça fait un bon paquet de petites bêtes ! Récemment, les scientifiques ont remarqué que les populations d'insectes sont en chute libre, et c'est vraiment inquiétant. Cette baisse soulève de grosses préoccupations parce que les insectes jouent des rôles cruciaux dans la nature, que ce soit pour polliniser les plantes, décomposer les déchets ou maintenir les chaînes alimentaires. Si les insectes continuent de disparaître, ça pourrait avoir de sérieuses conséquences pour nos écosystèmes et, au final, pour nous, les humains.
Qu'est-ce qui se passe avec les insectes ?
Partout dans le monde, les chercheurs ont trouvé des preuves solides que le nombre d'insectes terrestres est en train de diminuer. Des études montrent que les espèces d'insectes, qu'elles soient communes ou rares, ne s'en sortent pas bien, ce qui entraîne moins d'espèces au total et des changements dans les types d'insectes que l'on voit. Dans certaines régions, le poids total des insectes a chuté de 75 % en seulement 30 ans ! On estime qu'en 2100, 40 % des espèces d'insectes pourraient disparaître. C'est flippant, car les insectes sont essentiels à notre production alimentaire. Ils aident à décomposer les matériaux, polliniser les fleurs, contrôler les nuisibles et maintenir l'équilibre de nos écosystèmes. Perdre des insectes pourrait causer des problèmes dans le fonctionnement de ces systèmes et même menacer la civilisation humaine.
Alors, qu'est-ce qui cause cette baisse des insectes ? Les principaux responsables sont la destruction des habitats due à l'agriculture, la pollution, les espèces envahissantes et le changement climatique. On ne peut pas rester là sans rien faire.
Trouver des solutions
Pour s'attaquer à la baisse des insectes tout en s'assurant qu'on ait assez de nourriture, il faut comprendre comment les différentes méthodes agricoles affectent la Biodiversité. Une stratégie est appelée "land sparing", qui suggère de garder l'agriculture à haut rendement séparée des habitats naturels. L'idée, c'est de protéger la faune en utilisant moins de terres pour l'agriculture. D'un autre côté, "land sharing" signifie intégrer la protection de la biodiversité avec les pratiques agricoles. Cet approche peut créer une situation gagnant-gagnant.
Combiner les deux méthodes est essentiel. En utilisant le "land sparing" pour prévenir la perte d'habitat et le "land sharing" pour améliorer la biodiversité dans les terres agricoles, on peut aider à préserver les populations d'insectes et la production alimentaire. L'objectif est de développer des pratiques agricoles qui nous permettent de produire de la nourriture tout en protégeant l'environnement.
Les avantages de la diversité des cultures
Augmenter la variété des cultures qu'on fait peut aider à sauver les populations d'insectes sans nuire aux rendements. Cultiver différentes plantes ensemble peut créer un mélange d'habitats qui fournisse plus de ressources aux insectes. Une méthode intéressante est le "strip cropping", où différentes cultures sont plantées en bandes alternées. Ces bandes sont suffisamment larges pour les équipements agricoles mais assez étroites pour permettre aux insectes de se déplacer entre elles et d'interagir.
Le "strip cropping" peut permettre une meilleure utilisation des ressources, aider à contrôler les nuisibles et améliorer la santé générale des cultures sans affecter significativement les niveaux de production. De plus, planter plus d'une seule culture sur un champ peut attirer une plus grande variété d'insectes, ce qui aide à maintenir un écosystème sain.
Une étude sur les carabiques
Jetons un œil aux effets du "strip cropping" sur un groupe spécifique d'insectes connus sous le nom de carabiques. Les carabiques sont importants parce qu'ils mangent des graines et d'autres insectes et jouent un rôle dans la santé du sol. Les chercheurs ont voulu étudier les carabiques sur quatre ans dans différentes exploitations expérimentales aux Pays-Bas, comparant des champs qui utilisaient le "strip cropping" à ceux qui utilisaient la monoculture (cultivant juste une seule culture).
Les chercheurs ont utilisé des pièges à fosses pour attraper les carabiques dans diverses cultures tout au long de la saison de croissance. Ils voulaient voir s'il y avait une différence dans le nombre de carabiques trouvés dans les champs en "strip cropping" par rapport à ceux en monoculture. Ils ont attrapé un total impressionnant de 49 199 carabiques provenant de 71 espèces au cours de l'étude, montrant que le "strip cropping" peut augmenter la richesse des carabiques de 15 % en moyenne.
Niveaux d'activité
Les chercheurs ont non seulement trouvé plus d'espèces dans les champs en "strip cropping", mais l'activité des carabiques - à quelle fréquence ils étaient trouvés - était aussi environ 30 % plus élevée dans ces champs comparés aux Monocultures. Cependant, il n'y avait pas de différence significative dans les niveaux d'activité entre les champs en "strip cropping" et les monocultures avec les communautés de carabiques les plus riches.
