Le Mystère Magnétique de CeNiGe
CeNiGe montre un comportement magnétique unique influencé par la température et la pression.
A. Kataria, R. Kumar, D. T. Adroja, C. Ritter, V. K. Anand, A. D. Hillier, B. M. Huddart, T. Lancaster, S. Rols, M. M. Koza, Sean Langridge, A. Sundaresan
― 6 min lire
Table des matières
- C'est quoi CeNiGe ?
- Comment agit CeNiGe ?
- Le rôle de la température
- Les outils du métier : neutrons et muons
- La structure cristalline
- Susceptibilité magnétique et Capacité thermique
- Le rôle de la pression
- Explorer les effets de champ électrique cristallin
- Conclusion : Un matériau plein de surprises
- Source originale
- Liens de référence
Dans le monde des matériaux, il y a des personnages fascinants qui attirent toujours l'attention des chercheurs. Un de ces personnages, c'est CeNiGe, un composé fait de cérium (Ce), de nickel (Ni) et de germanium (Ge). Ce composé est connu pour son comportement magnétique un peu original. Plongeons dans les bases de ce qui rend CeNiGe si intéressant, comme un détective qui dévoile les couches d'un mystère, mais avec moins de trench coats et plus d'outils scientifiques.
C'est quoi CeNiGe ?
CeNiGe fait partie d'une grande famille de matériaux appelés inter-métalliques à terres rares. Ces matériaux ont généralement des structures complexes et peuvent exhiber des propriétés inhabituelles, surtout en ce qui concerne le magnétisme. Quand tu penses aux aimants, tu pourrais imaginer la porte de ton frigo tenant ta liste de courses. Mais avec CeNiGe, le magnétisme n'est pas si simple. Ça ne "colle" pas juste ensemble ; ça danse un peu.
Comment agit CeNiGe ?
CeNiGe est particulièrement connu pour son comportement Antiferromagnétique. Ça veut dire que les moments magnétiques des atomes s'alignent dans des directions opposées, un peu comme un couple qui ne peut pas se mettre d'accord sur la façon de se poser pour une selfie. Du coup, ils finissent par regarder de côté vers la caméra. Cet agencement particulier mène à des propriétés intéressantes, surtout dans certaines conditions comme le changement de température ou de pression.
Le rôle de la température
La température joue un grand rôle dans le comportement magnétique de CeNiGe. Quand tu le refroidis, quelque chose de magique se passe autour de 5,5 K (-267,65 °C) : il commence à exhiber un ordre antiferromagnétique à longue portée. Ça veut dire que les moments magnétiques des atomes commencent à s'aligner dans cette danse de direction opposée. C'est comme s'ils avaient trouvé un rythme et décidé de former une équipe de natation synchronisée.
Mais ce n'est pas tout. En changeant la température, tu peux voir différentes phases et transitions, un peu comme les saisons qui changent tout au long de l'année. Quand il fait plus chaud, l'ordre magnétique commence à s'effacer, créant une ambiance de fête où les atomes sont moins coordonnés.
Les outils du métier : neutrons et muons
Pour étudier ces comportements, les scientifiques utilisent des techniques assez cool. La diffusion de neutrons est l'un des principaux outils utilisés pour examiner la structure des matériaux comme CeNiGe. Les neutrons sont des particules neutres qui peuvent pénétrer profondément dans les matériaux et donner aux chercheurs des infos sur l'agencement des atomes et leurs propriétés magnétiques.
La relaxation de spin de muons (SR) est une autre technique unique utilisée, où des muons-de minuscules particules similaires aux électrons-sont injectés dans le matériau. Quand les muons interagissent avec les champs magnétiques à l'intérieur du matériau, ils peuvent donner des aperçus sur le paysage magnétique. Imagine essayer de te faire une idée de l'atmosphère d'une fête en envoyant un espion pour observer comment les gens se comportent. C'est à peu près ce que fait la relaxation de spin de muons !
La structure cristalline
La structure cristalline de CeNiGe est un acteur clé de son comportement magnétique. Il se cristallise dans une structure orthorhombique, ce qui est une façon élégante de dire qu'il a une forme un peu comme une brique. L'agencement des atomes dans cette structure influence la façon dont ils interagissent magnétiquement. Chaque atome a son propre "voisinage", et la façon dont ils se connectent crée une danse bien orchestrée de moments magnétiques.
Susceptibilité magnétique et Capacité thermique
Quand les scientifiques mesurent comment un matériau réagit à un champ magnétique externe, ils regardent une propriété appelée susceptibilité magnétique. Dans CeNiGe, cette propriété montre un pic à basse température, indiquant qu'il subit une transition antiferromagnétique. Pense à ça comme le moment où la fête devient un peu plus sérieuse, et tout le monde commence à prêter attention aux autres.
D'un autre côté, la capacité thermique nous dit combien de chaleur le matériau peut stocker. Dans CeNiGe, la capacité thermique révèle aussi un pic qui s'aligne avec la transition antiferromagnétique. Quand CeNiGe se refroidit, c'est comme s'il organisait une fête d'anniversaire pour son nouvel ordre magnétique.
