Équilibrer les stratégies de vaccination lors des épidémies de Mpox
Évaluer la distribution des vaccins face à la montée des cas de mpox en Afrique centrale.
Matthew T Berry, C Raina MacIntyre, Deborah Cromer, Adam Hacker, Miles P Davenport, David S Khoury
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Table des matières
En ce moment, à travers le monde, y'a deux types d'épidémies de Mpox qui se passent en même temps. Celle qui inquiète le plus, c'est en Afrique centrale, où les taux de cas et le nombre de gens malades augmentent. Le taux de mortalité actuel est d'environ 2%, ce qui n'est pas génial, et c’est encore plus élevé chez les enfants. Heureusement, y'a des Vaccins qui ont prouvé qu'ils sont efficaces contre le mpox. Des études ont montré que ces vaccins peuvent aider à prévenir la maladie et à la rendre moins sévère pour ceux qui l'attrapent. Même si c'est rassurant de savoir qu'il existe des vaccins, le problème, c'est qu'il n'y a pas assez de Doses disponibles là où elles sont le plus nécessaires.
La Situation des Vaccins
Le CDC africain estime qu'il faut environ 10 millions de doses pour lutter contre l'épidémie. Le Japon a promis de donner 3 millions de doses, mais malheureusement, elles n'ont pas encore atteint l'Afrique centrale où elles sont urgemment nécessaires. Récemment, environ 200 000 doses d'un vaccin spécifique sont arrivées en République Démocratique du Congo (RDC). Ce vaccin nécessite deux injections, espacées de quatre semaines, pour être le plus efficace.
Donc, avec des vaccins limités, la grande question est : comment utiliser au mieux ce qu'on a pour prévenir le plus de cas de maladie, surtout les plus graves ?
Une Dose ou Deux ?
Les études montrent qu'une dose du vaccin offre un certain niveau d'efficacité, et deux doses en offrent encore plus. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dit qu'une dose donne environ 76% d'efficacité, tandis que deux doses apportent environ 82%. Mais il y a un hic. Si beaucoup de gens ne reçoivent qu'une seule dose, même si ce n'est pas aussi efficace que deux doses, on préviendra quand même plus de cas en général. Cependant, il faut aussi se demander combien de temps dure cette protection après l'injection.
Dans notre analyse, on s'est concentrés sur ce qui se passerait sur deux ans. Même après une seule dose, la protection peut commencer à diminuer. Si on veut maximiser le nombre de personnes protégées, il semble mieux de donner une dose à beaucoup de gens plutôt que de donner deux doses à moins de personnes.
Le Dilemme de la Deuxième Dose Retardée
Maintenant, ajoutons un autre rebondissement à notre histoire. Que se passe-t-il si les fournitures sont retardées et que la deuxième dose n'est pas disponible avant longtemps ? Des études ont montré que attendre plus longtemps pour donner cette deuxième dose peut en fait mener à des réponses immunitaires plus fortes. Donc, dans ce cas, devrions-nous rester sur l'idée de donner une dose à le plus de gens possible, même si ça signifie retarder la deuxième dose ?
Tout au long de cette analyse, on a convenu que, généralement, donner une dose à beaucoup de gens serait encore le meilleur choix à faire au départ. Même en considérant que retarder la deuxième dose pourrait renforcer l'immunité, c'est toujours plus bénéfique de donner les premières doses à un plus grand groupe.
Un Business Risqué
On doit aussi penser pas seulement au nombre de cas mais à qui tombe malade. Tout le monde n'a pas le même risque d'attraper le mpox. Par exemple, les enfants, surtout ceux de moins de cinq ans, sont plus sensibles et ont un risque plus élevé de maladie sévère. Donc, on doit se demander s'il vaut mieux se concentrer sur la deuxième dose pour les personnes à risque plus élevé ou continuer à donner des premières doses à ceux à risque plus faible.
Quand le groupe à haut risque a déjà reçu sa dose unique, on doit décider si on leur donne une deuxième dose ou si on commence à vacciner le groupe à risque plus faible. Si on donne la deuxième dose au groupe à haut risque, ce pourrait être un choix optimal si leur risque d'infection est significativement plus élevé.
Le Jeu des Chiffres
En regardant les données, on a constaté que sauf si un groupe à haut risque a plus de neuf fois plus de chances d'être infecté qu'un groupe à faible risque, on devrait prioriser les premières doses pour le groupe plus large. Et si on essaie d'éviter des cas sévères, on voudrait idéalement continuer à donner des premières doses à plus de gens, sauf si le groupe à haut risque a plus de trente-trois fois plus de risque de maladie sévère.
Cependant, si ces deuxièmes doses deviennent disponibles un peu plus tard, alors on abaisse le seuil pour quand on voudrait donner ces doses au groupe à haut risque. Si le groupe à haut risque a seulement trois à quinze fois plus de chances d'obtenir une maladie sévère, ça pourrait avoir du sens de les cibler pour la deuxième dose.
Prévenir les Maladies Graves
On peut aussi pas ignorer à quel point le mpox peut être sévère, surtout pour certaines catégories de personnes comme les enfants. Pour ça, il est crucial de réfléchir à comment les vaccinations devraient être structurées pour réduire les résultats graves.
Basé sur les données limitées disponibles, il semble que le vaccin soit assez efficace pour prévenir les cas graves. Si notre objectif est de minimiser les cas sévères, il semble toujours mieux de continuer à donner une dose à beaucoup de gens sauf si le risque de maladie sévère du groupe à haut risque dépasse significativement celui du groupe à faible risque.
Conclusion : Tout est une Question de Choix
Au final, le jonglage constant reste. Le besoin de vaccins est énorme, mais l'approvisionnement est faible. Même si ça pourrait être tentant de couvrir le plus de gens possible au départ, les risques spécifiques des différents groupes d'âge et d'état de santé signifient qu'une planification minutieuse et des choix stratégiques sur qui est vacciné en premier sont essentiels.
Face à une crise de santé publique, on se retrouve dans une situation où chaque décision de vaccination compte. Donc, assurons-nous de faire ce qui est le mieux pour le bien commun tout en gardant un œil sur ceux qui sont les plus à risque. Parce qu'après tout, un point à temps en sauve neuf, ou dans ce cas, une dose maintenant pourrait sauver une vie plus tard.
Titre: Optimal deployment of limited vaccine supplies to combat mpox
Résumé: Mpox outbreaks in Central Africa have been declared a public health emergency of international concern by the World Health Organization. Fortunately, real-world effectiveness studies of the MVA-BN vaccine indicate that it has an effectiveness of 74% after one dose, and 82% after two doses against mpox. However, given the very limited supply of vaccines in Central Africa, there remain questions around the optimal deployment of limited MVA-BN doses. In this study, we consider whether more mpox cases might be averted by following the traditional two-dose vaccine regimen (4 week dosing interval), or by giving a single dose of MVA-BN to as many individuals as possible. We find that the optimal strategy depends on both, (i) the degree to which a subpopulation might be at higher risk of mpox, or severe mpox, infections, and (ii) how long ago the first dose was administered to the most at-risk subpopulation.
Auteurs: Matthew T Berry, C Raina MacIntyre, Deborah Cromer, Adam Hacker, Miles P Davenport, David S Khoury
Dernière mise à jour: 2024-11-04 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.11.03.24316551
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.11.03.24316551.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
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