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Avancées dans les méthodes de récupération générative

Examen de la performance de la récupération générative sur de grands ensembles de documents.

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La récupération générationnelle est une nouvelle façon de voir comment on trouve l’info dans de gros ensembles de documents. Au lieu des vieilles méthodes qui utilisaient des systèmes externes compliqués, la récupération générationnelle utilise un seul modèle qui peut gérer tout en une seule fois. Tout ça se fait avec un type de modèle appelé Transformer.

Les Transformers sont super pour comprendre et générer du texte, ce qui les rend parfaits pour des tâches liées à la recherche d'infos. Cependant, beaucoup des travaux passés dans ce domaine se concentraient sur des ensembles de documents plus petits, souvent autour de 100 000 pages.

Dans cette étude, on explore à quel point la récupération générationnelle fonctionne quand on l’applique à des ensembles de documents beaucoup plus grands, notamment un dataset connu sous le nom de MS MARCO, qui inclut environ 8,8 millions de passages. On examine différentes méthodes utilisées dans la récupération générationnelle pour voir comment elles se comportent à une si grande échelle.

Le défi de l'échelle

Un des principaux résultats de notre recherche, c'est que juste augmenter la taille de nos modèles ne mène pas automatiquement à de meilleurs résultats. On a regardé plein de façons différentes de représenter l’information dans ces modèles et on a remarqué que certaines méthodes marchaient mieux que d'autres à mesure que la taille de l'ensemble de documents grandissait.

Un facteur crucial qu’on a identifié, c’est l'utilisation de Requêtes synthétiques, qui sont des questions artificielles générées pour les documents. Ces requêtes aident le modèle à mieux apprendre et à améliorer sa capacité à trouver des infos pertinentes. Mais, elles introduisent aussi de nouveaux défis quand on augmente le nombre de documents.

Récupération d'information traditionnelle

Les méthodes traditionnelles de récupération d'information s'appuyaient surtout sur des modèles qui associaient les documents en fonction de leur contenu. Une des méthodes les plus populaires s'appelle BM25, qui utilise un système de notation pour classer les documents en fonction du nombre de mots similaires qu'ils ont en commun avec une requête.

Bien que BM25 fonctionne plutôt bien, il peut avoir du mal à associer des documents qui n’ont pas beaucoup de mots en commun mais qui restent pertinents d’un point de vue plus sémantique. Pour résoudre ce problème, les approches modernes utilisent souvent des encodeurs doubles, qui créent un espace commun pour les requêtes et les documents afin d'établir leur pertinence.

Ces dernières années, on s'est tourné vers des méthodes de récupération générationnelle, qui visent à simplifier le processus en utilisant un seul modèle capable de générer des identifiants de documents basés sur des requêtes. Cette approche montre du potentiel, mais beaucoup de questions restent en suspens, surtout quand il s'agit de l'appliquer à des ensembles de données plus grands.

Le modèle de récupération générationnelle

La récupération générationnelle réinvente le processus de recherche de documents pertinents. Au lieu d'utiliser plusieurs étapes ou systèmes, ça fonctionne en traitant la tâche comme un problème de séquence à séquence. Ça veut dire que pour chaque requête d'entrée, le modèle génère un classement d'identifiants de documents pertinents en sortie.

Pour évaluer à quel point ça marche, on a d'abord testé nos méthodes avec des ensembles de données plus petits, en particulier Natural Questions et TriviaQA, avant de passer au plus gros dataset MS MARCO. Les expériences sont importantes car elles nous aident à comprendre comment les techniques fonctionnent à mesure qu'on augmente la taille et la complexité.

Résultats clés

Importance des requêtes synthétiques

Au cours de nos expériences, on a découvert que les requêtes synthétiques jouaient un rôle essentiel dans l'amélioration des performances. En passant des ensembles plus petits aux plus grands, le besoin de ces requêtes est devenu encore plus crucial.

Les requêtes synthétiques aident à combler le fossé entre la nature courte et spécifique des requêtes de récupération et les documents plus longs. Quand on utilisait ces questions générées comme représentations pour les documents, on a remarqué une augmentation significative de l’efficacité de la récupération.

Coûts informatiques

En explorant différents modèles, on a réalisé qu'il est essentiel de prendre en compte les coûts informatiques. Différentes architectures de modèle nécessitent différentes quantités de puissance de calcul. Pour certaines techniques, utiliser trop de paramètres sans design efficace peut mener à des rendements décroissants en performance.

Limites sur l'augmentation de la taille du modèle

Bien que cela puisse sembler évident qu'augmenter la taille d'un modèle améliorerait la performance de récupération, nos résultats ne soutenaient pas toujours cela. Par exemple, en utilisant la meilleure approche avec 3 milliards de paramètres, la performance atteignait un sommet à un certain point et ne s'améliorait pas (et même déclinait) quand on l’augmentait à 11 milliards de paramètres. Cette découverte contre-intuitive suggère qu'il pourrait y avoir une limite à combien l’augmentation de la taille aide l’efficacité de la récupération.

Évaluation des performances

Pour voir comment les modèles se comportaient, on a utilisé diverses mesures, comme le Mean Reciprocal Rank (MRR) et les statistiques de rappel. Ces métriques nous aident à comprendre à quel point nos modèles récupèrent des documents pertinents dans le grand dataset.

À travers nos évaluations sur les ensembles plus petits, on a établi une bonne base de référence à comparer quand on est passé au plus gros dataset MS MARCO. On a constaté que bien que nos modèles aient bien performé dans les ensembles plus petits, la complexité du full MS MARCO a présenté un nouveau lot de défis.

