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La gestion de l'hypothermie après un arrêt cardiaque semble prometteuse

De nouvelles découvertes mettent en avant les avantages du contrôle de la température dans la récupération après un arrêt cardiaque.

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Table des matières

Des recherches récentes ont montré que gérer la température du corps avec de l'hypothermie (32–34°C) après un type spécifique de réanimation appelé ECPR améliore les Taux de survie. L'étude a également révélé que cette approche fonctionne particulièrement bien pour des problèmes cardiaques autres que le syndrome coronarien aigu, comme les arythmies, les maladies du muscle cardiaque et la myocardite.

Implications cliniques

Les équipes médicales devraient envisager d'utiliser la gestion de l'hypothermie après un infarctus si l'ECPR maintient une circulation sanguine stable.

Comprendre l'ECPR

La réanimation cardiopulmonaire extracorporelle (ECPR) combine une méthode d'oxygénation du sang (ECMO) avec la RCP classique pour les patients qui ont eu un Arrêt cardiaque. Cette méthode aide à rétablir le flux sanguin vers le cerveau rapidement. Des études antérieures ont indiqué qu'utiliser l'ECPR, avec l'hypothermie thérapeutique et d'autres traitements, améliorait la fonction cérébrale après un arrêt cardiaque comparé à la RCP classique seule. Cependant, comment sélectionner les patients pour le traitement ECMO et surveiller leur récupération reste flou, car les hôpitaux suivent leurs propres directives.

Études précédentes

Ces dernières années, plusieurs études ont montré que la gestion de l'hypothermie à des températures comme 32–34°C améliorait les résultats pour les patients ayant subi une perte prolongée de conscience après le retour de leur rythme cardiaque. Ces résultats ont conduit à diverses directives. Cependant, des essais plus récents ont trouvé que maintenir une température corporelle normale était tout aussi efficace que l'hypothermie et ont suggéré que l'hypothermie n'était pas nécessaire. Cela dit, dans un essai axé sur les patients inconscients après un arrêt cardiaque sans rythmes cardiaques choquables, ceux traités par hypothermie avaient de meilleurs résultats.

Certaines études du Japon ont indiqué que la gestion de l'hypothermie était efficace chez les patients d'une gravité modérée mais pas chez ceux légèrement ou sévèrement touchés. D'un autre côté, d'autres études ont montré que l'hypothermie était inefficace pour les patients sous ECMO. Bien que les études passées aient examiné les résultats des patients en fonction de la gravité de leur condition, aucune n'a spécifiquement analysé les résultats en fonction de la cause sous-jacente de l'arrêt cardiaque. Ces résultats contradictoires ont rendu difficile l'élaboration d'une norme convenue pour la gestion de la température après un arrêt cardiaque.

Conception de l'étude

Cette étude a analysé des données d'une étude précédente plus large appelée l'étude SAVE-J II, qui incluait plusieurs hôpitaux au Japon. Cette étude s'est concentrée sur des patients adultes arrivés aux urgences après avoir subi des arrêts cardiaques hors hôpital. Le traitement a impliqué l'ECPR avant que leur cœur ne recommence à battre. Certains patients ont été exclus s'ils avaient des problèmes de santé spécifiques ou si leur cause d'arrêt ne pouvait pas être déterminée. Au final, 949 patients étaient éligibles pour cette analyse.

Collecte des données

Les données comprenaient l'âge, le sexe, si quelqu'un avait été témoin de l'arrêt, si une RCP de la part d'un passant avait été réalisée, le type de rythme cardiaque observé, et d'autres traitements médicaux. L'étude a suivi la durée des séjours à l'hôpital, les taux de survie et les Résultats neurologiques, en se concentrant sur la survie à 28 jours après la réanimation et la fonction neurologique mesurée par une échelle qui catégorise la performance.

Le principal objectif était la température corporelle cible pendant l'ECPR, qui a été classée en deux groupes : 32.0–34.5°C et 35.0–36.5°C. Les caractéristiques des patients et des facteurs comme l'âge, le rythme cardiaque et la cause de l'arrêt cardiaque ont également été enregistrés.

Principales conclusions

Parmi les patients étudiés, ceux gérés à 32–34°C avaient de meilleurs taux de survie par rapport à ceux traités à 35–36°C. En termes de résultats neurologiques, le genre, la RCP par un passant, et le rythme cardiaque étaient aussi des facteurs importants. En analysant plus en profondeur les données selon la cause de l'arrêt, il a été constaté que les patients présentant des problèmes cardiaques autres que le syndrome coronarien aigu avaient des taux de survie et des résultats neurologiques significativement meilleurs avec la gestion de l'hypothermie.

Analyse supplémentaire

L'étude a encore détaillé les résultats, se concentrant spécifiquement sur les patients avec syndrome coronarien aigu par rapport à ceux avec d'autres causes cardiogéniques. Au sein du groupe de patients ayant des problèmes cardiaques non liés au syndrome coronarien aigu, ceux gérés à des températures plus basses avaient de bien meilleurs résultats tant sur le plan neurologique que de la survie.

