COSINUS : À la recherche des secrets de la matière noire
COSINUS vise à détecter la matière noire grâce à des mesures uniques dans des expériences souterraines.
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Table des matières
La matière noire, c'est un gros mystère dans le monde de la science. Les scientifiques pensent qu'elle compose une grande partie de l'univers, mais on ne peut pas la voir directement. On sait qu'elle est là grâce aux effets qu'elle a sur la matière visible, les radiations et la structure de l'univers. Un des projets importants qui recherche la matière noire s'appelle COSINUS.
C'est quoi COSINUS ?
COSINUS, ça veut dire Observatoire Cryogénique pour les Signatures vues dans les Recherches Souterraines de Nouvelle Génération. Ce projet vise à trouver des preuves de la matière noire en utilisant des Détecteurs spéciaux. Le principal matériau utilisé, c'est l'Iodure de sodium, ou NaI. C'est le même matériau que dans une autre expérience, DAMA/LIBRA, qui a dit avoir peut-être vu un signal de matière noire.
Pourquoi sous terre ?
L'expérience COSINUS se fait sous terre. Ça aide à réduire le bruit des autres particules qui pourraient fausser les mesures sensibles. En étant profondément sous terre, l'expérience peut chercher les signaux faibles que la matière noire pourrait produire sans être dérangée par les rayons cosmiques et d'autres radiations de fond.
Le design du détecteur
COSINUS utilise des détecteurs avancés qui sont très froids, ce qui leur permet de capter de minuscules signaux. Ces détecteurs peuvent mesurer deux types de signaux : un provenant de l'énergie produite quand une particule frappe l'iodure de sodium et un autre de la lumière créée pendant ce processus. Cette double mesure aide les scientifiques à faire la différence entre différents types d'interactions, ce qui est crucial pour comprendre ce qui se passe dans le détecteur.
Le cristal de NaI est fabriqué avec soin et placé dans un support qui le protège et l'isole. Des capteurs spécialisés sont utilisés pour lire les signaux des canaux phonon (les vagues sonores d'énergie) et lumière. Ce design innovant aide à améliorer la précision des mesures.
Premiers résultats des mesures souterraines
L'équipe COSINUS a récemment partagé ses premiers résultats en utilisant ce détecteur sous terre. Ils ont réalisé une amélioration incroyable dans leur capacité à distinguer les signaux provenant de différents types de particules. C'est important parce qu'on pense que la matière noire interagit différemment par rapport à la matière ordinaire.
Ils ont remarqué une amélioration cinq fois plus grande dans leur capacité à identifier les recoils nucléaires, ce qui signifie qu'ils pouvaient mieux dire si une particule de matière noire avait frappé le cristal d'iodure de sodium. C'est un pas en avant significatif pour l'expérience. Avec leur nouvelle méthode, ils ont pu atteindre une limite de détection qui leur permet d'établir des règles sur quels types d'interactions de matière noire pourraient se produire.
Le défi de la détection de la matière noire
Détecter la matière noire est notoirement difficile. La plupart des expériences n'ont pas trouvé de signes clairs de particules de matière noire, même si beaucoup de scientifiques les cherchent. Un des plus gros défis, c'est que des expériences précédentes, comme DAMA/LIBRA, montrent un signal mais que d'autres expériences n'ont pas pu le confirmer. Ça laisse les scientifiques se demander ce que signifie vraiment le signal de DAMA : c'est de la matière noire, ou ça peut être autre chose ?
Stratégies de détection directe
La détection directe vise à trouver des particules de matière noire en cherchant les rares interactions qu'elles auraient avec la matière normale. Si des particules de matière noire traversent la Terre, elles pourraient parfois rentrer en collision avec des atomes dans les détecteurs. L'objectif est de détecter ces événements rares et de recueillir assez d'infos pour déterminer si la matière noire existe et quelles pourraient être ses propriétés.
Jusqu'à présent, beaucoup d'expériences n'ont rien trouvé de définitif, ce qui complique encore plus les choses. Il y a aussi une grande variété de candidats potentiels pour la matière noire, ce qui est une des raisons pour lesquelles beaucoup d'expériences utilisent différentes méthodes et matériaux pour essayer de capter les signaux insaisissables.
