Repensons l'alimentation : leçons des études sur les souris
Des recherches montrent que les régimes modernes influencent la santé et le poids plus que le nombre de calories.
Piotr Bartochowski, Jakub Chwastek, Bartosz Zglinicki, Olga Pietrzyk, Gabriela Olech-Kochańczyk, Monika Szewc, Aleksandra Bartelik, Julio C. Torres, Adam Karpinski, Piotr Jaholkowski, Agata Klejman, Marek Kochańczyk, Ewa Bulska, Mirosława Gałęcka, Miron Kursa, Anna Konopka, Anna Kiryk, Witold Konopka
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Table des matières
- Régime moderne vs. Régime ancestral
- Focus de la recherche
- Que s'est-il passé avec les souris ?
- Utilisation d'énergie et prise de poids
- Analyse de l'apport alimentaire
- Impact sur la santé intestinale
- Niveaux de sucre dans le sang et de graisses
- MicroARN : Petites molécules, grands effets
- Fonction cognitive et régime alimentaire
- L'effet hormétique du sucre et de la graisse
- Conclusion
- Implications pour les humains
- Un appel à l'action
- L’avenir de la recherche sur les régimes
- Pensées de clôture
- Source originale
L'obésité est un Gros problème dans le monde d'aujourd'hui. Ce n'est pas juste une question d'avoir l'air bien en maillot de bain ; ça peut mener à de sérieux problèmes de santé comme le diabète et les maladies cardiaques. Des recherches récentes ont montré que la hausse de l'obésité est liée à nos Régimes modernes pleins de nourriture sucrée et grasse, combinée à un manque d'activité physique. Quand on compare nos habitudes alimentaires à celles de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, on remarque de grandes différences. Alors que ces premiers humains avaient un régime varié basé principalement sur des aliments naturels, beaucoup de gens aujourd'hui mangent des repas ultra-transformés qui combinent SUCRES et graisses d'une manière qui n'est peut-être pas bonne pour nos corps.
Régime moderne vs. Régime ancestral
Le régime de nos ancêtres était vraiment différent de ce que la plupart des gens mangent aujourd'hui. Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs mangeaient un mélange de produits animaliers, comme la viande et le poisson, et des aliments d'origine végétale, mais ils ne mélangeaient pas sucre et graisse dans le même repas. Ce qui n'est pas le cas de nombreux repas modernes qui combinent les deux. Par exemple, ce donut délicieux ? Il a du sucre et de la graisse tout en un ! Cette combinaison pourrait tromper nos corps en les incitant à stocker plus de graisse que nécessaire.
Focus de la recherche
Pour étudier comment différents régimes affectent le poids et la santé, les chercheurs se sont tournés vers des souris. Ils ont choisi des souris car elles s'adaptent bien à différents régimes et ont des systèmes digestifs similaires aux humains. Le but était de voir comment un régime riche en sucres ou en graisses affecte leur poids, leur métabolisme et même leur fonction cérébrale.
Que s'est-il passé avec les souris ?
Dans l'étude, on a donné aux souris différents régimes : un avec beaucoup de sucre, un riche en graisses, un régime standard avec des nutriments équilibrés, et un régime cétogène faible en glucides. Étonnamment, même quand les souris qui mangeaient des régimes sucrés et gras consommaient un nombre similaire de calories que les autres, elles prenaient quand même du poids. Ça a poussé les chercheurs à se demander si l'apport calorique est le seul facteur qui compte pour l'obésité.
Utilisation d'énergie et prise de poids
Au fur et à mesure que l'étude avançait, il est devenu clair que les souris suivant les régimes riches en sucre et en graisses prenaient non seulement du poids, mais montraient aussi une diminution de l'utilisation de l'énergie pendant leurs heures actives par rapport à celles du régime standard. Elles ne dépensaient tout simplement pas autant d'énergie, ce qui pourrait expliquer pourquoi elles prenaient des kilos.
Analyse de l'apport alimentaire
En regardant de plus près leurs habitudes alimentaires, les souris sur les régimes sucrés et gras mangeaient moins de nourriture au total, mais elles prenaient quand même du poids. Ça va à l'encontre de la croyance commune selon laquelle plus de nourriture signifie plus de prise de poids. Au lieu de ça, les types de calories que les souris mangeaient—dans ce cas, les sucreries et graisses—semblaient jouer un rôle plus crucial.
Impact sur la santé intestinale
Un autre domaine d'intérêt était le microbiome intestinal, un terme chic pour désigner l'ensemble des bactéries vivant dans les intestins. Ces bactéries peuvent influencer comment on digère la nourriture et même comment nos corps stockent la graisse. La recherche a montré que les types de régimes donnés aux souris changeaient visiblement leurs bactéries intestinales. Les souris sur le régime riche en sucre avaient des bactéries différentes par rapport à celles du régime standard ou cétogène, ce qui peut influencer leur métabolisme et leur santé en général.
Niveaux de sucre dans le sang et de graisses
Quand les chercheurs ont regardé les échantillons de sang des souris, ils ont trouvé des différences significatives selon les régimes. Les souris sur le régime riche en graisses avaient des niveaux élevés de certaines graisses dans le sang. En revanche, celles sur le régime cétogène ont montré une réponse différente—une qui indiquait qu'elles utilisaient des graisses pour l'énergie au lieu de les stocker. C'est comme passer d'une voiture qui consomme beaucoup à une voiture économe en carburant.
