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# Physique# Phénomènes astrophysiques à haute énergie

Nouvelles découvertes sur les supernovae de type Ia dans les amas

Une étude révèle comment l'environnement des galaxies affecte la luminosité et les taux de supernovae.

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Table des matières

Les supernovae de type Ia (SNe Ia) sont un genre spécial d'étoiles qui explosent et qui jouent un rôle clé pour comprendre l'univers. Ces explosions se produisent dans des systèmes binaires où deux étoiles, dont une est une naine blanche, partagent de la matière. Quand suffisamment de matière est transférée à la naine blanche, elle atteint un point où elle ne peut plus se maintenir et subit une énorme explosion. Cette explosion produit un flash lumineux que les scientifiques peuvent observer de très loin. Comme la luminosité de ces explosions suit un schéma prévisible, elles peuvent être utilisées pour mesurer des distances dans l'espace.

Le projet Dark Energy et ses découvertes

Dans des études récentes, des chercheurs ont examiné 66 supernovae de type Ia provenant du projet Dark Energy (DES). Ces supernovae se sont produites dans des groupes de galaxies appelés amas de galaxies. Les chercheurs ont comparé leurs Courbes de lumière, qui montrent comment la luminosité des supernovae change avec le temps, avec 1024 SNe Ia trouvées en dehors de ces amas. Cette comparaison visait à savoir si l'environnement autour des supernovae affecte leur luminosité et leur taux de déclin.

L'analyse a montré que les supernovae dans les amas ont tendance à décliner en luminosité plus rapidement que celles trouvées dans des environnements moins denses. Cependant, en se concentrant sur des galaxies avec des caractéristiques similaires, comme l'âge et la couleur, il n'y avait pas de différence notable dans les taux de déclin.

Comprendre les Populations stellaires et leurs environnements

Les galaxies dans les amas sont généralement plus anciennes et ont moins de formation d'étoiles en cours par rapport aux galaxies trouvées dans des zones moins denses. Cela vient du fait que l'environnement dense d'un amas peut limiter la formation d'étoiles à cause des interactions gravitationnelles entre galaxies. Beaucoup des étoiles dans les amas de galaxies se sont formées il y a des milliards d'années, ce qui mène à des populations stellaires plus anciennes.

Cette étude a examiné comment les propriétés des galaxies abritant les supernovae pouvaient affecter la luminosité des supernovae. Par exemple, les galaxies qui produisent moins de nouvelles étoiles ont tendance à héberger des supernovae plus faiblardes et qui déclinent plus rapidement. Les chercheurs cherchaient à savoir comment les différences d'environnement entre les galaxies des amas et celles du champ influencent les propriétés des supernovae.

Le jeu de données et la méthodologie

Les chercheurs ont utilisé des données du projet Dark Energy, qui impliquait l'observation d'une grande portion du ciel sud pour enregistrer et analyser les supernovae. En utilisant diverses techniques, ils ont identifié des supernovae et les ont associées à leurs galaxies hôtes.

Les données sur les supernovae comprenaient des images prises sur plusieurs années, où des observations répétées ont aidé à identifier des transitoires comme les supernovae. Ces images ont été traitées à l'aide de systèmes automatisés conçus pour détecter des changements de luminosité. Un algorithme spécialisé a aidé à catégoriser les supernovae, en isolant celles qui étaient de type Ia.

Des amas de galaxies ont été sélectionnés grâce à une technique spécifique qui identifie des groupes en fonction de leur couleur et de leur luminosité. Chaque amas a reçu une estimation de richesse, aidant les chercheurs à comprendre combien de galaxies étaient dans chaque amas.

Pour trouver les supernovae qui se sont produites à l'intérieur de ces amas, les chercheurs ont utilisé leurs positions et redshifts. L'ascension droite et la déclinaison de chaque supernova ont été mises en corrélation avec les amas, tandis que leurs redshifts ont déterminé si elles faisaient partie du même amas.

