Comprendre la théorie de l'esprit dans l'autisme
Cette étude examine comment les personnes avec autisme s'engagent avec les récits.
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Table des matières
L'état du spectre autistique (ESA) est une condition qui influence la façon dont les gens communiquent et interagissent. Les personnes autistes peuvent avoir du mal à comprendre les signaux sociaux et à se lier avec les autres dans différentes situations. Un concept clé lié à ça s'appelle la Théorie de l'esprit (ToM), qui fait référence à la capacité de reconnaître et de comprendre que nous-même et les autres avons des pensées, des sentiments et des croyances qui peuvent différer des nôtres. Au départ, des recherches ont suggéré que les personnes avec Autisme avaient une capacité moins développée en ToM. Cependant, des études plus récentes ont montré que c'est plus compliqué que ça.
Les défis de la mesure de la théorie de l'esprit
Les chercheurs ont utilisé différents tests pour mesurer la ToM, comme des tâches qui vérifient si quelqu'un peut comprendre une fausse croyance ou interpréter les intentions d'un personnage dans une histoire. Ces tests ont donné des résultats mitigés et montrent parfois que les personnes autistes performent de façon similaire à celles sans autisme dans les tâches de ToM. Un problème est que ces tests peuvent largement dépendre des compétences linguistiques. Beaucoup de personnes autistes peuvent avoir des difficultés avec le langage, ce qui pourrait affecter leur performance dans ces tâches. Des études plus récentes ont révélé que certaines personnes autistes peuvent même bien performer dans des tâches spécifiques de ToM, surtout quand il s'agit de raisonner sur les pensées des autres de manière stratégique.
À la recherche de nouvelles façons d'évaluer la théorie de l'esprit
En raison des difficultés à évaluer la ToM avec des tests traditionnels, les chercheurs ont commencé à utiliser d'autres méthodes. Par exemple, ils examinent comment les gens regardent certaines scènes dans une vidéo quand le personnage a une fausse croyance. Ils mesurent aussi l'Activité cérébrale pendant que les participants regardent des formes en mouvement et leur attribuent des émotions ou des intentions. Les résultats récents indiquent que, même si les personnes autistes répondent à ces tâches, leurs réponses peuvent être plus lentes, ce qui indique des façons différentes de traiter l'information.
La nécessité d'étudier des situations du quotidien
Comprendre comment les gens autistes pensent aux sentiments des autres dans des situations de la vie quotidienne reste un domaine qui mérite plus de recherches. Donc, l'objectif de cette étude était d'explorer comment les individus avec et sans autisme réagissent aux événements d'état mental dans un film d'animation dynamique. En utilisant des scans cérébraux et en mesurant la Dilatation des pupilles, on voulait en apprendre plus sur la façon dont ces individus traitent l'information dans des environnements moins structurés et plus naturels.
Aperçu de l'expérience
Dans l'étude, on a inclus 52 adultes à haut fonctionnement avec autisme et 52 adultes neurotypiques. Ils ont regardé un court-métrage Pixar appelé "Partly Cloudy" qui parle de l'amitié entre une cigogne et un nuage. Pendant que les participants regardaient le film, on mesurait leur activité cérébrale et la taille de leurs pupilles, qui peuvent indiquer à quel point ils sont engagés dans ce qu'ils regardent.
Événements de l'histoire et réponses des participants
Le film d'animation présente différents types d'événements qui évoquent des jugements d'état mental ou physique. Certaines scènes demandaient aux spectateurs de réfléchir aux États mentaux des personnages, tandis que d'autres montraient des événements physiques sans interactions entre personnages. Après avoir visionné le film, les participants ont décrit son intrigue et souligné des moments impliquant les émotions des personnages. On a cherché des différences dans la fréquence d'utilisation du vocabulaire d'état mental dans leurs descriptions et comment leurs cerveaux et leurs pupilles réagissaient pendant le film.
Analyse des descriptions des participants
Après le film, les participants ont partagé leurs pensées sur l'histoire, y compris les sentiments et actions des personnages. L'analyse a montré que les deux groupes utilisaient un langage lié aux états mentaux à des taux similaires. Cela suggérait un engagement équivalent avec les aspects mentaux du film.
Résultats de la pupillométrie
On a aussi enregistré la taille des pupilles pendant le film comme indicateur de l'effort cognitif. Grâce à notre analyse, on a trouvé que la taille des pupilles réagissait plus pendant les événements de douleur que pour les événements mentaux ou de contrôle. Les deux groupes ont montré des réponses de pupilles similaires à travers tous les types d'événements, indiquant que les deux groupes s'engageaient de manière similaire avec le film.
Activité cérébrale et traitement des événements
Pour comprendre comment les cerveaux des participants traitaient l'histoire différemment, on a analysé leurs scans fMRI pendant qu'ils regardaient le film. Les résultats indiquaient une forte activation cérébrale dans des zones liées à la ToM quand les participants regardaient des scènes mentalement engageantes. Cependant, il n'y avait pas de différences significatives dans l'activité cérébrale entre les groupes autistes et neurotypiques, ce qui suggère que les deux groupes traitaient les événements d'état mental de manière similaire.
