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Avancées en conception moléculaire avec des modèles de langage

Les modèles de langage améliorent la conception moléculaire en générant des structures complexes directement à partir des données.

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Table des matières

Les modèles de langage sont des outils qu’on peut utiliser pour concevoir des Molécules, des matériaux et des sites de liaison de protéines. Ils peuvent produire des structures 3D comme des molécules et des Cristaux en utilisant des formats de fichiers spécifiques. Ces formats décrivent comment les atomes sont arrangés dans l’espace. Alors que les approches traditionnelles se concentrent sur des représentations simplifiées des molécules à travers des graphes, les modèles de langage peuvent générer des structures plus complexes en travaillant directement avec des données 3D.

Le besoin de représentations complexes

Les méthodes actuelles pour la conception moléculaire s’appuient souvent sur des graphes, qui ne conviennent qu’à certaines structures chimiques, principalement les molécules organiques. Cependant, pour les matériaux et les protéines, une représentation plus détaillée est nécessaire. Ces structures doivent inclure l'arrangement spatial de leurs atomes, et pas juste un graphique simple. C'est parce que l'arrangement impacte directement les propriétés et les fonctions de ces substances.

Comment fonctionnent les modèles de langage

Dans ce contexte, les modèles de langage prédisent la prochaine partie d'une séquence. Ils sont entraînés en utilisant des données de formats de fichiers chimiques comme XYZ, CIF ou PDB. Par exemple, un fichier XYZ contient des infos sur les positions des atomes dans l’espace 3D. En utilisant ces fichiers directement, les modèles de langage peuvent générer diverses structures chimiques.

Le processus d'entraînement

Le processus d'entraînement consiste à convertir les formats de fichiers chimiques en séquences de tokens, qui peuvent ensuite être utilisés pour entraîner le modèle. Il y a deux stratégies principales pour la tokenisation : au niveau des caractères et au niveau atome+coordonnée. Dans la tokenisation au niveau des caractères, chaque caractère, y compris les espaces et les nouvelles lignes, est représenté comme un token. Dans la tokenisation au niveau atome+coordonnée, chaque type d'atome et sa position dans l’espace sont représentés comme des tokens individuels.

En traitant ces séquences, le modèle de langage apprend à générer des structures valides. Il fait cela en prédisant ce qui vient ensuite dans la séquence, ce qui lui permet de maintenir la bonne structure et les relations entre les atomes.

L'impact des modèles de langage

Les modèles de langage ont montré un grand potentiel pour générer des structures chimiques précises et valides. Ils peuvent créer une variété de molécules, de cristaux, et même des structures biomoléculaires complexes comme des sites de liaison de protéines. Quand on compare leur performance à celle des modèles traditionnels utilisant des représentations simplifiées, ces modèles de langage se sont révélés tout aussi efficaces, si ce n’est mieux.

Évaluation des performances

Pour évaluer comment ces modèles fonctionnent, les chercheurs comparent les structures générées avec des structures connues en utilisant des métriques comme la similarité géométrique. Une méthode courante est de regarder l'écart quadratique moyen (RMSD) des positions atomiques entre les structures générées et réelles. Plus le RMSD est bas, plus la structure générée est proche de la vraie.

Par exemple, en testant sur un ensemble de données de molécules disponibles dans le commerce, le modèle de langage a produit des échantillons de haute qualité ressemblant étroitement aux données d'entraînement d'origine.

Applications dans la conception moléculaire

Les modèles de langage peuvent aussi être appliqués à la conception de matériaux au-delà de simples molécules. Les cristaux, par exemple, ne peuvent pas être adéquatement représentés par des graphes à cause de leur structure ordonnée. En entraînant ces modèles sur des données dérivées de fichiers CIF, les chercheurs peuvent générer de nouvelles structures cristallines tout en préservant des propriétés essentielles.

