Mesurer la masse dans les amas de galaxies : Une nouvelle méthode
Cet article explore une méthode pour mesurer la masse des amas de galaxies en observant les mouvements des galaxies.
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Table des matières
- Pourquoi on mesure la masse des amas de galaxies
- Comment on mesure la masse
- Le défi
- Collecte de données
- Analyse des mouvements des galaxies
- Résultats : Profils de masse
- Comprendre les différences
- L'importance de la Matière baryonique
- Exploration de l'anisotropie des vitesses
- Observation de la Relation d'accélération radiale
- Implications de nos résultats
- Conclusion
- Source originale
Les amas de galaxies sont les plus grandes structures de l'univers, et les comprendre est super important pour étudier le comportement de l'univers. Ces amas contiennent plein de galaxies, de gaz et de Matière noire. En regardant comment ces galaxies se déplacent, on peut déterminer combien de masse il y a dans un amas. Cet article parle d'une méthode pour mesurer la masse des amas de galaxies en examinant le mouvement des galaxies à l'intérieur.
Pourquoi on mesure la masse des amas de galaxies
La masse d'un amas de galaxies nous donne un aperçu de sa formation et de son évolution au fil du temps. Savoir la masse aide à comprendre la distribution de la matière noire et le comportement de la matière visible, comme les galaxies et le gaz. Des mesures de masse précises sont essentielles pour tester nos théories sur l'univers.
Comment on mesure la masse
Traditionnellement, les astronomes utilisaient les données des émissions X des gaz chauds dans les amas pour mesurer la masse. Mais cette méthode a quelques limites. Elle suppose souvent que le gaz est dans un état d'équilibre particulier, ce qui n'est pas forcément vrai pour tous les amas. Une autre méthode, c'est le lentillage gravitationnel, qui mesure comment la lumière des objets lointains se courbe autour de l'amas. C'est une méthode fiable mais limitée à un petit nombre d'amas.
Dans cette nouvelle approche, on se concentre sur le mouvement des galaxies dans les amas. En examinant à quelle vitesse les galaxies se déplacent et comment elles sont disposées, on peut estimer mieux la masse totale de l'amas.
Le défi
L'un des principaux défis, c'est que les amas de galaxies peuvent être chaotiques. Certains amas sont perturbés ou fusionnent avec d'autres, ce qui complique l'utilisation des mouvements des galaxies pour mesurer la masse. Dans ces cas, les mouvements des galaxies ne reflètent peut-être pas précisément les forces gravitationnelles dans l'amas.
Pour résoudre ce problème, on a analysé un échantillon de 16 amas de galaxies qui avaient été bien étudiés en utilisant les mouvements des galaxies. Cette approche utilise un modèle mathématique pour relier les mouvements des galaxies à la masse, ce qui nous permet de mieux comprendre ces amas.
Collecte de données
On a rassemblé des données de 16 amas de galaxies, en se concentrant sur comment les galaxies se déplacent à l'intérieur. Pour ça, on a utilisé des observations optiques et X. Les données optiques nous ont aidés à identifier les galaxies dans chaque amas, tandis que les données X ont donné des infos sur le gaz chaud.
On s'est assuré de choisir des amas où on avait des données de haute qualité. Chaque amas devait avoir suffisamment de galaxies pour garantir que nos mesures soient fiables.
Analyse des mouvements des galaxies
Comprendre comment les galaxies se déplacent nécessite un outil mathématique appelé l'équation de Jeans. Cette équation aide à relier la distribution des vitesses des galaxies à la masse de l'amas. On a utilisé cette équation pour analyser les mouvements des galaxies dans nos amas sélectionnés.
On a mesuré à quelle vitesse les galaxies se déplaçaient vers ou loin du centre de l’amas. En regardant ces mouvements, on a pu déterminer la distribution de la masse à l'intérieur de l'amas.
Résultats : Profils de masse
Après avoir appliqué notre méthode, on a comparé les estimations de masse provenant des mouvements des galaxies avec les estimations de masse traditionnelles par rayons X. En général, on a constaté que les mesures de masse étaient cohérentes pour les amas relaxés, c'est-à-dire ceux qui s'étaient stabilisés.
Cependant, pour les amas non relaxés, on a trouvé que les estimations de masse basées sur les mouvements des galaxies étaient souvent plus élevées que celles provenant des mesures X. Cela suggère que quand un amas est en fusion ou pas complètement stabilisé, le gaz ne reflète peut-être pas les véritables effets gravitationnels de l'amas.
Comprendre les différences
Les différences entre les deux méthodes peuvent donner des pistes sur l'évolution des amas. Si les estimations basées sur les galaxies sont systématiquement plus élevées, ça pourrait indiquer que le gaz chaud ne se comporte pas comme prévu, potentiellement à cause d'une pression non thermique ou d'autres dynamiques en jeu.
Nos résultats suggèrent que la masse dérivée des mouvements des galaxies peut fournir des infos précieuses sur l'état dynamique de l'amas et aider à résoudre certaines incohérences dans notre compréhension du comportement des amas de galaxies.