Le rôle de la pression
Un autre twist intéressant dans l'histoire de CeNiGe, c'est comment il se comporte sous pression. Appliquer de la pression peut induire des changements dans l'état magnétique du matériau. Imagine écraser une piñata ; si tu la presses assez fort, tu finiras par l'ouvrir. De la même manière, augmenter la pression sur CeNiGe mène à l'émergence de la supraconductivité-un autre phénomène fascinant où le matériau peut conduire de l'électricité sans aucune résistance.
CeNiGe montre deux phases supraconductrices quand la pression est appliquée, un peu comme avoir deux saveurs différentes de glace à la fête. Parfois elles se mélangent, parfois non, mais les deux sont agréables à leur manière !
Explorer les effets de champ électrique cristallin
Un des plus gros acteurs dans le jeu magnétique de CeNiGe est le champ électrique cristallin (CEF). C'est un concept qui décrit comment le champ électrique environnant affecte les niveaux d'énergie des moments magnétiques. Les interactions entre les atomes et leurs états CEF respectifs influencent les propriétés magnétiques du composé.
Les expériences de diffusion de neutrons fournissent des infos sur ces états CEF en détectant les excitations qui se produisent lorsque les atomes passent d'un niveau d'énergie à un autre. C'est comme être témoin d'un mouvement de danse surprenant que personne n'attendait. Les valeurs d'énergie de ces excitations aident les scientifiques à comprendre l'agencement et la concurrence entre différentes interactions dans le matériau.
Conclusion : Un matériau plein de surprises
CeNiGe est un composé complexe qui joue avec les propriétés magnétiques de différentes manières. Les chercheurs utilisent des techniques avancées comme la diffusion de neutrons et la relaxation de spin de muons pour percer ses mystères. Grâce aux changements de température et aux applications de pression, CeNiGe peut passer d'un état magnétique à un autre, ce qui en fait un candidat idéal pour d'autres études.
Que ce soit à travers sa structure cristalline unique, ses transitions magnétiques intrigantes, ou la danse des champs électriques, CeNiGe continue de captiver l'attention des scientifiques partout. À chaque expérience, on se rapproche un peu plus de la compréhension du comportement énigmatique de ce matériau remarquable. Donc, à la fin, même si CeNiGe n'a peut-être pas un thème accrocheur ou des mouvements de danse, il nous garde certainement sur nos gardes !
Titre: Magnetic structure and crystal field states of antiferromagnetic CeNiGe$_3$: Neutron scattering and $\mu$SR investigations
Résumé: We present the results of microscopic investigations of antiferromagnetic CeNiGe$_3$, using neutron powder diffraction (NPD), inelastic neutron scattering (INS), and muon spin relaxation ($\mu$SR) measurements. CeNiGe$_3$ crystallizes in a centrosymmetric orthorhombic crystal structure (space group: $Cmmm$) and undergoes antiferromagnetic (AFM) ordering. The occurrence of long-range AFM ordering at $T_{\rm N} \approx 5.2$~K is confirmed by magnetic susceptibility, heat capacity, neutron diffraction, and $\mu$SR measurements. The NPD data characterize the AFM state with an incommensurate helical magnetic structure having a propagation vector $k$ = (0, 0.41, 1/2). In addition, INS measurements at 10~K identified two crystal electric field (CEF) excitations at 9.17~meV and 18.42~meV. We analyzed the INS data using a CEF model for an orthorhombic environment of Ce$^{3+}$ ($J=5/2$) and determined the CEF parameters and ground state wavefunctions of CeNiGe$_3$. Moreover, zero-field $\mu$SR data for CeNiGe$_3$ at $T< T_{\rm N}$ show long-range AFM ordering with three distinct oscillation frequencies corresponding to three different internal fields at the muon sites. The internal fields at the muon-stopping sites have been further investigated using density functional theory calculations.
Auteurs: A. Kataria, R. Kumar, D. T. Adroja, C. Ritter, V. K. Anand, A. D. Hillier, B. M. Huddart, T. Lancaster, S. Rols, M. M. Koza, Sean Langridge, A. Sundaresan
Dernière mise à jour: 2024-11-08 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2411.05656
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2411.05656
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à arxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.
