Comprendre l'étoile progenitrice de la supernova SN 2023ixf
Les astronomes étudient l'étoile progénitrice de SN 2023ixf et ses propriétés uniques.
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Table des matières
- C'est quoi une étoile progénitrice ?
- La découverte de SN 2023ixf
- Collecte de données
- Découvertes sur l'étoile progénitrice
- Variabilité de l'étoile progénitrice
- Le problème des supergéantes rouges
- Perspectives théoriques
- Analyse statistique des étoiles progénitrices
- Études futures
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Récemment, des astronomes ont étudié une Supernova appelée SN 2023ixf, qui se trouve dans une galaxie nommée Messier 101, à environ 6,9 millions d'années-lumière de la Terre. Cette supernova fait partie d'un groupe appelé supernovae de type II, connues pour évoluer à partir de types spécifiques d'étoiles. Comprendre ces étoiles, surtout leurs progéniteurs-c’est-à-dire l’étoile qui a explosé en supernova-est essentiel pour saisir comment ces étoiles massives vivent et meurent.
C'est quoi une étoile progénitrice ?
Une étoile progénitrice est l’étoile originale qui passe par plusieurs étapes de vie avant d'exploser en supernova. Les étoiles progénitrices des supernovae de type II commencent généralement comme de grandes étoiles riches en hydrogène. Elles ont beaucoup plus de masse que notre Soleil et ont souvent de forts vents qui soufflent leurs couches extérieures. En étudiant ces étoiles progénitrices, les scientifiques peuvent en apprendre sur les conditions et les processus qui mènent à leur mort explosive.
La découverte de SN 2023ixf
SN 2023ixf a été découverte le 19 mai 2023. L'équipe de recherche a réalisé une enquête approfondie impliquant plusieurs télescopes et instruments pour recueillir des données sur l'étoile qui a explosé. Ils ont examiné différents types de lumière émise par l'étoile avant son explosion, y compris la lumière visible et infrarouge. Ces données les ont aidés à créer un tableau détaillé de l'étoile progénitrice.
Collecte de données
Pour rassembler des infos sur l'étoile progénitrice, l'équipe a utilisé plusieurs télescopes :
- Télescope spatial Hubble (HST) : Ce télescope est célèbre pour sa capacité à observer des objets célestes éloignés avec un grand détail.
- Télescope spatial Spitzer : Cet observatoire se spécialise dans l'astronomie infrarouge, permettant aux scientifiques d'étudier des étoiles plus froides et enveloppées de poussière.
- Télescopes au sol : Différents observatoires au sol ont également contribué aux données, ajoutant des perspectives précieuses grâce à leurs observations.
Les chercheurs se sont concentrés sur des images prises sur plusieurs années, depuis 1999 jusqu’à juste avant la découverte de la supernova, pour suivre les changements de luminosité et les caractéristiques de l'étoile progénitrice.
Découvertes sur l'étoile progénitrice
L'équipe a identifié un unique point de lumière à l'endroit où la supernova s'est produite. Cette lumière montrait des caractéristiques cohérentes avec une étoile massive connue sous le nom de Supergéante rouge (RSG). Ces étoiles sont parmi les plus grandes de l'univers et ont des couches extérieures étendues. Les chercheurs ont trouvé que l'étoile était anormalement froide comparée aux RSG typiques, ce qui indique des propriétés uniques.
Luminosité et température
En analysant les données, ils ont estimé la luminosité et la température de l'étoile progénitrice. Ils ont découvert qu'elle était significativement variable dans sa luminosité au fil du temps, surtout dans les bandes infrarouges. Ça veut dire qu’avant la supernova, l’étoile changeait de luminosité de manière notable.
Matériaux environnants
La recherche a suggéré que l'étoile était entourée d'une quantité substantielle de matière poussiéreuse. Ce nuage de poussière est connu sous le nom d'enveloppe circumstellaire et résulte probablement de l’étoile qui a soufflé ses couches extérieures. La présence de ce matériau peut compliquer nos observations de l'étoile car il peut absorber ou disperser la lumière, affectant les mesures de luminosité.
Variabilité de l'étoile progénitrice
L'étoile progénitrice a montré une variabilité significative, avec des changements de luminosité se produisant sur plusieurs années. La variabilité était cohérente à travers différentes longueurs d'onde, ce qui signifie que les changements étaient probablement dus à des processus se déroulant à l'intérieur de l'étoile elle-même plutôt qu'à des influences externes.
Causes possibles de la variabilité
Plusieurs facteurs pourraient causer des variations de luminosité chez les RSG :
- Pulsations : L'étoile pourrait avoir pulsé en taille, s'étendant et se contractant.
- Changements dans la force du vent : Des variations pourraient surgir des différences dans la force et la quantité de matière que l'étoile a éjectée dans l'espace.
Dans le cas de SN 2023ixf, l'équipe a remarqué un schéma de variabilité qui suggérait un comportement cyclique se produisant environ tous les 2,8 ans. De tels changements périodiques peuvent aider les scientifiques à comprendre les processus internes de ces étoiles massives.
Le problème des supergéantes rouges
Un défi majeur dans l'étude des étoiles progénitrices pour les supernovae de type II est connu sous le nom de "problème des supergéantes rouges." Malgré les prévisions selon lesquelles beaucoup de supernovae de type II devraient provenir de supergéantes rouges de plus de 20 masses solaires, très peu ont été directement identifiées. La plupart des progéniteurs identifiés sont moins massifs, ce qui soulève des questions sur les chemins évolutifs que ces étoiles massives suivent.