Les carabiques semblent mieux s'épanouir dans les environnements plus variés offerts par le "strip cropping". Cela suggère qu'un habitat diversifié offre un meilleur abri et plus de sources de nourriture pour ces carabiques, leur permettant de prospérer. La recherche indique que lorsque les cultures sont diversifiées, il y a plus de proies pour les carabiques, ce qui conduit à une meilleure biomasse dans les champs.
Changements dans les communautés de carabiques
En regardant comment la configuration des cultures affecte les types de carabiques présents, les chercheurs ont découvert que les différentes méthodes agricoles changent bien les communautés de carabiques vivant dans ces champs. Pourtant, des facteurs comme l'emplacement, l'année et les types de cultures spécifiques semblent avoir un impact plus important que la configuration des cultures seule.
Dans certains cas, les chercheurs ont vu des différences claires dans les communautés de carabiques entre les configurations en "strip cropping" et en monoculture. Cependant, dans d'autres cas, les variations n'étaient pas significatives. Les résultats laissent entendre qu'avoir un mélange de cultures pourrait mener à des communautés de carabiques qui se chevauchent plutôt que de créer des communautés uniques pour chaque culture.
Qui aime quoi ?
Certaines espèces de carabiques semblaient préférer le "strip cropping", tandis que d'autres aimaient plus les champs en monoculture traditionnels. Par exemple, des espèces de carabiques plus rares étaient plus susceptibles d'être trouvées dans les champs en "strip cropping", probablement grâce à la plus grande disponibilité de nourriture et aux différentes caractéristiques d'habitat que ces cultures fournissaient.
Les chercheurs ont identifié que deux espèces spécifiques de carabiques, Harpalus griseus et Anchomenus dorsalis, étaient particulièrement associées au "strip cropping", probablement à cause des conditions environnementales uniques offertes. D'un autre côté, plusieurs espèces de carabiques étaient typiques des monocultures, montrant que différentes cultures attirent différents types de carabiques.
Équilibrer productivité et biodiversité
En termes de productivité des cultures, les données montrent qu'augmenter la diversité des carabiques grâce au "strip cropping" ne menait généralement pas à des rendements plus bas. Bien que des études antérieures indiquent que certaines cultures, comme le chou et le blé, pourraient ne pas produire autant lorsqu'elles sont cultivées en bandes, d'autres, comme les haricots et les panais, ont en fait donné plus de résultats. Cela suggère que le "strip cropping" peut aider à trouver un équilibre entre le maintien de la biodiversité et la stabilité de la production des cultures.
Conclusion
En résumé, changer les pratiques agricoles, comme passer de la monoculture au "strip cropping", peut influencer positivement la diversité des carabiques. Les chercheurs ont trouvé que de telles pratiques peuvent mener à une augmentation significative à la fois de la richesse et de l'activité des populations de carabiques. En fait, les gains de biodiversité issus du "strip cropping" étaient comparables à ceux obtenus par d'autres méthodes agricoles bien connues, tandis que la productivité des cultures restait souvent intacte.
En investissant dans des pratiques agricoles plus diversifiées et durables, on peut aider à protéger les populations d'insectes et assurer que nos systèmes alimentaires restent solides. C'est comme avoir le gâteau et le manger aussi ! Alors, gardons le buzz vivant et soutenons nos petits amis, les insectes, alors qu'on travaille pour un planète plus saine.
Titre: Strip cropping designed for maintaining productivity increases ground beetle biodiversity
Résumé: Global biodiversity is declining at an unprecedented rate, with agriculture as a major driver. There is mounting evidence that intercropping can increase insect biodiversity while maintaining or increasing yield. Yet, intercropping is often considered impractical for mechanized farming systems. Strip cropping is pioneered by Dutch farmers as it is compatible with standard farm machinery. Here, we use ground beetle data from four experimental locations across four years of measurements because these are good agrobiodiversity indicators and hold keystone positions in agroecosystem foodwebs. We show that strip cropping systems that are designed for retaining productivity can also enhance ground beetle biodiversity, without incurring major yield loss. Strip cropped fields had on average 15% more ground beetle species and 30% more individuals than monocultural fields. The increase in field-level beetle species richness in organic agriculture through strip cropping approached increases found for other readily deployed biodiversity conservation methods, like shifting from conventional to organic agriculture (+19% - +23%). This makes strip cropping a useful tool for bending the curve of biodiversity loss without compromising food production.
Auteurs: Luuk Croijmans, Fogelina Cuperus, Dirk F. van Apeldoorn, Felix J.J.A. Bianchi, Walter A.H. Rossing, Erik H. Poelman
Dernière mise à jour: 2024-11-04 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.11.02.621655
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.11.02.621655.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
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