Mécanisme d'action

Le principal objectif de la gestion de l'hypothermie a été de protéger le cerveau pendant une période où le flux sanguin est perturbé. Pendant un arrêt cardiaque, le manque de circulation sanguine provoque une série de changements chimiques dans le cerveau qui peuvent entraîner la mort cellulaire. L'hypothermie aide probablement en réduisant le métabolisme cérébral et en limitant les dommages causés par cette perturbation.

Cependant, le lien entre la gestion de l'hypothermie et la survie n'est pas entièrement clair. Il existe des preuves que réduire la température corporelle peut également protéger le muscle cardiaque, ce qui est crucial puisque le cœur subit des dommages pendant un arrêt cardiaque. La récupération de la fonction cardiaque est vitale pour le résultat global du patient, et l'hypothermie peut jouer un rôle dans la protection du cœur contre les dommages.

Dans les cas de syndrome coronarien aigu, les patients subissent souvent une mort cellulaire significative. Bien que des interventions médicales rapides comme la PCI (intervention coronarienne percutanée) puissent sauver certaines cellules cardiaques, d'autres complications peuvent encore survenir. En revanche, les patients ayant des problèmes cardiaques non classés comme syndrome coronarien aigu peuvent bénéficier davantage de la gestion hypothermique, car leurs conditions cardiaques permettent une meilleure récupération.

Limitations de l'étude

Malgré les résultats, il y a des limites à considérer. Une des limitations est que les critères pour utiliser l'ECMO et gérer les températures peuvent varier d'un hôpital à l'autre. Cette incohérence signifie que des patients qui auraient pu être de bons candidats pour la gestion hypothermique pourraient ne pas avoir été inclus.

De plus, l'étude n'a pas précisé combien de temps la température cible a été maintenue ni comment les mesures de température ont été prises. Même si plus de 80 % de ceux traités ont atteint les températures définies, des variations entre les méthodes de gestion pourraient exister.

Enfin, l'étude n'a pas mesuré le degré exact des dommages aux tissus cardiaques. Bien que les chercheurs aient utilisé des classifications pour évaluer les dommages basés sur la cause de l'arrêt cardiaque, une mesure plus précise pourrait mieux éclaircir pourquoi certains traitements sont efficaces.

Conclusion

En résumé, utiliser la gestion hypothermique à 32–34°C après l'ECPR peut améliorer significativement les taux de survie par rapport à maintenir une température corporelle normale. Cette approche est particulièrement bénéfique pour les patients souffrant de problèmes cardiaques autres que le syndrome coronarien aigu. Bien que les résultats puissent varier selon les circonstances individuelles et les conditions de santé sous-jacentes, cette étude renforce les avantages potentiels de la gestion de la température pour améliorer les résultats des patients après un arrêt cardiaque. D'autres études sont nécessaires pour valider ces résultats et affiner les critères pour un traitement efficace.

Source originale

Titre: Target temperature management and post-extracorporeal cardiopulmonary resuscitation outcome: A post hoc analysis of the SAVE-J II Study

Résumé: BackgroundThe conflicting results of previous analyses about hypothermia management in patients with out-of-hospital cardiopulmonary arrest have hindered the establishment of a uniform standard temperature setting for temperature control. This study investigated and compared the clinical outcomes of hypothermic (target temperature: 32-34{degrees}C) and normothermic (35-36{degrees}C) management of out-of-hospital cardiac arrest (OHCA) patients, treated with extracorporeal cardiopulmonary resuscitation (ECPR). MethodsThis secondary analysis of the SAVE-J II study, a retrospective, multicenter, registry study involving 36 participating institutions in Japan, was undertaken, and ECPR patients with a suspected cardiac etiology were included in this cohort. The primary outcome was survival at hospital discharge. Favorable neurological outcomes (5-point Glasgow-Pittsburgh Cerebral Performance Categories 1-2) constituted the secondary outcome. Multivariable logistic analysis, which was adjusted for potential confounders, was performed for the primary and secondary outcomes. ResultsOf the 949 participants of this study, 57% underwent hypothermic management. A total favorable neurological outcome at hospital discharge was identified in 164 patients (17%), and the survival rate was 35%. In multivariable analysis, with the primary and secondary endpoints as each dependent variable, and gender, age, witness, bystander CPR, electrocardiogram, low flow time, and causative disease as categorical covariates, hypothermic management compared to normothermic management in OHCA patients treated with ECPR, was not significantly associated with a favorable neurological outcome (adjusted odds ratio (aOR): 1.22: 95% CI: 0.85-1.74), but was associated with survival (aOR: 1.74: 95% CI: 1.31-2.32). ConclusionsCompared to normothermic management, hypothermic management of OHCA patients treated with ECPR was not significantly associated with a favorable neurological outcome, but was associated with survival at hospital discharge.

Auteurs: Jun Kanda, S. Nakahara, A. Inoue, T. Hifumi, T. Okazaki, M. Kikuchi, S. Yokobori, Y. Miyake, N. Morimura, T. Sakamoto, Y. Kuroda

Dernière mise à jour: 2023-06-22 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.06.15.23291462

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.06.15.23291462.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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