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Nouvelles découvertes sur le système de pulsar PSR J1933 6211

Une étude révèle des détails clés sur le pulsar PSR J1933 6211 et son compagnon naine blanche.

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PSR J1933 6211 est un type d’étoile qu’on appelle un pulsar, qui tourne super vite et émet des ondes radio. Ce pulsar-là a une période de rotation de 3,5 millisecondes et orbite autour d’une étoile naine blanche en suivant une trajectoire presque circulaire sur 12,8 jours. Grâce à sa vitesse et à sa position, il subit un effet appelé scintillation interstellaire, qui fait que son signal varie. Du coup, c'est un peu galère de détecter le pulsar clairement. Les chercheurs ont bossé pour rassembler des données avec un télescope sensible appelé MeerKAT et ont aussi utilisé des Observations plus anciennes d’un autre télescope, le Parkes.

Avec toutes ces observations, les scientifiques ont pu mieux comprendre le mouvement du pulsar et ses caractéristiques Orbitales, y compris la Distance qui le sépare. Ils ont découvert que le pulsar bouge à une vitesse d’environ 12,42 milliarcsecondes par an et que la distance qui le sépare de nous est d’environ 1,0 kiloparsecs. Ils ont aussi trouvé des changements dans ses paramètres orbitaux, ce qui a permis de peaufiner les mesures des masses du pulsar et de son compagnon naine blanche.

L’analyse a révélé que la masse du pulsar est autour d’une certaine valeur, tandis que la masse de la naine blanche est plus grande que ce qu’on croyait avant. Cette découverte suggère que la naine blanche est probablement composée d’éléments plus lourds, pas d’hélium comme on le pensait. Les similitudes entre les propriétés de PSR J1933 6211 et d’un autre pulsar, PSR J1614 2230, indiquent que les deux systèmes ont peut-être passé par un processus particulier de transfert de masse, où une étoile récupère du matériel de son compagnon.

Malgré la masse élevée du pulsar, les chercheurs ont remarqué qu’il n’a pas gagné beaucoup de masse au fil du temps, ce qui pose des questions sur combien de masse est généralement transférée dans ces systèmes. L’étude met en avant que les masses des étoiles à neutrons comme ce pulsar sont principalement déterminées lors de leur formation et non par des interactions ultérieures avec une étoile compagne.

Observations et collecte de données

L’équipe a rassemblé des données avec le télescope Parkes en Australie et le télescope MeerKAT en Afrique du Sud. Le télescope Parkes a fourni des données historiques, tandis que MeerKAT a offert des observations plus récentes avec une meilleure sensibilité. La combinaison de ces observations a permis aux chercheurs de créer un ensemble de données complet sur près de deux décennies.

Le processus de collecte de données a impliqué plusieurs étapes, y compris le calibrage des télescopes, la réduction du bruit des signaux et le traitement des données pour extraire les informations pertinentes. Les observations ont été réalisées avec différents réglages pour maximiser les chances de détecter le signal du pulsar, qui peut être faible à cause des interférences d'autres sources.

Techniques de mesure

Les chercheurs ont analysé les données collectées pour déterminer le timing des signaux radio du pulsar, connu sous le nom de temps d'arrivée (ToA). En comparant les temps d’arrivée réels des signaux aux temps attendus basés sur l’orbite du pulsar, ils ont pu dériver des paramètres importants comme la position du pulsar et son mouvement propre.

L’équipe a aussi utilisé une technique appelée analyse polarimétrique pour étudier les ondes radio du pulsar plus en détail. Cette méthode leur a permis de comprendre la structure du champ magnétique autour du pulsar et comment il interagit avec son environnement.

Analyse de la géométrie du pulsar

L’analyse de l’équipe s’est concentrée sur comment la géométrie orbitale du pulsar affecte son comportement et les signaux qu’il émet. La géométrie inclut des détails sur la façon dont le pulsar tourne, son inclinaison par rapport à notre ligne de vue et l'orientation de son orbite. Comprendre cette géométrie aide à clarifier la relation entre le pulsar et son étoile compagne.

En cartographiant la géométrie du pulsar, les chercheurs ont pu mieux prédire le timing de ses signaux et tenir compte des délais causés par des effets relativistes. Ces découvertes éclairent comment les Pulsars comme PSR J1933 6211 s’intègrent dans des études plus larges sur l’évolution des étoiles et les interactions.

Mesure de la distance

Une des réussites clés de cette étude a été de mesurer avec précision la distance à PSR J1933 6211. La distance a été trouvée pour être d’environ 1,0 kiloparsecs, soit plus de 3 000 années-lumière. Cette mesure est significative parce qu'elle améliore notre compréhension de l’environnement du pulsar et de la répartition des pulsars dans notre galaxie.