Des métriques comme la validité, la couverture, et les statistiques de propriétés sont utiles pour évaluer la performance des cristaux générés. Par exemple, un cristal est valide si la distance entre deux atomes est supérieure à un certain seuil, garantissant qu'il n'y a pas de chevauchements.

Génération de sites de liaison de protéines

Une des tâches les plus difficiles est de générer des structures qui incluent des sites de liaison de protéines trouvés dans les fichiers PDB. Ces sites sont essentiels pour le fonctionnement des protéines, car ils interagissent avec d'autres molécules. Pour générer ces structures avec succès, le modèle est entraîné en utilisant des séquences qui prennent en compte à la fois les infos sur les atomes et les résidus spécifiques qui composent le site.

En simplifiant les données et en se concentrant sur les composants clés, les chercheurs peuvent s'assurer que le modèle apprend à créer des poches de protéines avec précision. Les poches générées peuvent ensuite être évaluées pour leur validité, en vérifiant la bonne composition atomique et l'arrangement spatial.

Directions futures

Étant donné le succès des modèles de langage dans la génération de structures chimiques complexes, il y a un potentiel important pour un développement supplémentaire. Les travaux à venir peuvent se concentrer sur l'exploration de classes moléculaires plus compliquées et sur l'optimisation des propriétés en fonction de la structure géométrique. Des domaines comme la découverte de médicaments tiennent aussi une promesse pour ces modèles, avec le potentiel d'améliorer l'efficacité des composés.

Au fur et à mesure que davantage de données sur les molécules et matériaux deviennent disponibles, les modèles de langage devraient encore s'améliorer, aidant à relever des défis en conception moléculaire qui étaient autrefois considérés comme impossibles.

Résumé

En conclusion, les modèles de langage représentent une avancée prometteuse dans le domaine de la chimie. En étant capables de générer des molécules, des cristaux et des structures biomoléculaires directement en trois dimensions, ces modèles peuvent offrir des insights et des solutions que les méthodes traditionnelles ne peuvent pas. Le passage de représentations simplifiées à des modèles plus complexes et conscients de l'espace ouvre de nouvelles avenues de recherche et développement en conception moléculaire et science des matériaux.

L'exploration continue de ces modèles de langage devrait conduire à des découvertes et des innovations significatives, soulignant leur importance pour l'avenir de la chimie et des domaines connexes. Alors que les chercheurs exploitent les capacités de ces outils, on peut s'attendre à une transformation dans la manière dont nous comprenons et manipulons le monde chimique qui nous entoure.

Source originale

Titre: Language models can generate molecules, materials, and protein binding sites directly in three dimensions as XYZ, CIF, and PDB files

Résumé: Language models are powerful tools for molecular design. Currently, the dominant paradigm is to parse molecular graphs into linear string representations that can easily be trained on. This approach has been very successful, however, it is limited to chemical structures that can be completely represented by a graph -- like organic molecules -- while materials and biomolecular structures like protein binding sites require a more complete representation that includes the relative positioning of their atoms in space. In this work, we show how language models, without any architecture modifications, trained using next-token prediction -- can generate novel and valid structures in three dimensions from various substantially different distributions of chemical structures. In particular, we demonstrate that language models trained directly on sequences derived directly from chemical file formats like XYZ files, Crystallographic Information files (CIFs), or Protein Data Bank files (PDBs) can directly generate molecules, crystals, and protein binding sites in three dimensions. Furthermore, despite being trained on chemical file sequences -- language models still achieve performance comparable to state-of-the-art models that use graph and graph-derived string representations, as well as other domain-specific 3D generative models. In doing so, we demonstrate that it is not necessary to use simplified molecular representations to train chemical language models -- that they are powerful generative models capable of directly exploring chemical space in three dimensions for very different structures.

Auteurs: Daniel Flam-Shepherd, Alán Aspuru-Guzik

Dernière mise à jour: 2023-05-09 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2305.05708

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2305.05708

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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