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# Physique# Théorie nucléaire# Expérience nucléaire

Nouvelles révélations sur les isotopes de soufre, de chlore et d'argon

Des recherches montrent des méthodes améliorées pour étudier les comportements des isotopes grâce à des interactions avancées.

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Dans des recherches récentes, des scientifiques ont vraiment zoomé sur les isotopes de soufre (S), de chlore (Cl) et d’argon (Ar). Ils ont surtout étudié le comportement de ces isotopes en utilisant de nouvelles méthodes pour calculer les interactions nucléaires. Ces interactions aident à expliquer comment les particules dans le noyau se comportent et interagissent entre elles. L’objectif était de comprendre comment les propriétés de ces isotopes changent en fonction de leur structure.

Comprendre la structure nucléaire

Les noyaux sont composés de protons et de neutrons, qu'on appelle collectivement des nucléons. L'étude a utilisé des techniques avancées pour analyser ces nucléons, surtout dans le contexte de la "couche de valence". La couche de valence est la couche extérieure du noyau, où les nucléons sont le plus susceptibles d’être trouvés et ont le plus grand impact sur le comportement nucléaire. Cette recherche a spécifiquement utilisé diverses approches pour créer des interactions efficaces dans cette couche de valence, en utilisant des calculs avancés pour obtenir de meilleures prévisions.

Méthodes utilisées dans la recherche

Les scientifiques ont employé plusieurs techniques modernes pour leurs calculs, incluant le modèle de couche sans cœur et une méthode appelée transformation OLS. Le modèle de couche sans cœur permet aux chercheurs d'analyser efficacement les noyaux plus légers tout en considérant tous les nucléons comme des acteurs actifs dans les interactions. Par contre, pour les noyaux plus lourds, les calculs peuvent devenir vastes et complexes, c’est là que la transformation OLS entre en jeu. Cette transformation aide à simplifier le problème en se concentrant sur une section plus petite et plus gérable du noyau.

Interactions clés analysées

La recherche a mis en avant quatre interactions spécifiques qui ont été développées pour la couche de valence :

  1. Chiral next-to-next-to-next-to-leading order (N3LO)
  2. L’interaction JISP16, dérivée de données expérimentales.
  3. L’interaction Daejeon16 (DJ16), également basée sur des résultats expérimentaux.
  4. Une version modifiée de DJ16, connue sous le nom de DJ16A.

Ces interactions ont été choisies parce qu'elles sont censées fournir une meilleure compréhension des propriétés structurelles des isotopes.

Spectres énergétiques et propriétés

Les scientifiques ont calculé les Niveaux d'énergie et d'autres propriétés des isotopes. Ils se sont concentrés sur la façon dont ces propriétés se comparent aux données existantes et aux modèles précédents. Les résultats ont montré que DJ16A était l'interaction la plus précise pour prédire les comportements de ces isotopes en regardant leurs niveaux d'énergie.

Force de transition quadrupolaire et énergie d'excitation

Les chercheurs ont aussi examiné les forces de transition quadrupolaire électrique et ont joué un rôle crucial dans l’évaluation des fermetures de couches. Le moment quadrupolaire est une propriété importante d'un noyau qui reflète sa forme et sa distribution de charge. Les calculs ont révélé que certains isotopes montraient des signes clairs d'une fermeture de couche, ce qui indique une stabilité dans la structure nucléaire.

Moments magnétiques

Les moments magnétiques ont également été calculés, et ces valeurs correspondaient bien aux données expérimentales. Le Moment magnétique donne une idée de la façon dont un noyau se comporterait dans un champ magnétique et est essentiel pour comprendre sa structure et ses propriétés. Des prévisions précises dans ce domaine ont encore vérifié l’efficacité des interactions choisies.

Comparaison avec les modèles précédents

Pour une analyse complète, les nouvelles découvertes ont été comparées avec des modèles phénoménologiques comme l’interaction USDB, qui se basent sur des données expérimentales et ont été historiquement utilisés pour comprendre les structures nucléaires. Les chercheurs ont trouvé que même si les modèles phénoménologiques fournissaient des aperçus utiles, les nouveaux modèles microscopiques offraient une précision améliorée, surtout en prédisant les énergies d'excitation et les moments magnétiques.

Aperçus sur les isotopes

Isotopes de soufre

La recherche a examiné les isotopes de soufre en détail, où des niveaux d'énergie bas ont été calculés pour différents isotopes. Les résultats ont suggéré que certains états étaient bien reproduits par les nouvelles interactions, menant à des aperçus sur leurs configurations. Les scientifiques ont découvert qu'à mesure que les isotopes deviennent plus lourds, les probabilités de configurations spécifiques changeaient de manière significative.

