Nouvelle méthode pour classifier les mèmes politiques
Une nouvelle façon de classer les images selon les interactions sur les réseaux sociaux.
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Table des matières
Les mèmes politiques sont super populaires dans le monde en ligne d'aujourd'hui, surtout pendant les campagnes d'infos. Cette montée crée un besoin de méthodes efficaces pour classer ces images selon leurs opinions politiques. Bien qu'on ait fait d'énormes progrès pour classifier le contenu textuel, comprendre le sens politique derrière les images reste un défi complexe. Contrairement aux mots, qui ont des significations claires selon le contexte et la structure, les images mélangent des idées visuelles de manière plus fluide. Du coup, entraîner un modèle pour identifier le sens politique des images est difficile.
Classification non supervisée des images
Cet article présente une nouvelle méthode qui classe les images selon la façon dont elles se propagent sur les réseaux sociaux, sans avoir besoin d’étiquetage préalable des opinions idéologiques du contenu. L'approche proposée a montré qu'elle peut améliorer significativement la précision de la classification par rapport aux méthodes précédentes. La méthode fonctionne en examinant les schémas d'interaction des utilisateurs avec les images, permettant de classer en groupes idéologiques selon comment différentes audiences partagent et interagissent avec le contenu.
Bases de la classification idéologique
Quand on parle de croyances politiques, les gens pensent souvent à un spectre allant de libéral à conservateur. Cependant, cette approche reconnaît que l'idéologie peut aussi être influencée par d'autres facteurs, comme la religion, l'histoire et les valeurs morales. L'objectif du système de classification est de différencier le contenu de deux camps opposés d'un débat, sans avoir besoin de savoir à l'avance ce que ces camps représentent. C'est crucial, surtout avec l'utilisation croissante de contenu visuel dans le marketing, les mouvements sociaux et les campagnes politiques. Il devient vital de trouver des moyens d'automatiser l'analyse des images et de leurs messages associés.
Le défi de la classification des mèmes
Classer les mèmes est particulièrement compliqué. Souvent, les nouveaux mèmes contiennent des combinaisons uniques d'idées qui ne rentrent pas dans les catégories existantes. Les modèles traditionnels ont du mal à classifier ces images avec précision. Pour résoudre ce problème, la méthode proposée dans cet article se concentre sur les similitudes visuelles et sur la façon dont les utilisateurs interagissent avec ces images. En mettant l'accent sur le comportement des utilisateurs, on peut classifier les images selon les opinions politiques sans avoir besoin de beaucoup de connaissances préalables sur leur contenu.
Aperçu de la méthodologie
L'approche décrite implique un processus étape par étape. D'abord, elle identifie des groupes d'images similaires, appelés affirmations visuelles. Ensuite, elle construit un graphique d'interaction utilisateur-image à partir des données des réseaux sociaux. Enfin, elle réalise un Embedding auto-supervisé pour comprendre les tendances idéologiques des images dans un espace de dimensions inférieures. Ce processus permet aussi un apprentissage semi-supervisé, ce qui peut améliorer la précision de classification quand certaines images peuvent être étiquetées.
Identification des affirmations visuelles
Pour créer des classifications significatives, il est important de reconnaître des groupes d'images similaires. Chaque groupe, appelé affirmation visuelle, représente des images qui partagent une forte ressemblance dans leurs caractéristiques visuelles. La méthode se concentre sur des images qui pourraient être des versions modifiées les unes des autres, comme le redimensionnement ou l'ajout de texte. En identifiant ces groupes, on peut mieux comprendre comment les communautés partagent un contenu et des messages similaires.
Construction du graphique d'interaction utilisateur-image
Une fois les affirmations visuelles identifiées, la prochaine étape est de créer un graphique d'interaction utilisateur-image. Ce graphique représente les connexions entre les utilisateurs et les affirmations visuelles avec lesquelles ils interagissent. Les utilisateurs sont liés aux images qu'ils partagent, fournissant une image claire de quelles affirmations interagissent avec quels groupes de personnes. Ces données structurées permettent aux algorithmes d'analyser les connexions et de comprendre comment le contenu se propage à travers différentes idéologies.
Embedding non supervisé
Le graphique d'interaction utilisateur-image est ensuite transformé en un espace de dimensions inférieures à l'aide d'un type spécifique de réseau de neurones. Le but de cet embedding est de rapprocher les nœuds connectés tout en éloignant ceux qui ne partagent pas de connexions. Cela aide à visualiser et interpréter les séparations idéologiques de manière plus significative.
Évaluation de l'approche
L'efficacité de la méthode proposée est évaluée sur un ensemble de données d'images liées au conflit Russie-Ukraine collectées sur les réseaux sociaux. Cette évaluation met en lumière à quel point l'approche différencie les images pro-Kremlin des images pro-Ukraine. Les résultats montrent que la méthode de classification non supervisée regroupe non seulement les images selon les croyances idéologiques, mais le fait aussi d'une manière facile à interpréter.
