Enquête sur les scalaires lourds en physique des particules
Explorer les scalaires lourds et leur production au LHC.
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Table des matières
- Contexte du Modèle Standard et Limites Actuelles
- Le Modèle Symétrique Gauche-Droite (LRSM)
- Recherches de Scalaires au Collisionneur
- Interactions et Désintégrations des Scalaires
- Analyse des Événements de Signal et de Fond
- Sélection d'Événements et Optimisation
- Résultats de l'Analyse Basée sur des Coupures
- Analyse Multivariée pour de Meilleurs Résultats
- Conclusion et Directions Futures
- Source originale
- Liens de référence
On va jeter un œil à un modèle spécifique de physique des Particules appelé le Modèle Symétrique Gauche-Droite. Ce modèle repose sur un type de symétrie qui équilibre les relations entre les particules. On s'intéresse à certains types de particules appelées scalaires, qui incluent des scalaires lourds neutres et chargés. On examine comment ces scalaires peuvent être produits dans un grand collisionneur de particules, en particulier le Grand Collisionneur de Hadron (LHC), et comment ils pourraient se désintégrer après leur production.
Dans nos études, on se concentre sur l'analyse de deux scalaires lourds : un qui n'a pas de charge et un autre qui est chargé. On explore comment ces scalaires pourraient être produits ensemble lors de collisions de particules au LHC, en mettant l'accent sur les particules restantes, connues sous le nom de leptons, que l'on peut observer.
Pour faire notre analyse, on utilise une combinaison de techniques basiques et plus complexes. Le LHC fonctionne à différents niveaux d'énergie, et on analyse les résultats de deux niveaux d'énergie spécifiques : 14 TeV et 27 TeV. On considère également de hauts niveaux de collecte de données, appelés luminosité intégrée.
Nos résultats montrent que l'utilisation de méthodes complexes permet une meilleure discrimination entre les véritables événements de signal (produits par nos scalaires) et le bruit de fond (d'autres événements indésirables). On identifie qu'un boson de Higgs chargé avec une masse de 750 GeV peut potentiellement être détecté avec des résultats significatifs aux deux niveaux d'énergie.
Contexte du Modèle Standard et Limites Actuelles
Le Modèle Standard de la physique des particules a efficacement décrit comment les particules élémentaires interagissent. La découverte du boson de Higgs au LHC a enrichi notre compréhension, mais ne peut pas expliquer certains phénomènes, comme la matière noire ou pourquoi les neutrinos ont des masses si petites. Il y a aussi des incertitudes sur le fait que le boson de Higgs découvert soit le seul scalaire, ou s'il en existe d'autres avec des masses différentes qui jouent un rôle dans la rupture de la symétrie électrofaible.
Ces questions sans réponse motivent les chercheurs à explorer au-delà du Modèle Standard pour de nouvelles théories et particules. Beaucoup d'études suggèrent que l'idée d'avoir seulement un boson de Higgs pourrait être incomplète, et qu'il est probable qu'il existe d'autres scalaires plus lourds ou plus légers.
Les physiciens espèrent que les avancées technologiques permettront une compréhension plus approfondie des propriétés du boson de Higgs du Modèle Standard, y compris ses désintégrations et interactions. Cela clarifierait les images du secteur scalaire et aiderait à comprendre des problèmes connexes, comme la matière noire et les masses des neutrinos.
Le Modèle Symétrique Gauche-Droite (LRSM)
Dans notre travail, on étudie un modèle qui respecte une certaine symétrie. Ce modèle peut émerger de groupes plus larges à travers un processus en deux étapes. On s'intéresse principalement aux propriétés de son secteur scalaire, qui contient diverses particules.
Les scalaires dans ce modèle sont liés à une représentation qui n'a pas de couleur et sont lourds. L'un de ces scalaires a des propriétés similaires à celles du boson de Higgs du Modèle Standard.
Bien que ce modèle partage des caractéristiques avec le Modèle Symétrique Gauche-Droite plus largement étudié, il présente aussi des aspects uniques qui le distinguent. Le modèle intègre des fermions lourds, qui sont des particules comme les quarks et les leptons participant à la création de candidats pour la matière noire.
La présence de Bosons de Higgs chargés dans ce cadre pourrait également avoir des implications sur les masses des neutrinos.
Recherches de Scalaires au Collisionneur
L'absence de détection de ces scalaires au LHC a relevé les limites inférieures de leurs masses, les poussant plus haut. On se concentre sur un modèle qui respecte à nouveau une symétrie locale spécifique. Ce modèle est composé de diverses particules, y compris des scalaires lourds.
Le modèle comprend aussi des bosons de jauge, qui sont les porteurs de forces entre les particules. Dans ce secteur de jauge, il y a des bosons de jauge chargés et neutres, ainsi que ces scalaires lourds. Les bosons de jauge ont des relations de masse spécifiques et des interactions qui jouent un rôle clé.
Parmi les particules que l'on étudie, il y a à la fois des bosons de Higgs neutres et chargés issus de nos champs de Higgs proposés. Chacun joue un rôle crucial dans le mécanisme de rupture de symétrie qui influence le comportement des particules.
Interactions et Désintégrations des Scalaires
On se concentre sur les interactions et les propriétés des scalaires lourds spécifiques dans notre modèle. En plus du Higgs semblable au Modèle Standard, on identifie des scalaires neutres CP-impairs et CP-pairs, ainsi que des bosons de Higgs unidimensionnellement chargés. Les charges de ces scalaires dictent leurs interactions avec d'autres particules.