L'approche unique de COSINUS
COSINUS se démarque dans son approche en combinant les mesures de phonons et de lumière des interactions dans le cristal NaI. Cette combinaison permet de mieux discriminer entre différents types d'interactions, offrant aux chercheurs une vue plus claire de ce qui se passe. Ça donne une autre façon d'analyser les événements dans le détecteur et aide à améliorer la confiance dans les résultats.
L'importance des mesures de fond
Dans un environnement rempli de signaux de fond provenant des rayons cosmiques et d'autres particules, il est important de filtrer le bruit qui pourrait embrouiller les résultats. COSINUS est configuré pour distinguer les signaux réels du bruit de fond. Comme ça, il peut se concentrer sur la recherche de signaux valides qui pourraient indiquer des interactions de matière noire.
L'équipe a réalisé plusieurs tests en utilisant des sources calibrées pour s'assurer que leurs mesures étaient précises. En comparant les signaux mesurés avec des sources connues, ils pouvaient améliorer leur détecteur et affiner sa réponse aux événements de matière noire potentiels.
Travaux futurs et plans
L'équipe COSINUS prévoit de continuer son travail, en cherchant à améliorer et à augmenter le design de leur détecteur. Ils imaginent utiliser de plus grandes quantités de cristal NaI et affiner encore leurs techniques pour augmenter la sensibilité à la matière noire. Avoir du matériel plus sensible peut aider à détecter même des signaux plus faibles qui pourraient indiquer des interactions de matière noire.
En développant des versions plus avancées de leurs détecteurs, l'équipe espère recueillir plus de données et augmenter les chances de trouver des preuves de matière noire. Ils sont impatients des possibilités et du rôle important que leur recherche pourrait jouer pour répondre aux questions sur l'univers.
Conclusion
La recherche menée par la collaboration COSINUS est une partie importante de la quête continue pour comprendre la matière noire. Leur approche innovante et leurs mesures souterraines réussies nous rapprochent de la découverte des mystères de la matière noire. Alors qu'ils continuent à améliorer leurs méthodes et à recueillir des données, on pourrait un jour obtenir des réponses aux questions qui préoccupent les scientifiques depuis des années. La recherche de la matière noire n'est pas juste une question de trouver une particule en particulier ; c’est aussi comprendre la composition même de notre univers.
Titre: Deep-underground dark matter search with a COSINUS detector prototype
Résumé: Sodium iodide (NaI) based cryogenic scintillating calorimeters using quantum sensors for signal read out have shown promising first results towards a model-independent test of the annually modulating signal detected by the DAMA/LIBRA dark matter experiment. The COSINUS collaboration has previously reported on the first above-ground measurements using a dual channel readout of phonons and light based on transition edge sensors (TESs) that allows for particle discrimination on an event-by-event basis. In this letter, we outline the first underground measurement of a NaI cryogenic calorimeter read out via the novel remoTES scheme. A 3.67 g NaI absorber with an improved silicon light detector design was operated at the Laboratori Nazionali del Gran Sasso, Italy. A significant improvement in the discrimination power of $e^-$/$\gamma$-events to nuclear recoils was observed with a five-fold improvement in the nuclear recoil baseline resolution, achieving $\sigma$ = 441 eV. Furthermore, we present a limit on the spin-independent dark-matter nucleon elastic scattering cross-section achieving a sensitivity of $\mathcal{O}$(pb) with an exposure of only 11.6 g d.
Auteurs: The COSINUS Collaboration, G. Angloher, M. R. Bharadwaj, I. Dafinei, N. Di Marco, L. Einfalt, F. Ferroni, S. Fichtinger, A. Filipponi, T. Frank, M. Friedl, A. Fuss, Z. Ge, M. Heikinheimo, M. N. Hughes, K. Huitu, M. Kellermann, R. Maji, M. Mancuso, L. Pagnanini, F. Petricca, S. Pirro, F. Proebst, G. Profeta, A. Puiu, F. Reindl, K. Schaeffner, J. Schieck, D. Schmiedmayer, C. Schwertner, K. Shera, M. Stahlberg, A. Stendahl, M. Stukel, C. Tresca, F. Wagner, S. Yue, V. Zema, Y. Zhu
Dernière mise à jour: 2023-07-20 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2307.11139
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2307.11139
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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