Évaluer les données monolingues dans la traduction automatique multilingue
Analyser l'impact de la taille du modèle et du type de données sur les méthodes de traduction.
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Table des matières
La traduction automatique multilingue (TAM) est super importante pour améliorer la traduction des langues, surtout pour celles avec peu de ressources. Ce processus implique souvent d'utiliser à la fois des données parallèles (traductions entre langues) et des données monolingues (textes dans une seule langue). Cependant, les résultats des différentes méthodes avec ces types de données peuvent varier énormément.
Pour mieux comprendre, on se penche sur deux méthodes : l'auto-encodage de désinscription (AED) et la rétro-traduction (RT). On étudie aussi comment le type de données et la Taille du modèle influencent leur performance. Au lieu d'utiliser de petits ensembles de données, on analyse un ensemble de données plus réaliste qui couvre 100 paires de langues et inclut divers types de données.
Nos résultats montrent que, même si les données monolingues aident généralement à la traduction, les modèles peuvent avoir du mal lorsqu'il y a un décalage entre les sources de données. C'est surtout vrai pour les modèles plus petits. Quand les données parallèles et monolingues viennent de sources similaires, la RT donne de bons résultats. Par contre, si elles ne correspondent pas, ça peut mener à des résultats moins bons. L'AED ne semble pas fonctionner aussi bien que ce qui avait été dit dans certaines études précédentes.
Ensuite, on examine l'effet de la taille du modèle, variant de 90 millions à 1,6 milliard de paramètres. La taille du modèle joue un rôle crucial dans l'efficacité de chaque méthode, surtout avec l'AED. Plus la taille du modèle augmente, plus l'AED s'améliore, passant d'une mauvaise performance avec juste des données parallèles à égaler celle de la RT dans des contextes à faibles ressources.
Le manque de grands ensembles de données supervisés reste un défi dans la traduction automatique neuronale. Beaucoup de langues manquent de données bilingues suffisantes, rendant l'entraînement des modèles difficile. Pour résoudre ce problème, les chercheurs utilisent souvent des données liées d'autres langues via la TAM, permettant un transfert de connaissances des langues avec plus de ressources vers celles avec moins.
Les données monolingues peuvent aussi être utilisées de deux manières principales : via pré-entraînement avec l'AED ou en utilisant la RT. Les deux méthodes ont montré du potentiel, mais les recherches précédentes ont produit des conclusions différentes quant à leur efficacité. Les premières études suggéraient que combiner la TAM avec l'AED améliorait les résultats de manière générale, mais ces études avaient des limites, comme l'utilisation de petits modèles et un nombre limité de langues.
En revanche, des études plus larges ont révélé que l'AED pourrait seulement aider dans des paires de langues avec très peu de ressources. On vise à apporter de la clarté en analysant comment ces méthodes fonctionnent dans différents contextes, en se concentrant sur la RT et l'AED avec deux objectifs spécifiques : MASS et BART.
On commence par examiner comment le domaine des données affecte la performance. On réalise des expériences contrôlées avec 100 paires de langues et évalue à travers différents ensembles de test, y compris Wikipedia, des articles de presse, des textes médicaux, et un mélange de Domaines.
Nos résultats montrent que, même si la RT surpasse souvent les méthodes AED, l'efficacité de chaque méthode varie énormément selon le domaine des données. La RT est plus affectée par les décalages de domaine que l'AED. Quand les données monolingues sont diverses, ça peut aider à améliorer la robustesse dans une certaine mesure. Cependant, les deux méthodes AED semblent moins efficaces que ce que des études antérieures avaient suggéré. MASS tend à légèrement surpasser BART.
Ensuite, on évalue comment la taille du modèle influence la performance. On analyse des modèles petits (90M), moyens (370M) et grands (1,6B). À mesure que la taille du modèle augmente, la performance s'améliore pour les deux méthodes, mais surtout pour l'AED. Les petits modèles ont du mal, surtout quand les domaines de données ne correspondent pas. En revanche, les grands modèles montrent des améliorations significatives et deviennent plus adaptables aux variations de données.
On découvre aussi que la performance de l'AED s'améliore considérablement avec des modèles plus grands, finissant par surpasser la RT dans des tâches à faibles ressources. Cela indique que les grands modèles sont mieux équipés pour utiliser les données monolingues.
Nos contributions incluent une analyse approfondie de comment le domaine et la taille du modèle influencent l'efficacité de l'incorporation des données monolingues dans la TAM. On conclut que la RT performe généralement mieux dans l'ensemble, mais les deux méthodes sont sensibles aux décalages de domaine, surtout avec les petits modèles.
On remarque aussi que des études précédentes ont peut-être surestimé l'efficacité de l'AED, et que MASS est l'option la plus fiable par rapport à BART. La taille du modèle est critique pour le succès des deux méthodes. L'AED peut nuire à la TAM quand les modèles sont petits, mais elle s'améliore rapidement à mesure que la taille du modèle augmente et peut devenir compétitive avec la RT.