L'un des scalaires neutres se désintègre principalement en particules spécifiques jusqu'à ce que certaines voies de désintégration deviennent disponibles. De même, le scalaire chargé interagit avec d'autres particules dans le collisionneur à travers diverses voies de désintégration.
On déduit des mécanismes de production optimaux qui peuvent mener à la formation de ces scalaires, notant comment ils peuvent être produits en même temps que des particules familières comme les quarks.
Analyse des Événements de Signal et de Fond
Pour réussir notre analyse de ces scalaires, il faut séparer les événements de signal des événements de fond. Le signal représente la formation de nos scalaires, tandis que le fond inclut toutes les autres collisions et interactions qui n'impliquent pas nos particules d'intérêt.
On analyse cela à travers deux stratégies d'analyse principales : une approche basée sur des coupures et une analyse multivariée plus complexe utilisant des arbres décisionnels. Dans la méthode basée sur des coupures, on applique une série de coupures à nos variables sélectionnées pour affiner les résultats.
À l'inverse, l'analyse multivariée examine plusieurs variables à la fois pour une meilleure séparation entre les signaux et le bruit de fond.
Sélection d'Événements et Optimisation
Lors de notre analyse, on choisit des événements spécifiques qui répondent à des critères concernant un nombre défini de jets et leptons b-tagged dans leurs états finaux. En appliquant diverses coupures sur des variables cinématiques, on peut affiner nos résultats pour améliorer la signification des événements de signal par rapport au fond.
On utilise des points de référence correspondant à différents scénarios de nos scalaires lourds, avec des masses et des propriétés de désintégration variées. Pour chaque point de référence, on adapte nos critères de sélection pour améliorer les chances de détecter des signaux de nos scalaires.
Résultats de l'Analyse Basée sur des Coupures
Au départ, on présente nos résultats en utilisant la méthode basée sur des coupures. À travers diverses métriques comme le moment transverse et d'autres valeurs, on observe des différences dans le comportement des signaux et des fonds.
En optimisant nos paramètres de coupure, on améliore la signification des signaux détectables. Notre analyse montre que bien que la signification soit relativement faible à 14 TeV, elle augmente considérablement à 27 TeV, offrant une perspective plus prometteuse pour détecter nos bosons de Higgs lourds.
Analyse Multivariée pour de Meilleurs Résultats
Pour obtenir de meilleurs résultats, on passe à l'utilisation de l'approche d'analyse multivariée (MVA). Cette méthode utilise des algorithmes d'arbres décisionnels pour classifier efficacement les événements en tant que signal ou fond, en tenant compte de nombreuses variables susceptibles d'aider à définir ces catégories.
On choisit des variables spécifiques qui semblent offrir la meilleure discrimination entre les événements de signal et de fond, en formant notre algorithme en conséquence. Cette méthode améliorée affiche une efficacité bien meilleure, produisant des mesures de signification améliorées pour nos scalaires.
Les distinctions entre les signaux et les fonds deviennent plus claires, permettant des prédictions plus confiantes concernant la présence de nos bosons de Higgs lourds.
Conclusion et Directions Futures
On a mené une enquête approfondie sur les signatures potentielles de collision des bosons de Higgs lourds qui émergent de notre modèle. Le secteur scalaire est riche en diverses particules, et on a examiné comment elles interagissent et se désintègrent, en se concentrant sur leur production potentielle au LHC.
Alors qu'on continue de peaufiner nos méthodes et d'améliorer notre compréhension de ces scalaires lourds, notre analyse montre des promesses pour la détection de ces particules dans de futures sessions de collisionneur. Les résultats offrent l'espoir de détecter des bosons de Higgs chargés lourds, nous rapprochant ainsi de réponses à des questions fondamentales en physique des particules.
Les recherches en cours continuent de mettre en lumière la complexité des interactions des particules et l'importance des modèles qui vont au-delà du Modèle Standard. Avec les avancées technologiques futures et les capacités du collisionneur, on attend avec impatience de nouvelles découvertes dans le domaine de la physique des particules.
Titre: Heavy Higgs boson Searches at the LHC in the light of a Left-Right Symmetric Model
Résumé: We investigate a Left-Right symmetric model respecting $SU(3)_C \otimes SU(2)_L \otimes U(1)_L \otimes SU(2)_R \otimes U(1)_R$ local gauge symmetry. We study the interactions of the heavy neutral and charged scalars of this model along with their production at the hadron collider and their subsequent decays. We analyze the collider searches of two heavy scalars, one of them is charge neutral and another one is singly charged. In both the cases we consider their associated production at the Large Hadron Collider (LHC) and finally concentrate only on the leptonic final states. We perform both cut-based and multivariate analysis using Boosted Decision Tree algorithm for 14 TeV as well as as 27 TeV LHC run with 3000 fb$^{-1}$ integrated luminosity. As expected, the multivariate analysis shows a better signal-background discrimination compared to the cut-based analysis. In this article, we show that a charged Higgs of mass 750 GeV and 1.2 TeV can be probed with $2.77 \sigma$ ($4.58 \sigma$) and $1.38 \sigma$ ($3.66 \sigma$) significance at 14 (27) TeV run of LHC.
Auteurs: Sanchari Bhattacharyya
Dernière mise à jour: 2024-02-02 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2307.04169
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2307.04169
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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Liens de référence
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