MicroARN : Petites molécules, grands effets
En plus des changements physiques observés chez les souris, leur sang contenait différents niveaux de microARN, qui sont de toutes petites molécules pouvant influencer l'expression des gènes et pourraient jouer un rôle dans la façon dont nos corps réagissent à l'alimentation. Les souris sur les régimes riches en sucre et en graisse avaient des niveaux différents de ces molécules par rapport à celles du régime standard. Ça suggère que ce qu'on mange peut avoir des effets surprenants sur le fonctionnement de nos corps.
Fonction cognitive et régime alimentaire
Au-delà de la prise de poids et des changements dans la santé intestinale, les régimes ont également affecté la performance cérébrale des souris. Les souris sur les régimes sucrés et gras avaient du mal avec des tâches d'apprentissage par rapport à celles du régime standard ou cétogène. Ça prouve que ce qu'on mange peut influencer non seulement notre tour de taille mais aussi notre vivacité d'esprit. Imagine essayer de résoudre un puzzle en ayant faim—c'est pas facile !
L'effet hormétique du sucre et de la graisse
Un point important à retenir de la recherche est l'idée de l'hormèse, qui suggère que de petites quantités d'une substance nuisible pourraient en fait amener le corps à réagir positivement. Dans ce cas, il semble que la teneur en sucre et en graisse dans le régime pourrait déclencher certaines réponses dans le corps qui pourraient conduire à l'obésité et à des problèmes Cognitifs. Si seulement nos souris savaient que la table des desserts était leur chute !
Conclusion
Dans l'ensemble, cette étude éclaire comment nos régimes ont évolué au fil du temps et les effets que ces changements peuvent avoir sur notre santé. Alors que nos ancêtres prospéraient grâce à une gamme diversifiée d'aliments naturels, les régimes modernes chargés de sucres et de graisses peuvent faire plus de mal que de bien. Ça souligne l'importance de considérer non seulement combien de calories on consomme mais aussi les types d'aliments qu'on choisit de manger.
Implications pour les humains
Bien que ces résultats soient basés sur des souris, ils pourraient avoir des implications significatives pour les humains aussi. Ça suggère qu'on pourrait vouloir repenser nos habitudes alimentaires. Au lieu de se gaver de snacks sucrés et de fast-food gras, on pourrait bénéficier d'une approche plus équilibrée, un peu comme nos ancêtres chasseurs-cueilleurs.
Un appel à l'action
Alors, quelle est la leçon ici ? Peut-être que la prochaine fois que tu te diriges vers cette friandise sucrée ou ce snack gras, tu réfléchiras à deux fois sur si ça en vaut vraiment la peine. Ton corps et ton cerveau te remercieront peut-être plus tard !
L’avenir de la recherche sur les régimes
Alors que les chercheurs continuent d'étudier les effets de différents régimes, on pourrait découvrir encore plus sur les relations complexes entre ce qu'on mange et comment on se sent. Avec une meilleure compréhension de ces connexions, espérons qu'on pourra faire des choix plus intelligents qui mènent à des vies plus saines.
Pensées de clôture
Maintenant, si seulement ces petites souris avaient choisi une carotte plutôt qu'un donut ! Parce qu'honnêtement, personne ne veut tomber sur ce gros camion rouge étiqueté "Obésité."
Titre: Hormetic curve of dietary mono- and disaccharide content determines weight gain, gut microbiota composition and cognitive ability in mice
Résumé: Hormesis is defined as dose response phenomenon characterized by low-dose stimulation and high-dose inhibition (Calabrese & Mattson, 2017). To date, low doses of several stressors (intermittent fasting, caloric restriction or selected phytochemicals) have been shown to exert beneficial effects on health (Martin et al., 2006). In the present study, we aimed to determine hormetic factors in a series of diets used in mice. We found that animals fed high-sugar diet (HSD) or high-fat diet (HFD) containing relatively high amounts of mono- and disaccharides become obese compared to animals fed standard diet (STAND) or ketogenic diet (KD) containing low doses of these compounds. Underlying the observed metabolic phenotype may be changes in the composition of the intestinal microbiota, showing u-shaped features in selected species. It is noteworthy that a short-term dietary regimen of several weeks resulted in difficulties in achieving effective scores on a complex cognitive test based on spatial procedural acquisition in the HSD and HFD groups. Our data identify dietary mono- and disaccharide content (commonly known as sugars) as a critical hormetic factor with beneficial/harmful effects at multiple levels of body function.
Auteurs: Piotr Bartochowski, Jakub Chwastek, Bartosz Zglinicki, Olga Pietrzyk, Gabriela Olech-Kochańczyk, Monika Szewc, Aleksandra Bartelik, Julio C. Torres, Adam Karpinski, Piotr Jaholkowski, Agata Klejman, Marek Kochańczyk, Ewa Bulska, Mirosława Gałęcka, Miron Kursa, Anna Konopka, Anna Kiryk, Witold Konopka
Dernière mise à jour: Dec 12, 2024
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.12.06.625641
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.12.06.625641.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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