Avancées dans les réseaux de points quantiques en silicium
De nouveaux designs de points quantiques en silicium montrent un bon potentiel pour l'informatique quantique.
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Table des matières
- Pourquoi le silicium ?
- Le défi de créer des arrays 2D de points quantiques
- Comment ça marche, les points quantiques
- Mesurer le couplage entre les points quantiques
- Comparaison avec d'autres matériaux
- Développements récents dans la technologie des points quantiques
- Design de la matrice de points quantiques
- Screening et tests du dispositif
- Observations des diagrammes de stabilité de charge
- Gérer les caractéristiques indésirables
- Directions futures pour la recherche
- Conclusion
- Source originale
Les Points Quantiques sont de toutes petites particules qui peuvent piéger des électrons et sont super importants pour développer de nouveaux types d'ordinateurs. Ces ordinateurs utilisent les principes de la mécanique quantique pour effectuer des tâches beaucoup plus vite que les ordinateurs classiques. Ce travail s'intéresse à un nouveau design d'un arrangement en deux dimensions de points quantiques faits de silicium et de matériaux silicium-germanium.
Pourquoi le silicium ?
Le silicium est le matériau le plus utilisé dans les ordinateurs aujourd'hui. Il fonctionne bien parce qu'il permet de créer des composants électroniques à des échelles très petites. Les chercheurs ont découvert que le silicium peut aussi être utilisé pour créer des bits quantiques, ou Qubits, qui sont les éléments de base des ordinateurs quantiques. Ces points quantiques en silicium ont montré des résultats prometteurs en termes de performance, mais les faire bien fonctionner ensemble dans une disposition en deux dimensions a été compliqué.
Le défi de créer des arrays 2D de points quantiques
Créer une matrice bidimensionnelle de points quantiques pose plusieurs défis. Un des gros problèmes est de s'assurer que tous les points quantiques peuvent être contrôlés indépendamment. Ce contrôle est essentiel pour créer des qubits fonctionnels. Les chercheurs travaillent sur des moyens de surmonter ces obstacles en utilisant des matériaux avancés et des designs malins.
Dans cette étude, on a créé une matrice de points quantiques 2D en utilisant des couches de silicium et de silicium-germanium de haute qualité. On a développé une structure où quatre points quantiques peuvent contenir exactement un électron chacun. Ce type d'arrangement s'appelle l'État de charge (1,1,1,1), qui est important pour les opérations de qubits.
Comment ça marche, les points quantiques
Pour atteindre l'état de charge voulu, on a utilisé des portes électriques soigneusement conçues pour contrôler le flux d'électrons dans et hors des points quantiques. Ces portes nous aident à gérer les interactions entre les points voisins. En changeant les tensions appliquées à ces portes, on peut ajuster la façon dont les points sont connectés ou "couplés" entre eux.
Mesurer le couplage entre les points quantiques
Pour comprendre comment nos points quantiques fonctionnent bien ensemble, on a mesuré le couplage entre eux. Ce couplage est crucial pour effectuer des opérations dans un ordinateur quantique. Un couplage plus fort signifie généralement de meilleures performances. On a trouvé qu'on pouvait contrôler ces couplages efficacement en ajustant les tensions des portes.
Pendant nos expériences, on a vu qu'en changeant les tensions des portes, les couplages entre les points changeaient de manière prédictible. Cette observation indique que notre design réussit à fournir le contrôle nécessaire sur les points quantiques.
Comparaison avec d'autres matériaux
Les points quantiques ont été testés avec différents matériaux, comme l'arséniure de gallium, et ont montré du potentiel mais viennent avec leurs propres défis. Un des plus gros problèmes avec ces matériaux, c'est qu'ils ont souvent de courtes durées de cohérence à cause des interactions avec d'autres éléments présents dans le matériau.
Le silicium et le silicium-germanium, d'un autre côté, sont meilleurs dans ce domaine parce qu'ils ont moins de spins nucléaires, ce qui permet des Temps de cohérence plus longs. Ça veut dire que l'information stockée dans un point quantique en silicium peut être maintenue plus longtemps, ce qui la rend plus fiable pour l'informatique quantique.
Développements récents dans la technologie des points quantiques
Ces dernières années, les chercheurs ont fait des progrès significatifs dans la fabrication de points quantiques à partir de germanium et de silicium-germanium. Ces avancées ont mené à des matrices de points quantiques capables de contenir et contrôler plusieurs électrons. Cependant, la plupart de ces démonstrations n'ont pas contrôlé chaque point de manière indépendante, ce qui est nécessaire pour faire évoluer les appareils d'informatique quantique.
Cette étude vise à changer cela en présentant un dispositif 2D de points quantiques qui permet un contrôle indépendant de chaque point, garantissant qu'on peut opérer dans un régime où chaque point quantique peut sécuriser et manipuler un électron.
