Le rôle du monosulfure de carbone dans la chimie des étoiles
Examiner la formation et l'importance du monosulfure de carbone dans l'espace.
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Table des matières
Dans notre univers, plein de trucs fascinants se passent autour de nous. Un domaine d'étude super important, c'est la chimie des étoiles et des matériaux qui les entourent, qu'on appelle le milieu interstellaire. Dans cet espace, des molécules se forment et interagissent, ce qui mène à la création de composés complexes. Cet article va se concentrer sur une molécule en particulier, le monosulfure de carbone (CS), et comment elle se forme dans différents environnements.
Qu'est-ce que le monosulfure de carbone (CS) ?
Le monosulfure de carbone, c'est une molécule simple avec un atome de carbone et un atome de Soufre. On l'a observé dans plusieurs environnements spatiaux, comme des nuages diffus et d'autres zones où des étoiles sont en train de se former. Les scientifiques utilisent le CS comme un indicateur pour étudier la densité de gaz dans ces régions, ce qui nous dit beaucoup sur les matériaux de notre galaxie et au-delà.
Comprendre comment le CS se forme est essentiel car ça peut fournir des indices sur les processus chimiques qui se passent dans l'espace. Ces Réactions peuvent avoir lieu dans divers types d'environnements, y compris des nuages sombres où les étoiles naissent et des régions diffuses plus chaudes.
La formation du CS
La formation du CS, ce n'est pas simple. Ça implique plusieurs réactions différentes, dont certaines concernent des espèces à coque ouverte. Les espèces à coque ouverte, ce sont des molécules avec des électrons non appariés, ce qui les rend très réactives.
Deux réactions majeures qui mènent à la formation de CS sont les suivantes :
- CH + S → CS + H
- C + S → CS + C
Ces réactions se produisent dans des zones avec de faibles fractions d'ionisation, c'est-à-dire qu'il y a moins de particules chargées qui peuvent interférer avec le processus.
Un regard plus précis sur les réactions
La réaction CH + S → CS + H
Dans la première réaction, on commence avec une molécule contenant du carbone et de l'hydrogène (CH) et un atome de soufre (S). Quand ces éléments se combinent, ils peuvent former du CS et libérer un atome d'hydrogène (H).
Cette réaction est unique parce qu'elle présente de nombreux états d'énergie possibles qui peuvent influencer comment elle se déroule. Il s'avère qu'à des températures basses (environ 10 K), le taux de cette réaction reste presque constant sur une plage de températures. Cette réaction est importante dans les régions froides de l'espace où beaucoup de nouvelles étoiles commencent à se former.
La réaction C + S → CS + C
La deuxième réaction implique un atome de carbone (C) et un atome de soufre (S). Quand ils réagissent, ils produisent du CS et un autre atome de carbone. Cette réaction est aussi importante, surtout dans des régions plus chaudes, car elle montre une dépendance par rapport à la température. À des températures plus fraîches, la réaction se déroule plus lentement par rapport à lorsqu'elle se produit à des températures plus élevées.
Les deux réactions ont été étudiées à l'aide de modèles informatiques pour prédire leur comportement et comment elles contribuent à la quantité globale de CS dans l'espace.
Pourquoi étudier ces réactions ?
Étudier ces réactions et les taux auxquels elles se produisent aide les scientifiques à comprendre la chimie du soufre dans les Nuages Moléculaires denses. Ces nuages sont cruciaux pour la formation des étoiles, et savoir quels processus chimiques se passent à l'intérieur peut nous aider à reconstituer les cycles de vie des étoiles.
Un des grands défis, c'est que beaucoup de composés contenant du soufre ne sont pas faciles à observer. Bien que le CS soit présent en petites quantités, il y a beaucoup d'autres composés de soufre qui manquent à l'appel de l'abondance totale attendue de soufre.
Observer le soufre dans l'espace
Des Observations avec des télescopes avancés ont confirmé que beaucoup de soufre dans les nuages moléculaires denses est enfermé et pas détecté facilement, ce qui crée un mystère. Malgré l'abondance cosmique du soufre qui est relativement élevée, seules quelques molécules contenant du soufre ont été observées.
Cette différence soulève des questions sur l'endroit où tout le soufre se trouve. Certains scientifiques pensent qu'il pourrait se cacher dans des réservoirs non détectés dans des grains de gaz et de glace, ou peut-être dans d'autres formes de matière qui restent invisibles à nos outils d'observation actuels.
Projets de recherche actuels
Des initiatives de recherche comme GEMS (Abondances élémentaires en phase gazeuse dans les nuages moléculaires) visent à mesurer les abondances d'éléments importants comme le soufre, le carbone, l'azote et l'oxygène dans diverses régions de formation d'étoiles. En comprenant les déplétions de ces éléments, les scientifiques peuvent mieux saisir les processus chimiques qui façonnent notre univers.
GEMS étudie les relations entre différents éléments et comment leurs abondances changent selon diverses conditions. Cette recherche est complexe mais vitale pour mieux comprendre la chimie de l'espace.