Analyser les propriétés des supernovae

Après avoir identifié les supernovae dans les amas de galaxies et dans le champ, les chercheurs ont examiné leurs courbes de lumière et les caractéristiques de leurs galaxies hôtes. Les propriétés de la courbe de lumière, y compris la rapidité avec laquelle la luminosité changeait au fil du temps, ont été comparées. Il a été trouvé que les supernovae dans les amas avaient tendance à avoir des courbes de lumière plus rapides, indiquant un déclin plus rapide de la luminosité.

Les chercheurs ont aussi regardé les couleurs des supernovae. Ils ont comparé la lumière émise lors de leurs explosions, ce qui pouvait indiquer la quantité de poussière intervenant dans leur environnement. Étonnamment, il n'y avait pas de preuve forte que les couleurs différaient entre les supernovae des amas et celles du champ, ce qui suggère que la poussière interstellaire pourrait ne pas affecter de manière significative la luminosité observée des SNe Ia dans différents environnements.

Aperçus sur la masse stellaire et les propriétés hôtes

Un aspect important de l'étude a impliqué l'analyse des masses stellaires des galaxies qui hébergeaient les supernovae. Les données ont révélé qu'il y avait moins de galaxies à faible masse dans les amas par rapport au champ. En moyenne, les galaxies dans les amas avaient tendance à être plus massives et plus anciennes.

En se concentrant sur les supernovae trouvées dans des galaxies plus anciennes, massives et passives, les chercheurs ont évalué comment la masse stellaire influençait les propriétés des supernovae. Ils ont choisi un sous-ensemble de galaxies partageant des caractéristiques similaires pour assurer une comparaison équitable entre les supernovae des amas et celles du champ.

Fait intéressant, alors que les courbes de lumière des supernovae dans les amas semblaient plus rapides en moyenne, correspondant à des explosions plus faibles, cette différence s'estompe lorsque la comparaison était limitée à des galaxies de masses et de couleurs similaires.

Plongée dans les Taux de supernovae

Les chercheurs ont calculé le taux de supernovae se produisant à la fois dans les environnements des amas et dans le champ. Cela a impliqué de déterminer le nombre de supernovae détectées par unité de masse stellaire. Bien que les taux dans les deux environnements aient été généralement cohérents, certaines divergences ont émergé dans différentes catégories de masse.

Notamment, le taux de supernovae dans les galaxies à haute masse était différent, avec des amas montrant un taux plus bas que le champ. Cette observation soulève des questions sur les facteurs menant à cette différence, particulièrement dans le contexte des populations stellaires plus anciennes dans les galaxies des amas.

Lien entre l'âge des progeniteurs et les taux de supernovae

Une des hypothèses pour les taux de supernovae variés entre les amas et le champ est liée à l'âge des étoiles. Les galaxies des amas ont tendance à avoir des populations stellaires plus anciennes que leurs homologues du champ, ce qui peut affecter la probabilité que des supernovae se produisent.

Les chercheurs ont remarqué que si les taux de supernovae de type Ia sont en effet influencés par l'âge de leurs galaxies hôtes, cela expliquerait les différences observées. Les populations stellaires plus anciennes pourraient mener à un taux de supernovae réduit comparé aux populations plus jeunes.

Focalisation sur les galaxies passives

Pour explorer davantage le lien entre l'âge et les taux de supernovae, les scientifiques ont isolé les galaxies passives dans le champ pour les comparer avec les environnements des amas. En se concentrant sur des galaxies qui avaient cessé une formation d'étoiles significative, ils visaient à déterminer si les taux étaient comparables dans les populations plus anciennes.

Après avoir analysé les données, ils ont trouvé que les taux de supernovae dans les galaxies passives du champ étaient similaires à ceux dans les environnements des amas. Cette similitude indique que bien que les galaxies des amas puissent être plus anciennes en moyenne, leurs populations stellaires dans des contextes spécifiques s'alignent étroitement avec certaines galaxies passives du champ.

Conclusions et implications

En résumé, cette recherche fournit des aperçus précieux sur le comportement des supernovae de type Ia dans différents environnements. Les résultats indiquent que les facteurs environnementaux peuvent influencer les propriétés des courbes de lumière, mais que ces effets peuvent diminuer lorsqu'on compare des galaxies avec des caractéristiques similaires.