Exploration des représentations de documents

Quand on a exploré comment représenter efficacement les documents, on a essayé quelques méthodes différentes. La manière la plus simple est de choisir un petit extrait de texte de chaque document. D'autres méthodes consistaient à sélectionner des morceaux de texte au hasard ou à utiliser le début du document.

Types d'identifiants de documents

On a expérimenté plusieurs types d'identifiants pour les documents :

  1. IDs atomiques : Chaque identifiant est traité comme une seule unité, ce qui facilite la génération de classements par le modèle.
  2. IDs naïfs : Ce sont des chaînes directes basées sur les identifiants de document déjà trouvés dans le corpus.
  3. IDs sémantiques : Ceux-ci portent plus de sens en incorporant des structures hiérarchiques qui peuvent apporter du contexte au sein du document.

À travers nos expériences, on a trouvé que l'utilisation de requêtes synthétiques pour créer des identifiants et passer progressivement à des représentations plus complexes aidait à améliorer les performances de manière significative.

Résultats dans les ensembles plus petits

Dans nos premières expériences avec Natural Questions et TriviaQA, on a trouvé que nos meilleurs résultats étaient obtenus sans compter sur des méthodes trop sophistiquées. Le choix de la représentation des documents a joué un rôle critique dans la performance globale.

On a noté que simplement utiliser les requêtes synthétiques seules a offert des améliorations significatives par rapport à d'autres méthodes. La meilleure combinaison nous a permis d’obtenir des résultats compétitifs par rapport aux systèmes de récupération à la pointe de la technologie existants.

Transition vers des ensembles de données plus grands

Quand on a commencé à tester nos techniques sur le dataset MS MARCO, l'importance des requêtes synthétiques a été encore plus mise en avant. La performance des modèles a chuté de manière dramatique quand on a augmenté la taille du corpus de 100k à 8,8 millions de passages.

La chute de performance indique qu'à mesure que la taille et la complexité du dataset augmentent, beaucoup de méthodes traditionnelles peinent. L'utilisation de requêtes synthétiques a été vitale pour maintenir des niveaux de performance acceptables.

Élargir la taille du modèle de manière efficace

En tentant de scaler nos modèles à des tailles plus grandes, on a observé des tendances distinctes. Il est devenu clair que beaucoup de méthodes fonctionnaient mieux quand leurs paramètres étaient augmentés, mais toutes les approches de mise à l'échelle ne menaient pas à des améliorations significatives.

Les modèles les plus performants étaient ceux qui utilisaient les identifiants les plus simples avec un design plus direct. Des modèles plus gros utilisant des structures plus complexes ne se traduisaient pas nécessairement par de meilleures performances et montraient souvent des rendements décroissants.

Directions futures dans la récupération générationnelle

Bien que nos résultats éclairent l'état actuel de la récupération générationnelle, ils soulèvent aussi de nombreuses questions ouvertes. Comment peut-on utiliser efficacement des modèles plus grands pour améliorer la performance de récupération ? Comment peut-on équilibrer l'utilisation des ressources avec la performance dans ce domaine en évolution rapide ?

L’écart de performance entre les différentes approches suggère qu'il y a beaucoup de place pour la croissance et l'amélioration. On doit chercher des moyens de raffiner les techniques existantes et de développer de nouvelles méthodes qui peuvent mieux gérer les complexités de la récupération générationnelle.

Conclusion

En conclusion, notre recherche sur la récupération générationnelle révèle que même si le domaine est prometteur, il y a encore beaucoup de défis à relever. Les requêtes synthétiques restent un aspect crucial pour gérer avec succès de gros datasets, et comprendre les compromis entre la complexité du modèle et son efficacité sera essentiel pour les avancées futures.

Alors qu'on continue à explorer ces méthodes, l'objectif sera de créer des systèmes qui peuvent récupérer des infos de manière efficace et performante à partir d'énormes volumes de données, permettant une meilleure prise de décisions et un meilleur accès au savoir.

Source originale

Titre: How Does Generative Retrieval Scale to Millions of Passages?

Résumé: Popularized by the Differentiable Search Index, the emerging paradigm of generative retrieval re-frames the classic information retrieval problem into a sequence-to-sequence modeling task, forgoing external indices and encoding an entire document corpus within a single Transformer. Although many different approaches have been proposed to improve the effectiveness of generative retrieval, they have only been evaluated on document corpora on the order of 100k in size. We conduct the first empirical study of generative retrieval techniques across various corpus scales, ultimately scaling up to the entire MS MARCO passage ranking task with a corpus of 8.8M passages and evaluating model sizes up to 11B parameters. We uncover several findings about scaling generative retrieval to millions of passages; notably, the central importance of using synthetic queries as document representations during indexing, the ineffectiveness of existing proposed architecture modifications when accounting for compute cost, and the limits of naively scaling model parameters with respect to retrieval performance. While we find that generative retrieval is competitive with state-of-the-art dual encoders on small corpora, scaling to millions of passages remains an important and unsolved challenge. We believe these findings will be valuable for the community to clarify the current state of generative retrieval, highlight the unique challenges, and inspire new research directions.

Auteurs: Ronak Pradeep, Kai Hui, Jai Gupta, Adam D. Lelkes, Honglei Zhuang, Jimmy Lin, Donald Metzler, Vinh Q. Tran

Dernière mise à jour: 2023-05-19 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2305.11841

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2305.11841

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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