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Travail de détective sur la matière noire : les révélations de XENONnT

Les scientifiques utilisent des détecteurs avancés pour trouver des signes de matière noire.

XENON Collaboration, E. Aprile, J. Aalbers, K. Abe, S. Ahmed Maouloud, L. Althueser, B. Andrieu, E. Angelino, D. Ant, F. Arneodo, L. Baudis, M. Bazyk, L. Bellagamba, R. Biondi, A. Bismark, K. Boese, A. Brown, G. Bruno, R. Budnik, C. Cai, C. Capelli, J. M. R. Cardoso, A. P. Cimental Ch, A. P. Colijn, J. Conrad, J. J. Cuenca-Garc, V. D'Andrea, L. C. Daniel Garcia, M. P. Decowski, A. Deisting, C. Di Donato, P. Di Gangi, S. Diglio, K. Eitel, S. el Morabit, A. Elykov, A. D. Ferella, C. Ferrari, H. Fischer, T. Flehmke, M. Flierman, W. Fulgione, C. Fuselli, P. Gaemers, R. Gaior, M. Galloway, F. Gao, S. Ghosh, R. Giacomobono, R. Glade-Beucke, L. Grandi, J. Grigat, H. Guan, M. Guida, P. Gyorgy, R. Hammann, A. Higuera, C. Hils, L. Hoetzsch, N. F. Hood, M. Iacovacci, Y. Itow, J. Jakob, F. Joerg, Y. Kaminaga, M. Kara, P. Kavrigin, S. Kazama, P. Kharbanda, M. Kobayashi, D. Koke, A. Kopec, H. Landsman, R. F. Lang, L. Levinson, I. Li, S. Li, S. Liang, Z. Liang, Y. -T. Lin, S. Lindemann, M. Lindner, K. Liu, M. Liu, J. Loizeau, F. Lombardi, J. Long, J. A. M. Lopes, T. Luce, Y. Ma, C. Macolino, J. Mahlstedt, A. Mancuso, L. Manenti, F. Marignetti, T. Marrod, K. Martens, J. Masbou, E. Masson, S. Mastroianni, A. Melchiorre, J. Merz, M. Messina, A. Michael, K. Miuchi, A. Molinario, S. Moriyama, K. Mor, Y. Mosbacher, M. Murra, J. M, K. Ni, U. Oberlack, B. Paetsch, Y. Pan, Q. Pellegrini, R. Peres, C. Peters, J. Pienaar, M. Pierre, G. Plante, T. R. Pollmann, L. Principe, J. Qi, J. Qin, D. Ram, M. Rajado, R. Singh, L. Sanchez, J. M. F. dos Santos, I. Sarnoff, G. Sartorelli, J. Schreiner, P. Schulte, H. Schulze Eißing, M. Schumann, L. Scotto Lavina, M. Selvi, F. Semeria, P. Shagin, S. Shi, J. Shi, M. Silva, H. Simgen, C. Szyszka, A. Takeda, Y. Takeuchi, P. -L. Tan, D. Thers, F. Toschi, G. Trinchero, C. D. Tunnell, F. T, K. Valerius, S. Vecchi, S. Vetter, F. I. Villazon Solar, G. Volta, C. Weinheimer, M. Weiss, D. Wenz, C. Wittweg, V. H. S. Wu, Y. Xing, D. Xu, Z. Xu, M. Yamashita, L. Yang, J. Ye, L. Yuan, G. Zavattini, M. Zhong

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Table des matières

Dans le domaine de la physique, surtout quand il s'agit de la mystérieuse et insaisissable matière sombre, les scientifiques cherchent constamment des moyens astucieux pour la détecter. Imagine un monde où l'invisible régit tout autour de nous, caché juste hors de portée. C'est comme un tour de magie que les scientifiques essaient de comprendre. Eh bien, c'est ça la matière sombre—on pense qu'elle représente environ 27 % de l'univers, mais on n'a pas la moindre idée de ce que c'est vraiment.

Un des outils dans ce grand travail de détective cosmique est un détecteur spécial nommé XENONnT. Ce dispositif est conçu pour attraper les indices de la matière sombre interagissant avec la matière ordinaire (c'est nous !). Mais il y a un hic : ces interactions impliquent des signaux très faibles, surtout quand on parle d'événements à basse énergie. C'est là que l'excitation commence vraiment.

C'est Quoi XENONnT ?

XENONnT est une expérience avancée qui utilise un grand réservoir rempli de xénon liquide—un gaz noble rare. Il utilise ce gaz pour chercher des signes de matière sombre, spécifiquement des particules massives interagissant faiblement, aussi connues sous le nom de WIMPs. On pense que ces particules sont très lourdes et interagissent très peu avec la matière normale. Pour apercevoir ces WIMPs, XENONnT est conçu pour détecter la lumière de scintillation et les électrons d'ionisation qui se produisent lorsque des particules interagissent avec le xénon.