Perspectives théoriques
Les théories actuelles suggèrent que les supergéantes rouges massives pourraient s'effondrer directement en trous noirs sans produire de supernova visible. Cette idée aide à expliquer pourquoi il y a moins de progéniteurs de haute masse observés que prévu. De plus, comprendre la distribution de la masse et le nombre d'étoiles progénitrices qui mènent à des supernovae peut approfondir notre connaissance de l'évolution stellaire.
Analyse statistique des étoiles progénitrices
L'équipe de recherche a noté que la majorité des étoiles observées comme progéniteurs pour les supernovae de type II sont des supergéantes rouges. Cependant, ils ont souligné que beaucoup de ces étoiles ne correspondent pas à la plage de masse attendue, ce qui suggère que les observations peuvent être biaisées en fonction des méthodes de détection.
Courbes de lumière et caractéristiques des progéniteurs
En évaluant les courbes de lumière-des graphiques montrant comment la luminosité varie dans le temps-les chercheurs ont pu déduire des informations sur la masse, la température et la nature du matériel environnant de l'étoile progénitrice. Les courbes de lumière de SN 2023ixf ont montré des anomalies qui ont fourni des indices sur l'évolution et l'explosion éventuelle de l'étoile progénitrice.
Études futures
Des observations et études continues des progéniteurs de supernovae, notamment grâce à des télescopes et techniques d'imagerie avancées, aideront les astronomes à recueillir encore plus de données. Les enquêtes à venir, comme celles prévues avec l'Observatoire Vera C. Rubin, permettront une imagerie approfondie des galaxies voisines. C'est crucial pour découvrir plus de progéniteurs de supernovae et affiner notre compréhension de leurs propriétés.
Conclusion
L'étude de SN 2023ixf et de son étoile progénitrice a fourni des aperçus significatifs sur le cycle de vie des étoiles massives. En analysant les données pré-explosion, les chercheurs ont appris à propos de la luminosité, de la température, et de la poussière environnante de l'étoile. La richesse d'infos recueillies suggère une évolution complexe menant à l'explosion de la supernova et met en évidence les défis qui demeurent pour comprendre le problème des supergéantes rouges.
À travers des observations continues et des méthodes de recherche innovantes, les scientifiques visent à déchiffrer d'autres secrets de l'univers et des vies mystérieuses des étoiles. Comprendre ces événements explosifs ne façonne pas seulement notre connaissance de l'évolution stellaire mais contribue aussi à une compréhension plus large des phénomènes cosmiques.
Titre: SN2023ixf in Messier 101: A Variable Red Supergiant as the Progenitor Candidate to a Type II Supernova
Résumé: We present pre-explosion optical and infrared (IR) imaging at the site of the type II supernova (SN II) 2023ixf in Messier 101 at 6.9 Mpc. We astrometrically registered a ground-based image of SN 2023ixf to archival Hubble Space Telescope (HST), Spitzer Space Telescope (Spitzer), and ground-based near-IR images. A single point source is detected at a position consistent with the SN at wavelengths ranging from HST $R$-band to Spitzer 4.5 $\mu$m. Fitting to blackbody and red supergiant (RSG) spectral-energy distributions (SEDs), we find that the source is anomalously cool with a significant mid-IR excess. We interpret this SED as reprocessed emission in a 8600 $R_{\odot}$ circumstellar shell of dusty material with a mass $\sim$5$\times10^{-5} M_{\odot}$ surrounding a $\log(L/L_{\odot})=4.74\pm0.07$ and $T_{\rm eff}=3920\substack{+200\\-160}$ K RSG. This luminosity is consistent with RSG models of initial mass 11 $M_{\odot}$, depending on assumptions of rotation and overshooting. In addition, the counterpart was significantly variable in pre-explosion Spitzer 3.6 $\mu$m and 4.5 $\mu$m imaging, exhibiting $\sim$70% variability in both bands correlated across 9 yr and 29 epochs of imaging. The variations appear to have a timescale of 2.8 yr, which is consistent with $\kappa$-mechanism pulsations observed in RSGs, albeit with a much larger amplitude than RSGs such as $\alpha$ Orionis (Betelgeuse).
Auteurs: Charles D. Kilpatrick, Ryan J. Foley, Wynn V. Jacobson-Galán, Anthony L. Piro, Stephen J. Smartt, Maria R. Drout, Alexander Gagliano, Christa Gall, Jens Hjorth, David O. Jones, Kaisey S. Mandel, Raffaella Margutti, Conor L. Ransome, V. Ashley Villar, David A. Coulter, Hua Gao, David Jacob Matthews, Yossef Zenati
Dernière mise à jour: 2023-06-07 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2306.04722
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2306.04722
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
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Liens de référence
- https://github.com/charliekilpatrick/hst123
- https://sha.ipac.caltech.edu/
- https://github.com/charliekilpatrick/forwardmodel
- https://astroarchive.noirlab.edu/
- https://archive.gemini.edu/
- https://github.com/charliekilpatrick/progenitors/blob/main/sed/data/input/2023ixf.dat
- https://github.com/charliekilpatrick/progenitors
- https://dx.doi.org/10.17909/dqc4-yx93
- https://dx.doi.org/10.26131/IRSA543