Nouvelles perspectives sur l'excès doux dans les AGN
Des recherches montrent le lien entre l'excès doux et la couronne dans les galaxies actives.
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Table des matières
Les Noyaux Galactiques Actifs (AGN) sont des centres de galaxies super brillants, alimentés par des trous noirs supermassifs. Un des trucs intéressants qu'on voit dans la lumière X de plein d'AGN, c'est ce qu'on appelle l'Excès Doux. C'est un surplus de luminosité observé à des énergies en dessous de 1 keV, qui ne colle pas avec ce qu'on attend du matériel chaud autour, connu sous le nom de couronne.
Les scientifiques ont essayé d'expliquer cet excès doux de plusieurs manières. Par exemple, certains pensent que ça pourrait venir de la lumière qui se reflète sur le disque de matériel autour du trou noir ou d'une couche plus fraîche de gaz chaud au-dessus du disque. Comprendre l'origine de cet excès doux est important parce que ça nous aide à révéler comment l'énergie est répartie dans les AGN et comment on peut étudier les parties internes du Disque d'accrétion.
Dans cette étude, on regarde comment l'excès doux change sur des semaines à des mois dans différents AGN. En mesurant comment cet excès doux varie, on peut comparer sa taille par rapport à la couronne qui produit les rayons X plus durs vus au-dessus de 1 keV.
Observations
On a choisi quatre galaxies Seyfert 1 à lignes étroites à observer sur une plus longue période. Ça inclut deux qui faisaient déjà partie de notre plan de recherche initial et deux autres pour lesquelles des données publiques étaient dispos. On a utilisé toutes les données publiques jusqu'en décembre 2022.
Pour analyser les données, on a d'abord nettoyé tout ça et généré les spectres nécessaires. Ensuite, on a vérifié différents modèles pour le bruit de fond prévu et on a trouvé que le modèle Scorpeon fonctionnait le mieux pour nos données. On a compilé tous les spectres pour chaque source afin de visualiser la forme globale de leurs émissions.
Les observations nous ont permis de créer des courbes de luminosité qui montrent comment la brillance de ces AGN a changé avec le temps. Les courbes de luminosité ont révélé que les quatre AGN variaient en force et en quantité de lumière d'excès doux.
Modélisation
Pour confirmer nos résultats concernant l'excès doux, on a modélisé les spectres des observations individuelles avec une combinaison de deux composants : une loi de puissance pour la couronne (d'où viennent les rayons X durs) et un composant de disque noir pour l'excès doux. Ce modèle nous a aidés à nous concentrer uniquement sur les flux des deux composants sans ajouter de complexité inutile.
Dans un cas, le composant dur était trop faible pour une analyse plus détaillée, ce qui nous a poussés à retirer cette source des comparaisons suivantes. On a ensuite créé des courbes de luminosité pour les deux composants afin d'étudier les propriétés de variabilité.
Analyse des Spectres de Puissance
Comme les courbes de luminosité n'ont pas d'intervalles de temps réguliers, on a utilisé une méthode pour estimer la distribution de la puissance à différentes fréquences. Ça nous a permis de comprendre à quelle vitesse la luminosité changeait dans le temps pour les composants d'excès doux et dur.
En faisant des simulations, on a vérifié les spectres de puissance pour des patterns dans la variabilité des deux composants. On a ajusté les données à plusieurs modèles, trouvant qu'un modèle de loi de puissance décrivait efficacement les spectres de puissance pour quelques sources, tandis qu'un autre modèle était mieux pour une autre source.
Résultats
Après une analyse approfondie, on a trouvé une différence significative dans les tailles relatives de l'excès doux et de la couronne pour différents AGN. Dans une source, la région d'excès doux était à peu près de la même taille que la couronne, tandis que dans les deux autres sources, elle était 2 à 4 fois plus grande.
Pour interpréter ces résultats, on a pensé que les régions produisant l'excès doux et les rayons X durs devraient être connectées à la taille des zones d'émission. Le ratio qu'on a mesuré indique les tailles relatives de ces régions, éclairant comment ces composants interagissent.
Discussion
Nos résultats suggèrent que l'excès doux produit dans les sources observées correspond à la taille attendue par rapport à la couronne. Ça nous mène à plusieurs scénarios possibles concernant la structure physique de ces régions.
Dans le premier scénario, si l'excès doux provient très près du trou noir, les tailles des régions devraient être assez similaires. Dans le deuxième scénario, s'il y a une couronne chaude plus grande que la couronne chaude, alors les données observées s'accordent bien avec cette idée.
Bien que notre analyse soutienne ces interprétations, il est essentiel de noter que la géométrie des régions d'émission peut différer en réalité. Par exemple, elles pourraient avoir des formes différentes, ce qui pourrait influencer comment la luminosité change dans le temps.
Dans l'ensemble, on pense que cette recherche nous donne une image plus claire de la relation entre l'excès doux et la couronne chaude dans les AGN. Ça ouvre de nouvelles pistes pour des recherches futures sur comment ces régions fonctionnent dans le contexte des trous noirs supermassifs.
Conclusion
En conclusion, en étudiant la variabilité de l'excès doux dans les AGN, on a gagné des insights sur les tailles relatives des régions responsables des différentes émissions X. On a montré que pour certaines sources, l'excès doux est comparable en taille à la couronne, tandis que pour d'autres, il est significativement plus grand.
Cette compréhension de l'excès doux peut nous aider à plonger plus profondément dans les processus complexes qui se déroulent près des régions des trous noirs et de leurs disques d'accrétion. Nos découvertes soulignent la nécessité d'un suivi continu des AGN pour recueillir plus de données et affiner les modèles qui décrivent les interactions de ces composants variés. On espère que notre recherche contribue significativement au dialogue en cours dans le domaine de l'astrophysique concernant la nature des AGN et leurs émissions.
En partageant nos résultats, on espère encourager d'autres explorations et discussions sur les phénomènes fascinants autour des trous noirs supermassifs. L'interaction entre l'excès doux et la couronne représente un aspect intrigant des AGN qui pourrait révéler davantage sur le fonctionnement fondamental de l'univers.
Titre: Measuring The Soft Excess Region Size Relative to the Corona in AGN With NICER
Résumé: The soft excess is a significant emission component in the Soft (
Auteurs: A. Zoghbi, J. M. Miller
Dernière mise à jour: 2023-09-18 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2309.10247
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2309.10247
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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