Le Défi des Événements à Basse Énergie

Détecter des recoils nucléaires à basse énergie est crucial pour le succès des détecteurs de matière sombre comme XENONnT. Ces recoils se produisent lorsque des particules de matière sombre frappent un noyau dans l'atome de xénon, le faisant bouger—un peu comme une boule de billard frappée par la boule blanche. L'énergie de ces interactions peut être très faible, souvent autour de 0,5 keV à 5 keV, ce qui les rend difficiles à repérer.

Pense à ça : c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, mais l'aiguille est invisible et la botte de foin est aussi remplie de divers trucs qui peuvent embrouiller ta recherche.

Entre en Scène la Source Photoneutron Yttrium-Béryllium

Pour mieux comprendre ces doux murmures de la matière sombre, les chercheurs se sont tournés vers un outil astucieux appelé source photoneutron Yttrium-Béryllium (YBe). Cet appareil peut produire des neutrons avec une énergie spécifique qui imite les conditions d'une interaction avec la matière sombre. En utilisant ces neutrons, les scientifiques peuvent calibrer le détecteur XENONnT pour s'assurer qu'il peut mesurer précisément les événements à basse énergie qu'il est censé détecter.

Ce processus de calibration est essentiel. Sans lui, les lectures du détecteur pourraient être aussi fiables qu'une prévision météo par temps de tornade. Les scientifiques doivent savoir exactement comment le détecteur réagira à différentes énergies pour séparer les vrais signaux du bruit de fond.

Comment Ça Marche ?

La source YBe fonctionne en produisant des neutrons quasi-monoénergétiques grâce à un processus appelé photodisintegration. En termes simples, cela signifie qu'elle utilise des rayons gamma provenant des désintégrations du Yttrium pour briser les atomes de Béryllium, libérant des neutrons au passage. Ces neutrons entrent ensuite dans le détecteur XENONnT pour calibrer sa réponse aux recoils à basse énergie.

Lors d'une expérience, les scientifiques ont placé la source YBe près du détecteur et ont compté combien d'interactions se produisaient. Ils étaient à l'affût de deux types de signaux : la lumière de scintillation (qui se produit lors d'une interaction) et les électrons d'ionisation (qui dérivent vers le haut dans le xénon liquide).

Les Événements

Pendant leur collecte de données, les scientifiques ont amassé un étonnant total de 474 événements au cours de 183 heures d'observation du détecteur. Parmi ces événements, ils ont dû filtrer soigneusement les données pour trouver les signaux significatifs parmi les coïncidences accidentelles qui découleraient du bruit de fond.

C'est un peu comme essayer de trouver une bonne chanson à la radio pendant que quelqu'un change continuellement de station. Frustrant, mais quand tu trouves ce bon morceau, ça en vaut vraiment la peine !

Le Processus de Sélection

Après avoir collecté les données, la partie délicate a commencé. Les chercheurs ont dû filtrer les événements pour choisir les recoils nucléaires causés par les neutrons. Ils ont utilisé une combinaison de techniques, y compris la modélisation des événements de fond attendus et un classificateur à arbre de décision renforcé, qui est un terme élégant pour une méthode qui aide à distinguer différents types de signaux en fonction de certaines caractéristiques.

Ce classificateur agit comme un bouncer vraiment intelligent à une fête. Il laisse entrer les bons invités (les recoils nucléaires) tout en écartant ceux qui ne sont pas à leur place (le bruit de fond). Le résultat a été une sélection affinée d'événements qui représentaient précisément les recoils nucléaires qu'ils cherchaient.

Les Résultats

Les résultats de cette énorme entreprise ont abouti à l'extraction de valeurs de calibration importantes, spécifiquement le rendement lumineux (combien de photons sont produits) et le rendement de charge (combien d'électrons sont produits) par keV de dépôt d'énergie dans le xénon liquide. Ces valeurs de rendement sont cruciales pour interpréter les futures données collectées par le détecteur XENONnT concernant d'éventuelles interactions de matière sombre.

Les chercheurs étaient contents de voir que leurs mesures s'alignaient avec les modèles existants utilisés dans d'autres expériences, montrant une cohérence et confirmant que leur processus de calibration fonctionnait efficacement. C'était comme s'ils avaient trouvé la bonne clé pour déverrouiller une porte qu'ils essayaient d'ouvrir depuis des années.

Conclusion : Un Futur Prometteur

La calibration réalisée avec la source YBe a permis à l'équipe de XENONnT de mesurer des recoils à basse énergie jusqu'à environ 0,5 keV. Cette réalisation est significative ; elle ouvre la voie à de futures découvertes dans le domaine de la matière sombre et permet de comprendre d'autres interactions rares à basse énergie.

Alors que la communauté scientifique continue à sonder les profondeurs de la matière sombre, des techniques comme cette calibration seront indispensables. Qui sait ? À chaque pas, on pourrait se rapprocher de la révélation de certains des plus grands secrets de l'univers, grâce à des expériences astucieuses et un peu de magie neutronique.