Variabilité des réponses
Malgré des réponses globales similaires, la variabilité des pupilles et de l'activité cérébrale était différente entre les deux groupes tout au long du film. Les participants autistes ont montré moins de variabilité dans leurs réponses, surtout lors des premières scènes qui introduisaient de nouveaux personnages et idées. Cette variabilité réduite pourrait indiquer que les individus autistes ont un niveau d'engagement différent avec le contenu narratif.
Exploration des implications des résultats
La variabilité réduite parmi les participants autistes pourrait indiquer des styles de traitement cognitif uniques. Bien que les deux groupes aient montré des engagements similaires lors des événements clés, les individus autistes affichaient des réponses plus constantes tout au long du film. Ce schéma soulève des questions sur la façon dont les individus avec autisme interprètent et réagissent aux récits par rapport à leurs pairs neurotypiques.
Futurs axes de recherche
Les résultats soulignent le besoin de plus de recherches explorant les nuances de la façon dont les individus avec et sans autisme s'engagent dans des récits lors d'interactions sociales quotidiennes. Cette investigation pourrait fournir des aperçus sur les défis potentiels rencontrés par les individus autistes dans l'interprétation de signaux sociaux complexes et des récits. En appliquant des outils comme les scans cérébraux et la mesure des pupilles, les chercheurs pourraient mieux comprendre les processus cognitifs impliqués dans ces interactions.
Conclusion
En résumé, l'étude a trouvé que les adultes à haut fonctionnement avec autisme montrent des capacités de mentalisation comparables à celles des adultes neurotypiques dans un contexte de narration non verbale. Cependant, les différences de variabilité de réponse pendant l'expérience de visionnage pourraient indiquer des façons uniques dont les individus autistes s'engagent avec les récits. Ces aperçus sont cruciaux car ils soulignent à la fois le potentiel des capacités de mentalisation spontanées dans l'autisme et l'importance de comprendre comment ces individus naviguent dans des contextes sociaux moins structurés dans leur vie quotidienne.
Détails de conception et d'analyse de l'étude
La recherche a impliqué des considérations attentives dans sa conception pour garantir des résultats valides et fiables. Les participants ont été soigneusement appariés selon le sexe, l'âge et le QI pour minimiser les variables confondantes. Les données collectées sur les mesures des pupilles et les scans fMRI ont subi une analyse rigoureuse pour comprendre les processus cognitifs impliqués.
Recrutement des participants et critères de sélection
Les participants de l'étude ont été recrutés via divers canaux, y compris des universités et des cliniques locales. Cette stratégie de recrutement intentionnelle visait à rassembler un panel diversifié tout en s'assurant qu'ils remplissaient des critères d'inclusion clairement définis.
Analyse et traitement des données
Les étapes de traitement des données ont impliqué plusieurs techniques sophistiquées pour garantir des résultats précis. L'utilisation d'algorithmes avancés a aidé à affiner les mesures, permettant une exploration approfondie de la façon dont les participants interagissaient avec le récit présenté dans le film.
Dernières réflexions
Dans l'ensemble, cette étude ajoute à la conversation en cours sur l'autisme et la cognition sociale. Elle souligne le besoin de continuer à explorer comment les individus avec autisme vivent le contenu narratif et comment ces expériences peuvent différer de celles des individus neurotypiques. Les insights obtenus de cette recherche pourraient informer des interventions et des stratégies de soutien pour améliorer la compréhension sociale des personnes autistes dans des scénarios du monde réel.
Titre: Preserved spontaneous mentalizing amid reduced intersubject variability in autism during a movie narrative
Résumé: Individuals with autism may perform well in structured Theory of Mind (ToM) tasks that assess their ability to infer mental states, yet encounter challenges in everyday social interactions. Using fMRI and pupillometry, we investigated whether this discrepancy stems from reduced spontaneous mentalizing or broader difficulties in unstructured environments. Autistic adults and neurotypical controls viewed a nonverbal animated movie featuring events known to evoke mental state inferences. Both groups exhibited similar ToM network activations and pupil responses to these events, alongside comparable verbal accounts of the mental states portrayed. However, intersubject correlation analysis revealed a significant reduction in response variability among autistic participants throughout the movies complex visual narrative, affecting brain regions beyond the ToM network. We suggest that the primary challenge for individuals with autism may lie in the idiosyncratic exploration of narratives in unstructured settings, regardless of whether mental state inferences are involved.
Auteurs: Margot Mangnus, S. B. J. Koch, K. Cai, M. Greidanus Romaneli, P. Hagoort, J. Basnakova, A. Stolk
Dernière mise à jour: 2024-03-12 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.03.08.583911
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.03.08.583911.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
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