Collecte des données
Pour évaluer l'approche, des images ont été rassemblées sur Twitter, en se concentrant sur la guerre Russie-Ukraine. Des mots-clés associés aux deux côtés du conflit ont été utilisés pour identifier le contenu pertinent. Les images ont été automatiquement catégorisées comme pro-Kremlin ou pro-Ukraine selon la façon dont elles étaient partagées et engagées. Cela a abouti à un ensemble de données qui pouvait être analysé pour la classification idéologique.
Comparaison avec des modèles de référence
L'efficacité de cette méthode a été comparée à celle des modèles existants qui classifient le contenu selon les interactions des utilisateurs. Il a été constaté que la méthode proposée surpassait à la fois les méthodes non supervisées et semi-supervisées, obtenant une meilleure précision, rappel et précision de classification globale. Cela souligne les avantages de l'exploitation des données d'engagement des utilisateurs pour la classification d'images.
Résultats et conclusions
Les graphiques représentant les résultats d'embedding ont clairement montré que la méthode proposée peut efficacement séparer les images appartenant à différents groupes idéologiques. Les images pro-Kremlin se sont regroupées, tandis que les images pro-Ukraine formaient un autre groupe distinct. Cette séparation claire améliore l'interprétabilité des résultats, permettant une meilleure compréhension de la façon dont différents messages politiques sont transmis à travers les images.
Limitations et travaux futurs
Bien que cette nouvelle méthode montre des promesses, il y a des limitations à mentionner. L'approche fonctionne principalement dans des domaines où il y a une division observable entre les groupes, comme dans les débats politiques. Elle nécessite un accès adéquat aux données des réseaux sociaux, qui peuvent changer fréquemment en raison de restrictions de confidentialité ou de politiques des plateformes. De plus, la classification peut avoir du mal avec du contenu neutre qui ne s'aligne pas fortement avec une tendance idéologique, ce qui pourrait compliquer les résultats.
Défis avec le contenu neutre
Dans des environnements polarisés, certains contenus peuvent être neutres ou ambigus. L'approche peut gérer un certain degré d'imaginaire neutre ; cependant, trop de contenu neutre peut nuire à la capacité de classifier efficacement les tendances idéologiques. Plus d'exploration sur cet aspect est nécessaire pour déterminer l'équilibre entre le contenu fortement opinionné et le contenu neutre pour une classification précise.
Approches semi-supervisées et multimodales
Il y a un potentiel pour des travaux futurs pour améliorer le processus de classification en intégrant des techniques semi-supervisées. Cela impliquerait d’étiqueter manuellement certaines images pour aider à affiner les classifications générées par l'algorithme. De plus, combiner des informations textuelles, comme des légendes et des commentaires, avec des images pourrait améliorer la compréhension et la précision de classification.
Conclusion
Cet article présente une nouvelle approche pour classifier les images selon l'affiliation idéologique en utilisant des données des réseaux sociaux. En se concentrant sur la façon dont les utilisateurs interagissent avec le contenu plutôt que d'essayer de déchiffrer directement les significations des images, cette méthode offre une solution évolutive à un problème difficile. Les résultats prometteurs indiquent qu'exploiter l'engagement des utilisateurs peut conduire à une classification efficace des images politiques, ouvrant la voie à d'autres recherches et améliorations dans ce domaine. Le besoin de continuer à explorer des stratégies pour gérer le contenu neutre et intégrer des informations multimodales reste un point essentiel pour les études à venir.
Titre: Unsupervised Image Classification by Ideological Affiliation from User-Content Interaction Patterns
Résumé: The proliferation of political memes in modern information campaigns calls for efficient solutions for image classification by ideological affiliation. While significant advances have recently been made on text classification in modern natural language processing literature, understanding the political insinuation in imagery is less developed due to the hard nature of the problem. Unlike text, where meaning arises from juxtaposition of tokens (words) within some common linguistic structures, image semantics emerge from a much less constrained process of fusion of visual concepts. Thus, training a model to infer visual insinuation is possibly a more challenging problem. In this paper, we explore an alternative unsupervised approach that, instead, infers ideological affiliation from image propagation patterns on social media. The approach is shown to improve the F1-score by over 0.15 (nearly 25%) over previous unsupervised baselines, and then by another 0.05 (around 7%) in the presence of a small amount of supervision.
Auteurs: Xinyi Liu, Jinning Li, Dachun Sun, Ruijie Wang, Tarek Abdelzaher, Matt Brown, Anthony Barricelli, Matthias Kirchner, Arslan Basharat
Dernière mise à jour: 2023-05-23 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2305.14494
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2305.14494
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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