Donc, la prochaine fois que tu entendras parler de matière sombre, souviens-toi—dans les coulisses, les scientifiques aiment jouer avec des photons, des neutrons, et un peu de sorcellerie, tout ça dans la quête de mieux comprendre l'univers. Et qui ne voudrait pas faire partie de cette aventure ?

Source originale

Titre: Low-Energy Nuclear Recoil Calibration of XENONnT with a $^{88}$YBe Photoneutron Source

Résumé: Characterizing low-energy (O(1keV)) nuclear recoils near the detector threshold is one of the major challenges for large direct dark matter detectors. To that end, we have successfully used a Yttrium-Beryllium photoneutron source that emits 152 keV neutrons for the calibration of the light and charge yields of the XENONnT experiment for the first time. After data selection, we accumulated 474 events from 183 hours of exposure with this source. The expected background was $55 \pm 12$ accidental coincidence events, estimated using a dedicated 152 hour background calibration run with a Yttrium-PVC gamma-only source and data-driven modeling. From these calibrations, we extracted the light yield and charge yield for liquid xenon at our field strength of 23 V/cm between 0.5 keV$_{\rm NR}$ and 5.0 keV$_{\rm NR}$ (nuclear recoil energy in keV). This calibration is crucial for accurately measuring the solar $^8$B neutrino coherent elastic neutrino-nucleus scattering and searching for light dark matter particles with masses below 12 GeV/c$^2$.

Auteurs: XENON Collaboration, E. Aprile, J. Aalbers, K. Abe, S. Ahmed Maouloud, L. Althueser, B. Andrieu, E. Angelino, D. Ant, F. Arneodo, L. Baudis, M. Bazyk, L. Bellagamba, R. Biondi, A. Bismark, K. Boese, A. Brown, G. Bruno, R. Budnik, C. Cai, C. Capelli, J. M. R. Cardoso, A. P. Cimental Ch, A. P. Colijn, J. Conrad, J. J. Cuenca-Garc, V. D'Andrea, L. C. Daniel Garcia, M. P. Decowski, A. Deisting, C. Di Donato, P. Di Gangi, S. Diglio, K. Eitel, S. el Morabit, A. Elykov, A. D. Ferella, C. Ferrari, H. Fischer, T. Flehmke, M. Flierman, W. Fulgione, C. Fuselli, P. Gaemers, R. Gaior, M. Galloway, F. Gao, S. Ghosh, R. Giacomobono, R. Glade-Beucke, L. Grandi, J. Grigat, H. Guan, M. Guida, P. Gyorgy, R. Hammann, A. Higuera, C. Hils, L. Hoetzsch, N. F. Hood, M. Iacovacci, Y. Itow, J. Jakob, F. Joerg, Y. Kaminaga, M. Kara, P. Kavrigin, S. Kazama, P. Kharbanda, M. Kobayashi, D. Koke, A. Kopec, H. Landsman, R. F. Lang, L. Levinson, I. Li, S. Li, S. Liang, Z. Liang, Y. -T. Lin, S. Lindemann, M. Lindner, K. Liu, M. Liu, J. Loizeau, F. Lombardi, J. Long, J. A. M. Lopes, T. Luce, Y. Ma, C. Macolino, J. Mahlstedt, A. Mancuso, L. Manenti, F. Marignetti, T. Marrod, K. Martens, J. Masbou, E. Masson, S. Mastroianni, A. Melchiorre, J. Merz, M. Messina, A. Michael, K. Miuchi, A. Molinario, S. Moriyama, K. Mor, Y. Mosbacher, M. Murra, J. M, K. Ni, U. Oberlack, B. Paetsch, Y. Pan, Q. Pellegrini, R. Peres, C. Peters, J. Pienaar, M. Pierre, G. Plante, T. R. Pollmann, L. Principe, J. Qi, J. Qin, D. Ram, M. Rajado, R. Singh, L. Sanchez, J. M. F. dos Santos, I. Sarnoff, G. Sartorelli, J. Schreiner, P. Schulte, H. Schulze Eißing, M. Schumann, L. Scotto Lavina, M. Selvi, F. Semeria, P. Shagin, S. Shi, J. Shi, M. Silva, H. Simgen, C. Szyszka, A. Takeda, Y. Takeuchi, P. -L. Tan, D. Thers, F. Toschi, G. Trinchero, C. D. Tunnell, F. T, K. Valerius, S. Vecchi, S. Vetter, F. I. Villazon Solar, G. Volta, C. Weinheimer, M. Weiss, D. Wenz, C. Wittweg, V. H. S. Wu, Y. Xing, D. Xu, Z. Xu, M. Yamashita, L. Yang, J. Ye, L. Yuan, G. Zavattini, M. Zhong

Dernière mise à jour: 2024-12-11 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2412.10451

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2412.10451

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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