Travaux Connus
Combiner des données monolingues avec la TAM a été largement étudié. Les premiers travaux suggéraient que l'AED combinée à la TAM obtenait des améliorations substantielles dans plusieurs directions de traduction. Ces études utilisaient souvent de petits ensembles de données et ne prenaient en compte que quelques langues, ce qui limitait la portée de leurs conclusions.
Des investigations plus récentes avec de plus grands ensembles de données ont trouvé des résultats moins favorables. Par exemple, utiliser l'AED dans des tâches de traduction n'a montré son efficacité que pour des langues avec très peu de ressources. Ces études comparaient souvent diverses méthodes AED et avaient des résultats mitigés, surtout dans des paires de langues spécifiques comme les langues africaines.
Notre analyse contrôle pour de nombreux facteurs qui peuvent fausser les résultats. En particulier, on se concentre sur comment l'échelle des modèles affecte leur performance dans l'utilisation des données monolingues dans la TAM.
Auto-encodage de Désinscription et Rétro-traduction
L'AED est conçue pour aider les modèles à apprendre des données monolingues. Cela implique de prédire des parties manquantes de phrases, ce qui aide le modèle à mieux comprendre la structure de la langue. La RT, quant à elle, génère des données parallèles synthétiques en traduisant un texte monolingue dans sa langue d'origine.
Les deux méthodes ont montré du potentiel pour améliorer la qualité de la traduction, mais leur efficacité varie énormément selon les données utilisées. Des études récentes suggèrent que toutes les méthodes AED ne fournissent pas d'améliorations en traduction. Par exemple, certaines variantes de BART ont été signalées comme ayant des difficultés par rapport à des approches antérieures.
Configuration Expérimentale
Dans nos expériences, on utilise une variété de sources de données pour l'entraînement parallèle et monolingue. Notre ensemble de données parallèles englobe un large éventail de langues et est conçu pour refléter des cas d'utilisation réels. Les données monolingues proviennent principalement de Wikipedia, News Crawl et Web Crawl.
Pour les expériences contrôlées, on utilise à la fois des ensembles de données à domaine unique et à domaines mélangés pour comprendre l'impact de la diversité des données sur la performance du modèle. On évalue les modèles à travers diverses tâches de traduction en utilisant des métriques d'évaluation standard.
Résultats
Nos découvertes révèlent des insights importants sur l'efficacité de l'utilisation des données monolingues dans la TAM :
Sensibilité au Domaine : L'efficacité de la RT et de l'AED dépend énormément du domaine des données. Les décalages entre les données d'entraînement et de test peuvent nuire à la performance.
La Taille du Modèle Compte : Les grands modèles performe généralement mieux avec des données monolingues, et l'efficacité de l'AED augmente considérablement avec la taille du modèle.
Mélanger les Sources de Données : Incorporer des données monolingues diverses peut améliorer la robustesse, surtout pour la RT. Cependant, les bénéfices d'un équilibre soigné entre les différents domaines peuvent avoir des effets limités.
MASS vs. BART : MASS surpasse constamment BART dans divers tests et langues, suggérant que cela pourrait être le choix le plus efficace pour combiner l'AED avec des tâches de TAM.
Recommandations pour les Praticiens : Pour les tâches de traduction en domaine, la RT donne généralement de meilleurs résultats. Dans des tâches hors domaine, le choix entre la RT et l'AED dépend de la taille du modèle. L'AED peut devenir une alternative viable quand on utilise des modèles plus grands.
Conclusion
Ce travail fournit un examen détaillé de comment les données monolingues peuvent améliorer les efforts de traduction multilingue. On souligne l'importance de la taille du modèle et du domaine des données, montrant que différentes méthodes peuvent donner des résultats variés en fonction de ces facteurs.
Bien que l'AED et la RT puissent améliorer la TAM, il faut veiller à ce que les données utilisées soient adaptées aux tâches à accomplir. Les conclusions offrent des conseils précieux pour les chercheurs et praticiens dans leurs travaux futurs.
Titre: When Does Monolingual Data Help Multilingual Translation: The Role of Domain and Model Scale
Résumé: Multilingual machine translation (MMT), trained on a mixture of parallel and monolingual data, is key for improving translation in low-resource language pairs. However, the literature offers conflicting results on the performance of different methods of including monolingual data. To resolve this, we examine how denoising autoencoding (DAE) and backtranslation (BT) impact MMT under different data conditions and model scales. Unlike prior studies, we use a realistic dataset of 100 translation directions and consider many domain combinations of monolingual and test data. We find that monolingual data generally helps MMT, but models are surprisingly brittle to domain mismatches, especially at smaller model scales. BT is beneficial when the parallel, monolingual, and test data sources are similar but can be detrimental otherwise, while DAE is less effective than previously reported. Next, we analyze the impact of scale (from 90M to 1.6B parameters) and find it is important for both methods, particularly DAE. As scale increases, DAE transitions from underperforming the parallel-only baseline at 90M to converging with BT performance at 1.6B, and even surpassing it in low-resource. These results offer new insights into how to best use monolingual data in MMT.
Auteurs: Christos Baziotis, Biao Zhang, Alexandra Birch, Barry Haddow
Dernière mise à jour: 2024-03-30 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2305.14124
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2305.14124
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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