L'importance de la Matière baryonique
Dans les amas de galaxies, il y a deux composants principaux : la matière noire et la matière baryonique (la matière visible comme les étoiles et le gaz). Comprendre les fractions de ces composants est crucial pour les modèles cosmologiques.
Dans notre étude, on a remarqué que les fractions baryoniques des amas étaient souvent plus basses que la moyenne cosmique. Ça soulève des questions sur la manière dont la matière baryonique est répartie et s'il y a des baryons invisibles qui contribuent à la masse que l'on ne peut pas encore détecter.
Exploration de l'anisotropie des vitesses
On a aussi étudié ce qu’on appelle l'anisotropie des vitesses, qui fait référence aux différentes vitesses des galaxies se déplaçant dans diverses directions. Dans les amas relaxés, on a constaté que les galaxies avaient tendance à se déplacer de manière plus uniforme, tandis que dans les amas non relaxés, il y avait une plus grande variation des vitesses.
Cette découverte est importante car elle nous aide à mieux comprendre la dynamique à l'intérieur des amas. Dans des régions où les forces gravitationnelles sont fortes, les galaxies sont susceptibles de se déplacer de manière similaire. En revanche, dans des régions plus chaotiques, les mouvements sont plus variés.
Observation de la Relation d'accélération radiale
La relation d'accélération radiale (RAR) décrit comment l'accélération observée des galaxies est liée à leur masse. On a comparé l'accélération totale mesurée à partir des mouvements des galaxies à l'accélération attendue basée sur leur masse baryonique.
On a trouvé que l'accélération totale dans les amas de galaxies dépassait souvent ce qu'on pourrait attendre de la RAR établie pour des galaxies individuelles. Cette observation suggère qu'il pourrait y avoir un problème de baryons manquants, indiquant qu'il pourrait y avoir plus de masse impliquée que ce qu'on peut observer directement.
Implications de nos résultats
Les résultats de notre étude ont des implications pour notre compréhension de la matière noire et de la matière baryonique dans l'univers. La différence entre les mesures de masse provenant des mouvements des galaxies et des données X indique qu'il pourrait y avoir des complexités dans la dynamique des amas de galaxies qui ne sont pas encore complètement comprises.
Ces incohérences pourraient suggérer qu'il faut de nouveaux modèles ou des modifications aux théories existantes de la gravité et de la matière noire.
Conclusion
En résumé, notre étude met en avant l'importance d'utiliser les mouvements des galaxies pour mesurer la masse des amas de galaxies. Cette méthode offre une approche complémentaire aux mesures traditionnelles par rayons X et peut nous aider à comprendre les dynamiques complexes qui se déroulent à l'intérieur de ces structures massives.
En révélant les différences entre les estimations de masse issues des mouvements des galaxies et des données X, on obtient des aperçus plus profonds sur la nature des amas de galaxies, la distribution de la matière noire et le rôle de la matière baryonique. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats et explorer les implications pour notre compréhension de l'univers dans son ensemble.
Alors qu'on continue à affiner nos techniques et à rassembler plus de données, on se rapprochera de la résolution des mystères entourant les amas de galaxies et les forces qui façonnent notre univers.
Titre: Measuring galaxy cluster mass profiles into the low acceleration regime with galaxy kinematics
Résumé: We probe the dynamical mass profiles of 10 galaxy clusters from the HIghest X-ray FLUx Galaxy Cluster Sample (HIFLUGCS) using galaxy kinematics. We numerically solve the spherical Jeans equation, and parameterize the dynamical mass profile and the galaxy velocity anisotropy profile using two general functions to ensure that our results are not biased towards any specific model. The mass-velocity anisotropy degeneracy is ameliorated by using two "virial shape parameters" that depend on the fourth moment of velocity distribution. The resulting velocity anisotropy estimates consistently show a nearly isotropic distribution in the inner regions, with an increasing radial anisotropy towards large radii. We compare our derived dynamical masses with those calculated from X-ray gas data assuming hydrostatic equilibrium, finding that massive and rich relaxed clusters generally present consistent mass measurements, while unrelaxed or low-richness clusters have systematically larger total mass than hydrostatic mass by an average of 50\%. This might help alleviate current tensions in the measurement of $\sigma_8$, but it also leads to cluster baryon fractions below the cosmic value. Finally, our approach probes accelerations as low as $10^{-11}$ m s$^{-2}$, comparable to the outskirts of individual late-type galaxies. We confirm that galaxy clusters deviate from the radial acceleration relation defined by galaxies.
Auteurs: Pengfei Li, Yong Tian, Mariana P. Júlio, Marcel S. Pawlowski, Federico Lelli, Stacy S. McGaugh, James M. Schombert, Justin I. Read, Po-Chieh Yu, Chung-Ming Ko
Dernière mise à jour: 2023-06-14 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2303.10175
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2303.10175
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
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