Examiner l'usage du cannabis et les traitements de la dépression
Une étude examine l'impact du cannabis sur les traitements à base de kétamine et de rTMS pour la dépression.
― 7 min lire
Table des matières
Le trouble dépressif majeur (TDM) est une condition grave qui touche plein de gens à travers le monde. Ça peut rendre la vie quotidienne super difficile. Beaucoup de personnes avec un TDM ne réagissent pas bien aux médocs habituels contre la dépression, ce qui conduit à une condition appelée Dépression résistante au traitement (DRT). Des études suggèrent qu’environ 30% des patients sous traitements pour la dépression peuvent souffrir de DRT dans l'année suivant le début du traitement.
Nouveaux traitements pour la dépression résistante au traitement
Dernièrement, quelques nouvelles options de traitement ont vu le jour pour ceux qui ne réagissent pas aux médocs classiques. Deux traitements notables sont la Stimulation Magnétique Transcrânienne Répétitive (rTMS) et la Kétamine. Ces méthodes ont montré des résultats prometteurs pour aider les gens avec une DRT.
Des recherches ont montré que la rTMS et la kétamine peuvent améliorer l'humeur. Ces traitements agiraient en influençant comment les connexions dans le cerveau s'adaptent et changent, un processus connu sous le nom de plasticité synaptique. Ce processus est important pour l'apprentissage, la mémoire et la santé émotionnelle en général.
Le rôle du Cannabis
Le cannabis est largement utilisé dans le monde, et son utilisation a augmenté au fil des ans. Avec près de 192 millions d’utilisateurs rapportés récemment, comprendre comment le cannabis pourrait affecter la santé mentale est crucial. Certaines études suggèrent que le cannabis peut nuire à la plasticité synaptique, ce qui pourrait réduire les effets positifs de traitements comme la kétamine et la rTMS.
Étant donné l’impact potentiel du cannabis sur la santé mentale et le fonctionnement cérébral, il est essentiel d’étudier si l’usage du cannabis affecte les bénéfices de la rTMS et de la kétamine. Actuellement, il y a peu de données sur comment le cannabis pourrait influencer les réponses à ces traitements. Les chercheurs soupçonnaient que l'utilisation du cannabis pourrait diminuer les effets positifs de ces thérapies.
Pour enquêter là-dessus, les chercheurs ont examiné des données de vétérans qui ont été traités avec de la rTMS ou de la kétamine dans un centre médical sur plusieurs années. Ils cherchaient à voir si l'usage de cannabis avait un impact sur l’efficacité de ces traitements.
Conception de l'étude
L'étude a suivi des directives éthiques et a reçu les approbations nécessaires pour réaliser la recherche. L’équipe a passé en revue les dossiers des vétérans qui avaient subi des traitements de rTMS ou de kétamine entre janvier 2017 et mars 2023. Les vétérans étaient inclus dans l'étude s'ils avaient complété un certain nombre de séances de traitement et avaient eu des évaluations de leurs symptômes dépressifs ensuite.
Pour la rTMS, la plupart des vétérans ont reçu des traitements ciblant une zone précise du cerveau liée à l'humeur. Pour la kétamine, les patients ont reçu une série de traitements sur plusieurs semaines, ajustés selon leurs symptômes.
Les données sur l'usage du cannabis ont été collectées par auto-évaluations des patients ou par des tests urinaires avant les traitements de kétamine. Les chercheurs se sont concentrés sur les changements dans les symptômes dépressifs mesurés par un questionnaire courant utilisé pour évaluer la gravité de l'humeur.
Analyse des données
Des méthodes statistiques ont été utilisées pour analyser les données. Les chercheurs ont cherché des différences dans les scores d'humeur entre ceux qui utilisaient du cannabis et ceux qui n'en utilisaient pas. Ils ont aussi vérifié si les changements d’humeur étaient liés au type de traitement ou à l'utilisation de cannabis.
Des informations démographiques, incluant l'âge et le sexe, ont été collectées pour mieux comprendre les participants. Ils ont constaté qu'en moyenne, les utilisateurs de cannabis étaient plus jeunes que ceux qui n'en utilisaient pas parmi les groupes recevant rTMS et kétamine. Aucune autre différence significative entre ces groupes n'a été notée.
Effets de l'usage du cannabis sur le traitement par kétamine
En examinant les effets du cannabis sur l'humeur des personnes recevant une thérapie à la kétamine, les chercheurs ont trouvé que les deux groupes avaient une réduction des symptômes dépressifs. Cependant, il n’y avait pas de différence significative dans l'amélioration de l'humeur selon l'usage du cannabis. Les utilisateurs de cannabis et les non-utilisateurs ont montré des réductions similaires de leurs scores dépressifs.