Modèles chimiques et prévisions
Pour interpréter les observations, les scientifiques utilisent des modèles chimiques qui simulent comment différentes molécules interagissent et réagissent les unes avec les autres dans divers environnements. Ces modèles nécessitent des taux de réaction précis pour être exacts.
Les deux réactions d'intérêt-CH + S → CS + H et C + S → CS + C-ont été évaluées pour fournir des taux de réaction mis à jour. Les résultats de ces modèles permettent aux chercheurs de comparer les abondances prédites de CS et d'autres molécules avec ce qui a été observé dans l'espace.
Par exemple, dans des zones comme TMC 1, connue pour divers composés contenant du soufre, les nouveaux taux de réaction ont été intégrés dans des réseaux chimiques existants pour voir à quel point ils correspondent aux observations réelles.
Résultats des modèles chimiques
Les calculs chimiques utilisant les nouveaux taux de réaction mis à jour ont montré des résultats intéressants par rapport aux données d'observation provenant de sources comme TMC 1. Les modèles montrent un accord raisonnable avec les niveaux observés de monosulfure de carbone, même si toutes les espèces ne peuvent pas être prédites simultanément avec précision.
Discrépances dans les abondances observées
Bien que les prévisions soient assez justes pour beaucoup de molécules, certaines, comme OCS et NS, ne s'intègrent pas dans la plage attendue en se basant sur les nouveaux taux de réaction. Cela indique qu'il y a des complexités supplémentaires dans la chimie des espèces contenant du soufre qui nécessitent plus d'investigations.
De plus, il a été noté que l'influence du temps-combien de temps les processus chimiques ont eu lieu-joue un rôle significatif dans la mesure des abondances de ces espèces. Les résultats varient beaucoup en fonction des différents temps chimiques considérés.
Conclusion
En résumé, l'étude du monosulfure de carbone et de ses réactions de formation est cruciale pour comprendre la chimie de l'univers. En enquêtant sur les réactions clés qui créent le CS et en analysant leurs taux, les scientifiques peuvent mieux saisir les conditions dans les nuages moléculaires et comment elles se rapportent à la formation d'étoiles et à l'abondance des éléments dans l'espace.
La recherche en cours vise à combler les lacunes concernant la présence du soufre dans le milieu interstellaire, et même si de nombreuses questions subsistent, chaque nouvel élément d'information nous rapproche un peu plus de la résolution des mystères de notre univers. La complexité de ces réactions et les interactions entre diverses molécules mettent en lumière la danse complexe de la chimie qui se déroule dans l'immensité de l'espace.
Titre: Gas phase Elemental abundances in Molecular cloudS (GEMS) VIII. Unlocking the CS chemistry: the CH + S$\rightarrow$ CS + H and C$_2$ + S$\rightarrow$ CS + C reactions
Résumé: We revise the rates of reactions CH + S -> CS + H and C_2 + S -> CS + C, important CS formation routes in dark and diffuse warm gas. We performed ab initio calculations to characterize the main features of all the electronic states correlating to the open shell reactants. For CH+S we have calculated the full potential energy surfaces for the lowest doublet states and the reaction rate constant with a quasi-classical method. For C_2+S, the reaction can only take place through the three lower triplet states, which all present deep insertion wells. A detailed study of the long-range interactions for these triplet states allowed to apply a statistic adiabatic method to determine the rate constants. This study of the CH + S reaction shows that its rate is nearly independent on the temperature in a range of 10-500 K with an almost constant value of 5.5 10^{-11} cm^3/s at temperatures above 100~K. This is a factor \sim 2-3 lower than the value obtained with the capture model. The rate of the reaction C_2 + S depends on the temperature taking values close to 2.0 10^{-10} cm^3/s at low temperatures and increasing to 5. 10^{-10} cm^3/s for temperatures higher than 200~K. Our modeling provides a rate higher than the one currently used by factor of \sim 2. These reactions were selected for involving open-shell species with many degenerate electronic states, and the results obtained in the present detailed calculations provide values which differ a factor of \sim 2-3 from the simpler classical capture method. We have updated the sulphur network with these new rates and compare our results in the prototypical case of TMC1 (CP). We find a reasonable agreement between model predictions and observations with a sulphur depletion factor of 20 relative to the sulphur cosmic abundance, but it is not possible to fit all sulphur-bearing molecules better than a factor of 10 at the same chemical time.
Auteurs: Carlos M. R. Rocha, Octavio Roncero, Niyazi Bulut, Piotr Zuchowski, David Navarro-Almaida, Asuncion Fuente, Valentine Wakelam, Jean-Christophe Loison, Evelyne Roueff, Javier R. Goicoechea, Gisela Esplugues, Leire Beitia-Antero, Paola Caselli, Valerio Lattanzi, Jaime Pineda, Romane Le Gal, Marina Rodriguez-Baras, Pablo Riviere-Marichalar
Dernière mise à jour: 2023-07-01 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2307.00311
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2307.00311
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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