Liens de référence
- https://journals.aps.org/rmp/abstract/10.1103/RevModPhys.56.755
- https://journals.aps.org/prb/abstract/10.1103/PhysRevB.96.045107
- https://www.pnas.org/doi/full/10.1073/pnas.1415657112
- https://iopscience.iop.org/article/10.1088/0953-8984/23/9/094217
- https://iopscience.iop.org/article/10.1088/0034-4885/79/9/094503
- https://journals.aps.org/rmp/abstract/10.1103/RevModPhys.81.1551
- https://iopscience.iop.org/article/10.1088/0953-8984/24/29/294208/meta
- https://journals.aps.org/prb/abstract/10.1103/PhysRevB.98.165136
- https://journals.aps.org/prb/abstract/10.1103/PhysRevB.64.012404
- https://journals.aps.org/prb/abstract/10.1103/PhysRevB.88.134416
- https://journals.aps.org/prb/abstract/10.1103/PhysRevB.97.184422
- https://journals.aps.org/prl/abstract/10.1103/PhysRevLett.108.216402
- https://www.pnas.org/doi/abs/10.1073/pnas.1819664116
- https://journals.aps.org/prb/abstract/10.1103/PhysRevB.104.174438
- https://journals.jps.jp/doi/full/10.7566/JPSJ.85.104703
- https://journals.jps.jp/doi/10.1143/JPSJ.74.1858
- https://journals.aps.org/prb/abstract/10.1103/PhysRevB.85.134405
- https://journals.jps.jp/doi/abs/10.1143/JPSJ.77.064716?mobileUi=0
- https://journals.jps.jp/doi/10.1143/JPSJ.76.044708?mobileUi=0
- https://journals.aps.org/prl/abstract/10.1103/PhysRevLett.95.247004
- https://journals.jps.jp/doi/abs/10.1143/JPSJ.76.051010?mobileUi=0
- https://journals.aps.org/prb/abstract/10.1103/PhysRevB.81.140507
- https://journals.jps.jp/doi/abs/10.1143/JPSJ.75.043703?mobileUi=0
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0304885306019561?casa_token=I0j3tcS_vCgAAAAA:KsO3H4epBxeC5znnemRqaEXufGimJWh2bQVD2BajeoLGvXH7NBiZRhwzQ6M1Cm3wBnHVrl-wwjC_Mg
- https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1361-648X/ac6854/meta
- https://journals.aps.org/prb/abstract/10.1103/PhysRevB.52.7267
- https://journals.aps.org/prb/abstract/10.1103/PhysRevB.94.014440
- https://iopscience.iop.org/article/10.1088/0953-8984/23/27/276001
- https://iopscience.iop.org/article/10.1088/0953-8984/27/1/016004
- https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/0925838895020810#
- https://journals.aps.org/prb/abstract/10.1103/PhysRevB.67.224417
- https://iopscience.iop.org/article/10.1088/0953-8984/15/2/308/meta?casa_token=AMlEt4_o-3sAAAAA:vsqU2r7pRHbrVEUf_-fbf8O2Ho247hl5c3gHUae-KRMAKFpoDS1nMazrx7OjqEICa1KqSTx1S1N0Ec-BM1Ro07iNylNJ0w
- https://journals.aps.org/prb/abstract/10.1103/PhysRevB.82.054424
- https://journals.jps.jp/doi/full/10.7566/JPSJ.84.123701
- https://journals.jps.jp/doi/10.1143/JPSJ.77.103710?mobileUi=0
- https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0304885306014491?via%3Dihub
- https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0921452606002043
- https://journals.jps.jp/doi/abs/10.1143/JPSJ.75.044713
- https://journals.jps.jp/doi/full/10.7566/JPSJ.89.063702
- https://journals.aps.org/prb/abstract/10.1103/PhysRevB.104.205133
- https://journals.aps.org/prb/abstract/10.1103/PhysRevB.91.064419
- https://journals.aps.org/prb/abstract/10.1103/PhysRevB.99.125144
- https://www.nature.com/articles/s43586-022-00094-x
- https://royalsocietypublishing.org/doi/10.1098/rsta.2018.0064
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/092145269390108I
- https://www.degruyter.com/document/doi/10.1515/zkri-2014-1737/html?lang=en
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0168900214008729?via%3Dihub
- https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0921452600003288
- https://journals.aps.org/prb/abstract/10.1103/PhysRevB.91.184403
- https://www.ill.eu/sites/fullprof/
- https://www.scientific.net/SSP.170.263
- https://iopscience.iop.org/article/10.1088/0370-1298/65/3/308
- https://journals.aps.org/prb/abstract/10.1103/PhysRevB.104.144405
- https://www.cambridge.org/core/books/basic-aspects-of-the-quantum-theory-of-solids/6FAA00743ABE9CD0774352627FA6CB96
- https://global.oup.com/academic/product/magnetism-in-condensed-matter-9780198505914?cc=in&lang=en&
- https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0921452602016071?casa_token=Tk00nFZs-fIAAAAA:OkEOaitDFNHaQV7IRq43nwXLiQtHSXoff3kSiBzQgOu0BkVIpQQGPHnfE2L8d0AecfwXE-WYaNbR
- https://doi.org/10.1524/zkri.220.5.567.65075
- https://pubs.aip.org/aip/apr/article/10/2/021316/2894455/DFT-Density-functional-theory-for-muon-site
- https://doi.org/10.1103/PhysRevLett.77.3865
- https://doi.org/10.1103/PhysRevB.13.5188
- https://doi.org/
- https://doi.org/10.1016/j.cpc.2022.108488
- https://doi.org/10.1103/PhysRevB.98.054428
- https://doi.org/10.7566/JPSCP.21.011052
- https://doi.org/10.1103/PhysRevB.93.174405
- https://doi.org/10.1103/PhysRevB.93.144419
- https://doi.ill.fr/10.5291/ILL-DATA.5-31-2718
- https://doi.org/10.5286/ISIS.E.24088053