Les taux de supernovae calculés par unité de masse ont révélé des différences qui suggèrent une interaction entre l'âge stellaire et l'environnement. Cela soutient l'idée que les galaxies plus anciennes tendent à héberger moins de supernovae, potentiellement à cause de leurs populations stellaires établies.

Dans l'ensemble, ces résultats enrichissent notre compréhension de la dynamique des galaxies et contribuent au contexte plus large de l'évolution cosmique. Au fur et à mesure que les scientifiques poursuivent l'étude des supernovae, ils approfondissent notre connaissance de l'expansion de l'univers et des facteurs influençant les cycles de vie stellaires.

Remerciements

Le succès de cette recherche a beaucoup reposé sur les efforts collaboratifs de nombreuses institutions et individus. Les contributions de diverses équipes de gestion et d'analyse des données ont joué un rôle crucial dans la collecte et le traitement précis des données.

De plus, le soutien financier de divers organismes scientifiques et conseils a été fondamental pour faciliter cette étude complète. Cette collaboration illustre l'importance du travail d'équipe pour faire avancer notre compréhension du cosmos.

Les données de ce projet seront mises à disposition pour de futures recherches, permettant à d'autres scientifiques de s'appuyer sur ces résultats et de continuer à explorer les mystères de l'univers.

Source originale

Titre: Rates and properties of type Ia supernovae in galaxy clusters within the Dark Energy Survey

Résumé: We identify 66 photometrically classified type Ia supernovae (SNe Ia) from the Dark Energy Survey (DES) that have occurred within red-sequence selected galaxy clusters. We compare light-curve and host galaxy properties of the cluster SNe to 1024 DES SNe Ia located in field galaxies, the largest comparison of two such samples at high redshift (z > 0.1). We find that cluster SN light curves decline faster than those in the field (97.7 per cent confidence). However, when limiting these samples to host galaxies of similar colour and mass, there is no significant difference in the SN light curve properties. Motivated by previous detections of a higher-normalised SN Ia delay time distribution in galaxy clusters, we measure the intrinsic rate of SNe Ia in cluster and field environments. We find the average ratio of the SN Ia rate per galaxy between high mass ($10\leq\log\mathrm{(M_{*}/M_{\odot})} \leq 11.25$) cluster and field galaxies to be $0.594 \pm0.068$. This difference is mass-dependent, with the ratio declining with increasing mass, which suggests that the stellar populations in cluster hosts are older than those in field hosts. We show that the mass-normalised rate (or SNe per unit mass) in massive-passive galaxies is consistent between cluster and field environments. Additionally, both of these rates are consistent with rates previously measured in clusters at similar redshifts. We conclude that in massive-passive galaxies, which are the dominant hosts of cluster SNe, the cluster DTD is comparable to the field.

Auteurs: M. Toy, P. Wiseman, M. Sullivan, C. Frohmaier, O. Graur, A. Palmese, B. Popovic, T. M. Davis, L. Galbany, L. Kelsey, C. Lidman, D. Scolnic, S. Allam, S. Desai, T. M. C. Abbott, M. Aguena, O. Alves, J. Annis, D. Bacon, E. Bertin, D. Brooks, D. L. Burke, A. Carnero Rosell, M. Carrasco Kind, J. Carretero, F. J. Castander, C. Conselice, L. N. da Costa, M. E. S. Pereira, J. De Vicente, H. T. Diehl, P. Doel, S. Everett, I. Ferrero, J. Frieman, D. W. Gerdes, D. Gruen, R. A. Gruendl, G. Gutierrez, S. R. Hinton, D. L. Hollowood, K. Honscheid, D. J. James, K. Kuehn, N. Kuropatkin, J. L. Marshall, P. Melchior, J. Mena-Fernández, F. Menanteau, R. Miquel, A. Pieres, A. A. Plazas Malagón, A. K. Romer, E. Sanchez, V. Scarpine, I. Sevilla-Noarbe, M. Smith, M. Soares-Santos, E. Suchyta, G. Tarle, C. To, N. Weaverdyck

Dernière mise à jour: 2023-09-28 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2302.05184

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2302.05184

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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