Design de la matrice de points quantiques
Notre dispositif inclut plusieurs couches de portes qui créent un paysage potentiel où les points quantiques peuvent se former. Les couches sont empilées dans un ordre spécifique pour optimiser les performances. La première couche, qui est cachée, définit la zone où les points quantiques seront situés. La deuxième couche contient des portes qui définissent davantage le comportement des points, tandis que la troisième couche comprend des portes qui contrôlent les barrières physiques entre les points.
En mettant en œuvre ce design multi-couches, on peut mieux contrôler le potentiel et la position de chaque point quantique, ce qui nous permet de créer une matrice 2D fiable de points quantiques.
Screening et tests du dispositif
Une fois la matrice de points quantiques fabriquée, on a dû s'assurer qu'elle fonctionnait correctement. Cela a impliqué une série de tests pour vérifier tout problème électrique comme des courts-circuits ou des portes défectueuses. Chaque dispositif a été soumis à des contrôles rigoureux pour confirmer que tous les composants fonctionnaient comme prévu.
Après avoir passé ces tests initiaux, les dispositifs ont été refroidis à des températures très basses pour observer leur comportement dans un état quantique. À ces basses températures, on perd le bruit thermique, ce qui permet d'étudier les points quantiques plus précisément.
Observations des diagrammes de stabilité de charge
On a créé des diagrammes de stabilité de charge qui aident à visualiser comment les électrons se déplacent entre les points quantiques. Ces diagrammes montrent les zones où les électrons peuvent être ajoutés ou retirés des points. En examinant ces diagrammes, on peut identifier les différents états de charge des points quantiques.
Dans nos diagrammes, on a observé des motifs distincts qui indiquent comment les électrons remplissaient les points quantiques. La présence de motifs en forme de nid d'abeille a été notée, ce qui est indicatif d'un comportement de double point. Ça aide à confirmer que nos points interagissent de la manière attendue.
Gérer les caractéristiques indésirables
En plus des caractéristiques souhaitées, on a aussi observé des comportements inattendus associés à des défauts ou des charges parasites dans notre système. Bien que ces artefacts puissent compliquer nos mesures, on les a identifiés et travaillé à atténuer leur influence sur nos données.
En gérant soigneusement ces caractéristiques indésirables, on peut se concentrer sur le comportement réel des points quantiques et s'assurer que nos mesures reflètent la véritable performance du dispositif.
Directions futures pour la recherche
Bien qu'on ait fait des progrès significatifs, il reste encore du travail à faire. Les prochaines étapes incluent l'optimisation du design de la matrice de points quantiques pour améliorer le contrôle sur le couplage et réduire les interactions non désirées entre les points adjacents.
En déplaçant certains composants éloignés du centre de la matrice ou en modifiant l'agencement général, on espère créer un système qui permet d'obtenir des performances encore meilleures. Au fur et à mesure qu'on en apprend plus sur ces systèmes, on peut appliquer ces connaissances pour créer des matrices de points quantiques plus grandes et plus complexes capables d'effectuer une plus large gamme de tâches d'informatique quantique.
Conclusion
La recherche sur les points quantiques en silicium et silicium-germanium a le potentiel d'ouvrir la voie à des technologies d'informatique quantique plus efficaces. En démontrant avec succès une matrice de points quantiques 2D et en montrant le contrôle nécessaire pour manipuler des points quantiques individuels, on fait de grands pas vers la réalisation d'ordinateurs quantiques pratiques.
Alors qu'on expérimente avec de nouvelles conceptions et stratégies, l'objectif reste de créer des systèmes d'informatique quantique robustes et évolutifs qui pourraient un jour transformer notre façon de traiter l'information. Chaque étape franchie dans ce domaine nous rapproche de la concrétisation de l'informatique quantique.
Titre: A 2D quantum dot array in planar $^{28}$Si/SiGe
Résumé: Semiconductor spin qubits have gained increasing attention as a possible platform to host a fault-tolerant quantum computer. First demonstrations of spin qubit arrays have been shown in a wide variety of semiconductor materials. The highest performance for spin qubit logic has been realized in silicon, but scaling silicon quantum dot arrays in two dimensions has proven to be challenging. By taking advantage of high-quality heterostructures and carefully designed gate patterns, we are able to form a tunnel coupled 2 $\times$ 2 quantum dot array in a $^{28}$Si/SiGe heterostructure. We are able to load a single electron in all four quantum dots, thus reaching the (1,1,1,1) charge state. Furthermore we characterise and control the tunnel coupling between all pairs of dots by measuring polarisation lines over a wide range of barrier gate voltages. Tunnel couplings can be tuned from about $30~\rm \mu eV$ up to approximately $400~\rm \mu eV$. These experiments provide a first step toward the operation of spin qubits in $^{28}$Si/SiGe quantum dots in two dimensions.
Auteurs: Florian K. Unseld, Marcel Meyer, Mateusz T. Mądzik, Francesco Borsoi, Sander L. de Snoo, Sergey V. Amitonov, Amir Sammak, Giordano Scappucci, Menno Veldhorst, Lieven M. K. Vandersypen
Dernière mise à jour: 2023-06-06 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2305.19681
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2305.19681
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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