Simple Science

La science de pointe expliquée simplement

# Sciences de la santé# Santé publique et mondiale

Hésitation Vaccine Chez les Femmes en Guinée : Une Étude

La recherche examine les facteurs qui influencent l'acceptation du vaccin COVID-19 chez les femmes en Guinée.

― 7 min lire


L'hésitation vaccinale enL'hésitation vaccinale enGuinéedes vaccins chez les femmes en Guinée.Une étude révèle une faible acceptation
Table des matières

Au début de la pandémie de COVID-19, beaucoup de traitements n'étaient pas efficaces. Pour maîtriser la propagation du virus, les gens devaient suivre des règles comme porter des masques, éviter les contacts et se mettre en quarantaine. Même si ces mesures étaient importantes, elles ont aussi eu un impact négatif sur l'économie et ont isolé les gens, ce qui a affecté leur santé. Par exemple, une étude en Guinée a montré que beaucoup de gens avaient perdu leur emploi à cause de la pandémie. Ça a mis en évidence que des mesures aussi strictes ne pouvaient pas être maintenues longtemps. Le principal moyen de mettre fin à la pandémie, c'est la vaccination, qui aide à créer une immunité dans la communauté.

Taux de vaccination et hésitation

Malgré le besoin de se faire vacciner, beaucoup de femmes ont montré peu d'intérêt à se faire vacciner. Ça pose problème, car les femmes sont souvent plus à risque de choper le COVID-19. Elles représentent une grande partie des Travailleurs de la santé et des aidants. Le développement des vaccins contre le COVID-19 s'est fait rapidement, mais les doutes sur leur sécurité et leur efficacité ont réduit le nombre de personnes vaccinées. Même s'il y avait plein de doses de vaccin disponibles, ça ne suffisait pas pour assurer de bons taux de vaccination.

L'Hésitation vaccinale, c'est le fait de retarder ou de refuser de se faire vacciner, et c'est un problème mondial. L'Organisation mondiale de la santé l'a identifié comme l'une des plus grandes menaces pour la santé publique. En Guinée, la vaccination a commencé en mars 2021, mais en avril, seule une petite partie de la population avait reçu au moins une dose.

En fait, Guinée signifie "femme" dans une langue locale, et les femmes jouent un rôle crucial dans les activités de santé et économiques. À cause de leur présence significative, encourager les femmes à accepter le vaccin COVID-19 est vital pour obtenir une immunité de groupe dans le pays.

Objectifs de l'étude

Cette étude visait à examiner ce que pensent les femmes en Guinée du vaccin COVID-19 et à découvrir quels facteurs influencent leurs décisions de se faire vacciner. Les résultats pourraient aider les autorités de santé à créer de meilleures campagnes de vaccination.

Conception de l'étude

On a mené une étude de mars à août 2021. On a réalisé l'étude dans quatre villes de Guinée : Conakry, Mamou, Kankan et N’zérékoré. Les participants ont été sélectionnés aléatoirement dans des établissements de santé et des lieux de travail. Pour participer, il fallait avoir au moins 18 ans et donner son consentement.

Détails des participants

On a concentré sur deux groupes : les travailleurs de la santé et la population générale. Pour les travailleurs de la santé, on a sélectionné aléatoirement des établissements de santé et ensuite choisi le personnel qui remplissait les critères d'inclusion. Pour la population générale, on a cherché des femmes qui répondaient à nos critères dans divers lieux de travail.

Ce qu'on a mesuré

On a principalement mesuré si les participants avaient reçu le vaccin COVID-19 ou pas. Les participants ont répondu par "Oui" ou "Non." On a aussi collecté des infos sur le background des participants, comme :

  • Leur lieu de résidence
  • Leur âge
  • Leur statut marital
  • Leur niveau d'éducation
  • Leur profession
  • Taille de ménage et revenu
  • Conditions de santé, comme hypertension ou asthme
  • Connaissance des vaccins et recherches faites sur le COVID-19

On voulait aussi savoir comment ils percevaient le COVID-19 et leurs attitudes envers le vaccin. On a utilisé une échelle pour évaluer leurs sentiments et leurs intentions à se faire vacciner.

Taille de l'échantillon

On a calculé combien de participants on avait besoin. Pour les travailleurs de la santé, on a estimé que 50% seraient favorables à la vaccination, donc on avait besoin d'au moins 422 femmes de chaque ville. Pour la population générale, on a estimé un taux de vaccination de 20%, ce qui a donné besoin d'au moins 270 femmes de chaque ville.

Collecte de données

Des interviewers formés ont utilisé des appareils mobiles pour poser des questions et enregistrer les réponses. On a assuré que la collecte de données se faisait éthiquement, en respectant la vie privée des participants.

Aperçu des résultats

On a inclus plus de 3 300 femmes dans l'étude : 2 208 travailleurs de la santé et 1 121 de la population générale. Parmi les travailleurs de la santé, 54% ont déclaré connaître les vaccins. En comparaison, 45% de la population générale avait connaissance des vaccins.