Globalement, les résultats ont suggéré que l'usage du cannabis ne diminuait pas les effets positifs du traitement par kétamine sur l'humeur. C'était un résultat encourageant, car ça indiquait que le cannabis pourrait ne pas interférer avec les bénéfices de ce traitement pour la dépression.
Effets de l'usage du cannabis sur le traitement par rTMS
De manière similaire, l'analyse des effets du cannabis sur les traitements de rTMS a montré une amélioration significative de l'humeur pour tous. Encore une fois, il n'y avait pas de différence notable entre les utilisateurs de cannabis et les non-utilisateurs concernant l'efficacité de la rTMS. Les deux groupes ont connu des améliorations similaires dans leurs scores dépressifs.
Les résultats ont indiqué que l'usage du cannabis n'impactait pas les effets antidépresseurs des traitements de rTMS. Cette constance à travers les types de traitements a mis en évidence la résilience de ces thérapies face à l'utilisation du cannabis.
Conclusion et implications
En gros, l'étude a conclu que l'usage du cannabis ne semble pas réduire les effets antidépresseurs ni des traitements par kétamine ni de la rTMS. Ce constat pourrait avoir des implications importantes pour les pratiques de traitement. Ça suggère que les patients n'ont peut-être pas besoin de complètement arrêter le cannabis pour bénéficier au maximum de ces thérapies.
Cependant, il y a des limites à cette étude. La taille de l'échantillon, bien que suffisante pour détecter de petits effets, peut ne pas être représentative de la population plus large. De plus, l'étude n'a pas contrôlé divers facteurs comme la fréquence ou la durée de l'usage du cannabis, qui pourraient être pertinents.
Malgré ces limites, cette recherche offre des perspectives précieuses. Elle donne un aperçu de comment l'usage du cannabis interagit avec les traitements émergents pour la dépression et souligne le besoin de recherches continues dans ce domaine. Comprendre comment différentes substances affectent les traitements de santé mentale pourrait mener à de meilleures stratégies pour gérer la dépression dans différentes populations.
À mesure que plus de données deviennent disponibles, il serait essentiel de continuer à étudier comment divers facteurs, y compris l'usage du cannabis, influencent les traitements de santé mentale. Cette connaissance contribuera finalement à un soin plus efficace et individualisé pour ceux qui luttent contre la dépression.
Titre: Effects of cannabis use on antidepressant treatment response to repetitive transcranial magnetic stimulation and ketamine
Résumé: BackgroundThe antidepressant effects of ketamine and repetitive transcranial magnetic stimulation (rTMS) are hypothesized to rely on mechanisms of long-term-potentiation and synaptic plasticity. Cannabis, via activation of CB1 receptors has been shown to impair synaptic plasticity, suggesting that cannabis use might moderate the antidepressant effects of ketamine and/or rTMS. MethodsWe performed a retrospective chart review of 222 Veterans, including 58 females, treated for depression with either rTMS or ketamine/esketamine at the VA San Diego Medical Center (VASDMC). We estimated the effects of treatment using changes in the Patient-Health-Questionnaire 9 (PHQ-9) split by cannabis use. Cannabis use was determined using self-report for rTMS (102 total, 23 screening positive for cannabis use) or urinary drug screens for ketamine (120 total, 40 screening positive for cannabis use). Mixed-level repeated measures ANOVA was utilized to determine whether cannabis use affected PHQ-9 scores (group effect) or the change in PHQ-9 over time (group x time interaction). ResultsCannabis use did not affect overall symptom severity (group effect F (1, 100) = 0.58, p = 0.45) for rTMS, group effect (F (1, 118) = 0.58, p = 0.45) for ketamine, nor did it impact changes in symptoms for either treatment (group x time effect for ketamine: (F (7, 759) = 0.36, p = 0.93); group x time effect for rTMS (F (5, 412) = 0.4160, p = 0.83). ConclusionsCannabis use was unrelated to antidepressant treatment outcomes for either rTMS or ketamine, suggesting that cannabis use should not be a contraindication for these treatments.
Auteurs: Mohammad Ali Shenasa, H. T. Afshar, E. A. Miller, E. Ellerman-Tayag, J. Mishra, D. Ramanathan
Dernière mise à jour: 2023-06-29 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.06.28.23291446
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.06.28.23291446.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à medrxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.