Isotopes de chlore

Les isotopes de chlore ont présenté plus de défis à cause de leur nature impaire. Les calculs ont indiqué que bien que certaines interactions prédisent le bon état de base, d'autres ont eu du mal à mettre dans l'ordre certains états excités. Cela a mis en évidence les complexités introduites lorsque des nucléons impairs sont présents dans la structure nucléaire.

Isotopes d'argon

Les chercheurs ont aussi analysé les isotopes d'argon, où ils se sont concentrés sur les premiers états excités et leurs niveaux d'énergie. Les résultats ont indiqué que même si les configurations étaient principalement capturées avec précision, des écarts entre les prévisions théoriques et les données expérimentales subsistaient. Cela a fait ressortir les domaines où un raffinement supplémentaire pourrait être nécessaire dans les calculs.

Écarts quadratiques moyens

Pour quantifier la précision des prévisions, les chercheurs ont utilisé une métrique appelée Écart quadratique moyen. Cette métrique aide à exprimer à quel point les valeurs prédites s’écartent des valeurs expérimentales. L'analyse des écarts a montré que les nouvelles interactions, en particulier DJ16A, offraient le meilleur ajustement pour les isotopes de soufre, de chlore et d'argon.

Propriétés électromagnétiques

Les propriétés électromagnétiques ont été un autre domaine d'intérêt. Les chercheurs ont calculé les forces de transition pour les transitions quadrupolaires électriques parmi les isotopes. Les résultats ont montré qu'en général, les interactions microscopiques produisaient des résultats qui s'alignaient bien avec les données expérimentales. C'était crucial pour comprendre comment l'énergie est échangée pendant les transitions nucléaires.

Résumé des résultats

Dans l'ensemble, l'étude a révélé que les interactions efficaces nouvellement développées améliorent considérablement la compréhension de la structure et des comportements des isotopes de soufre, de chlore et d'argon. DJ16A a émergé comme la meilleure interaction pour représenter précisément les énergies d'excitation, tout en montrant aussi de bonnes perspectives pour prédire les moments magnétiques et les forces de transition.

Directions futures

La recherche offre un chemin pour de futures études sur des noyaux plus lourds, où les méthodes peuvent être testées davantage. En comprenant mieux les propriétés de ces isotopes, les scientifiques peuvent potentiellement améliorer les interactions et les prévisions utilisées dans le domaine de la physique nucléaire. De futurs travaux pourraient également examiner comment ces modèles s'adaptent à d'autres isotopes et comment ils peuvent contribuer à une compréhension plus large du comportement nucléaire.

Conclusion

En conclusion, cette recherche met en lumière des progrès importants dans la physique nucléaire, particulièrement dans l'étude des isotopes de soufre, de chlore et d'argon. L'utilisation d'interactions microscopiques efficaces apporte une nouvelle perspective qui comble le fossé entre les modèles théoriques et les observations expérimentales, ouvrant la voie à de futures avancées dans notre compréhension des structures et des comportements nucléaires.

Source originale

Titre: Study of S, Cl and Ar isotopes with $N \geq Z$ using microscopic effective $sd$-shell interactions

Résumé: In the present work, newly developed microscopic effective $sd$-valence shell interactions such as chiral next-to-next-to-next-to-leading order (N3LO), $J$-matrix inverse scattering potential (JISP16), Daejeon16 (DJ16), and monopole-modified DJ16 (DJ16A) are employed to study the nuclear structural properties of sulphur, chlorine, and argon isotopes with $N \geq Z$. These interactions are derived using the \textit{ab initio} no-core shell-model and the OLS unitary transformation method. We calculate energy spectra and electromagnetic properties to test the predictive strength of the effective interactions for these heavier $sd$-shell nuclei. For a complete systematic study, we compare the microscopic results with the phenomenological USDB results and experimental data. By looking at the excitation energies of these nuclei, the DJ16A interaction is found to be {the} most suitable for these $sd$-shell nuclei among all microscopic interactions. The electric quadrupole transition strength and excitation energy of the first $2^+$ state data of even-even sulphur isotopes indicate the presence of the $N=20$ shell closure. Quadrupole moment predictions are also made using these interactions where experimental data are unknown. Magnetic moments are in excellent agreement with the experimental values. The root-mean-square deviations are also calculated to provide an idea of how accurate the interactions are.

Auteurs: Priyanka Choudhary, Praveen C. Srivastava

Dernière mise à jour: 2023-04-20 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2304.10361

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2304.10361

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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