L’équipe a utilisé une combinaison de modélisations cinématiques et gravitationnelles pour affiner ses estimations. Le mouvement complexe du pulsar dans l’espace, ainsi que les effets de son orbite autour de la naine blanche, ont contribué aux données utilisées pour cette mesure de distance.

Implications pour les études sur les étoiles à neutrons

Les résultats de cette recherche ont des implications plus larges pour comprendre les étoiles à neutrons et leur formation. Ils révèlent comment les systèmes de pulsars peuvent évoluer au fil du temps, notamment dans des conditions où une étoile transfère de la masse à une autre. Les résultats soulignent que beaucoup de propriétés des étoiles à neutrons sont définies à la naissance et que les interactions ultérieures pourraient jouer un rôle moins significatif dans la détermination de leurs caractéristiques finales.

La similarité entre PSR J1933 6211 et d’autres pulsars avec des compagnons naines blanches suggère que ces systèmes pourraient partager des chemins évolutifs communs. L’étude soulève aussi des questions sur les processus régissant le transfert de masse entre les étoiles binaires et comment ces processus influencent les propriétés des étoiles à neutrons résultantes.

Directions de recherche futures

Les résultats de cette étude soulignent la nécessité de continuer les observations et la recherche sur les systèmes de pulsars. Au fur et à mesure que de plus en plus de données deviennent disponibles, notamment grâce à des télescopes avancés comme MeerKAT, les chercheurs peuvent affiner leurs modèles et améliorer encore les mesures.

Les projets à venir se concentreront probablement sur la compréhension de l’évolution des systèmes de pulsars en détail, y compris comment différents types de compagnons influencent les propriétés des pulsars. Ces études supplémentaires pourraient mener à de nouvelles perspectives sur la nature des étoiles à neutrons et la physique régissant leur comportement.

Conclusion

En résumé, la recherche sur PSR J1933 6211 représente une avancée significative dans notre compréhension des pulsars et de leurs caractéristiques. L’analyse rigoureuse des données collectées à partir de plusieurs télescopes a permis d’obtenir des mesures précises de la masse, de la distance et des paramètres orbitaux du pulsar. Ces découvertes contribueront aux études en cours sur les étoiles à neutrons et amélioreront notre compréhension des processus d’évolution stellaire dans les systèmes binaires.

Source originale

Titre: Mass measurements and 3D orbital geometry of PSR J1933$-$6211

Résumé: PSR J1933$-$6211 is a 3.5-ms pulsar in a 12.8-d orbit with a white dwarf (WD). Its high proper motion and low dispersion measure result in such significant interstellar scintillation that high signal-to-noise detections require long observing durations or fortuitous timing. We turn to the sensitive MeerKAT telescope and, combined with historic Parkes data, leverage PSR J1933$-$6211's kinematic and relativistic effects to constrain its 3D orbital geometry and the component masses. We obtain precise proper motion and parallax estimates, and measure their effects as secular changes in the Keplerian orbital parameters: a variation in orbital period of $7(1) \times 10^{-13}$ s s$^{-1}$ and a change in projected semi-major axis of $1.60(5) \times 10^{-14}$ s s$^{-1}$. A self-consistent analysis of all kinematic and relativistic effects yields a distance of $1.6^{+0.2}_{-0.3}$ kpc, an orbital inclination, $i = 55(1)$ deg and a longitude of the ascending node, $\Omega = 255^{+8}_{-14}$ deg. The probability densities for $\Omega$ and $i$ and their symmetric counterparts, ($180-i$, $360-\Omega$), are seen to depend on the fiducial orbit used to measure the time of periastron passage. We investigate this unexpected dependence and rule out software-related causes using simulations. Nevertheless, we constrain the pulsar and WD masses to $1.4^{+0.3}_{-0.2}$ M$_\odot$ and $0.43(5)$ M$_\odot$ respectively. These strongly disfavour a helium-dominated WD. The orbital similarities between PSRs J1933$-$6211 and J1614$-$2230 suggest they underwent Case A Roche lobe overflow, an extended evolution while the companion star is still on the Main Sequence. However, with a mass of $\sim 1.4$ M$_\odot$, PSR J1933$-$6211 has not accreted significant matter. This highlights the low accretion efficiency of the spin-up process and suggests that observed neutron star masses are mostly a result of supernova physics.

Auteurs: M. Geyer, V. Venkatraman Krishnan, P. C. C. Freire, M. Kramer, J. Antoniadis, M. Bailes, M. C. i Bernadich, S. Buchner, A. D. Cameron, D. J. Champion, A. Karastergiou, M. J. Keith, M. E. Lower, S. Osłowski, A. Possenti, A. Parthasarathy, D. J. Reardon, M. Serylak, R. M. Shannon, R. Spiewak, W. van Straten, J. P. W. Verbiest

Dernière mise à jour: 2023-04-18 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2304.09060

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2304.09060

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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