La plupart des participants avaient une opinion négative sur le vaccin, avec 53% des travailleurs de la santé et 54% de la population générale partageant cette opinion. L'intention de se faire vacciner était aussi faible, avec 64% des travailleurs de la santé et 58% de la population générale exprimant de l'hésitation à se faire vacciner.

Sources d'information

La principale source d'information pour les travailleurs de la santé était les réseaux sociaux. Pour la population générale, les réseaux sociaux étaient aussi la source la plus couramment utilisée pour en apprendre sur le vaccin.

Taux de vaccination

Parmi les travailleurs de la santé, 63% avaient reçu le vaccin, tandis que seulement 28% de la population générale a déclaré être vaccinée.

Analyse des facteurs influençant la vaccination

On a mené une analyse détaillée pour comprendre les facteurs liés à l'acceptation du vaccin COVID-19. Parmi les travailleurs de la santé, des facteurs comme l'âge, l'éducation, la profession et la connaissance préalable des vaccins ont influencé leur probabilité de se faire vacciner.

Pour la population générale, des aspects comme l'âge, le statut marital et l'état de santé ont joué un rôle.

Principales conclusions de l'analyse

On a découvert que les adultes plus âgés étaient plus susceptibles d'accepter le vaccin par rapport aux jeunes. Les femmes mariées montraient aussi plus d'acceptation que les femmes célibataires. L'éducation était un facteur significatif ; les femmes ayant un niveau d'éducation plus élevé étaient plus ouvertes à se faire vacciner.

Fait intéressant, les travailleurs de la santé qui connaissaient les vaccins étaient moins susceptibles d'accepter le vaccin COVID-19 que ceux qui n'avaient pas cette connaissance. Ça pourrait être parce qu'ils étaient plus conscients des risques potentiels et des effets secondaires.

Dans la population générale, avoir une bonne connaissance des vaccins était associé positivement à l'acceptation du vaccin. Les normes sociales ont aussi influencé les décisions, avec des femmes ayant des cercles sociaux soutenants étant plus susceptibles de se faire vacciner.

Conclusion

Notre étude a montré que plus de travailleurs de la santé que de membres de la population générale avaient été vaccinés. Cependant, il y avait encore beaucoup d'individus non vaccinés, ce qui indique un certain niveau d'hésitation. Des facteurs comme les normes subjectives et la capacité à recevoir le vaccin ont influencé les taux d'acceptation.

On a appris que juste avoir une bonne intention de se faire vacciner ne garantit pas que les gens le fassent réellement. Jeune âge, grossesse et niveaux d'éducation plus bas ont freiné l'acceptation du vaccin.

Nos résultats pourraient aider à concevoir des stratégies de vaccination pour améliorer l'acceptation parmi les femmes, surtout dans les groupes vulnérables. Comprendre ces barrières et facilitateurs est essentiel pour augmenter les taux de vaccination en Guinée.

Source originale

Titre: Factors associated with acceptanceof COVID-19 vaccination among women in Guinea: Analysis of the first vaccination phase in March 2021.

Résumé: Vaccination remains the primary strategy for ending the COVID-19 pandemic. However, vaccination rates are still low in low-income countries. The primary goal of this study was to describe the status of COVID-19 vaccine acceptance and hesitancy among women in Guinea and to identify associated predictors. We conducted a cross-sectional study in five Guinean cities (Conakry, Mamou, Kindia, Kankan and Nzerekore) across the four natural regions between Mar 22 and Aug 25 2021. Participants aged 18 were randomly recruited from the healthcare workers (HCWs) and the general population (GP). We used multivariate logistic regression to identify facilitators and barriers to acceptance of COVID-19 vaccination and a classification and regression tree (CART) to extract the profile of predictors. We included 2,208 women among the HCWs and 1,121 in the GP. Most HCWs (63%) were already vaccinated, compared to only 28% of GP. The main factors associated with acceptance of a COVID-19 vaccine in the HCWs were an absence of pregnancy ORA = 4.46 [CI95%: 3.08, 6.52] and positive subjective norms ORA = 2.34 [CI95%: 1.92, 2.84]. Regarding the GP, the main factors were the ability to receive the vaccine ORA = 5.20 [CI95%: 3.45, 8.01] and being adult ORA = 2.25 [CI95%: 1.34, 3.79] associated with acceptance of vaccination. Vaccination rates were higher in the HCWs. Favourable subjective norms and ability to receive the vaccine were facilitators of acceptance of COVID-19 vaccination, while youth and pregnancy were barriers to the approval of the COVID-19 vaccine.

Auteurs: Almamy Amara Touré, A. A. Toure, I. Barry, A. S. MAGASSOUBA, K. BAH, D. Cisse, Y. Sylla, A. Y. Camara, G. LOUA, A. DIALLO

Dernière mise à jour: 2023-03-29 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.03.27.23287835

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.03.27.23287835.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

Merci à medrxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.

Articles similaires