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Les vies compliquées des étoiles massives

De nouvelles recherches mettent en lumière les caractéristiques des étoiles massives R136 a1, a2, a3 et c.

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La limite sur la masse des étoiles massives est super importante pour comprendre comment les étoiles se forment et comment elles affectent leur environnement. C'est crucial pour étudier comment les galaxies évoluent et changent au fil du temps. Savoir quelle est la masse maximale aide les scientifiques à modéliser le comportement des étoiles, leur contribution à la composition chimique des galaxies et comment elles fournissent de l'énergie à leur environnement. Parmi les étoiles les plus massives qu'on connaît, il y a R136 a1, a2, a3 et c, qui se trouvent dans la nébuleuse Tarantule, dans le Grand Nuage de Magellan.

Avant, les estimations de masse de ces étoiles se basaient sur l'idée qu'elles étaient des étoiles simples. Mais cette supposition pourrait fausser leurs caractéristiques réelles, car beaucoup d'étoiles massives existent en Systèmes binaires ou même multi-étoiles. Pour mieux comprendre la nature de ces étoiles, les chercheurs ont collecté des données pendant plusieurs années, en utilisant des observations de télescopes très puissants.

En prenant plusieurs observations dans le temps, les chercheurs ont cherché des indices de compagnons proches en observant des changements dans les mouvements des étoiles. Ils ont utilisé des instruments avancés sur le télescope spatial Hubble et d'autres télescopes au sol pour analyser la lumière de ces étoiles massives. Cette lumière peut révéler des variations de vitesse, indiquant l'influence gravitationnelle des étoiles voisines.

À partir de ces observations, les chercheurs ont analysé les vitesses radiales-à quelle vitesse les étoiles s'approchent ou s'éloignent de nous. Cette méthode permet de savoir si une étoile a un compagnon. Si une étoile fait partie d'un système binaire, sa vitesse changera à mesure que les deux étoiles orbitent autour d'un centre de masse commun. L'étude visait à identifier de telles variations et à déterminer si les étoiles R136 a1, a2 et a3 pouvaient avoir des compagnons cachés.

Les résultats ont montré que R136 a1, a2 et a3 ne montraient pas les signes attendus d'appartenance à un système binaire. Leurs vitesses radiales ne correspondaient pas aux critères qui suggérerait une nature binaire. Bien que R136 a3 ait montré une légère variabilité, ce n'était pas suffisant pour la classer comme une étoile binaire. En revanche, R136 c a été identifiée comme faisant partie d'un système binaire, conforme aux précédentes découvertes concernant cette étoile.

La recherche a donc efficacement écarté la présence de compagnons massifs pour R136 a1, a2 et a3 dans une certaine plage de distances et de périodes. Plus précisément, ils ont trouvé que ces étoiles sont peu susceptibles d'avoir des compagnons proches dans une période orbitale de quelques années qui pourraient significativement modifier leurs estimations de masse. Cependant, il est à noter que si un compagnon partage des caractéristiques similaires à l'étoile principale, il pourrait passer inaperçu.

Les étoiles en question sont classées comme très massives, et certaines montrent des traits d'étoiles Wolf-Rayet, qui ont des vents puissants qui les font émettre une lumière brillante. Ces étoiles montrent généralement un certain type de spectre dans la lumière qu'elles émettent, indiquant leur haute masse et leur composition unique. L'étude souligne que la présence d'étoiles massives comme celles de R136 est importante dans divers contextes astrophysiques, y compris des phénomènes comme les supernovae et la formation de nouvelles étoiles.

En l'absence de preuves concluantes pour des compagnons à R136 a1, a2 et a3, les scientifiques sont restés prudents dans l'interprétation de leurs découvertes. Ils ont encouragé un suivi supplémentaire de ces étoiles pour collecter des données supplémentaires, ce qui pourrait mener à des conclusions plus rigoureuses.

Une autre couche de complexité se présente quand on considère à quel point les estimations de masse des étoiles pourraient changer à cause de l'influence de potentiels compagnons. Si une étoile massive a un compagnon faible, les mesures de masse pourraient être faussées à moins que la dynamique du système ne soit bien comprise. Ainsi, les chercheurs ont souligné la nécessité de continuer à améliorer les techniques d'observation et à collecter plus de données pour renforcer leurs affirmations.

L'étude de R136 a1, a2, a3 et c n'est pas juste un exercice académique. Comprendre les limites de masse des étoiles a de vraies conséquences pour notre connaissance de l'évolution des galaxies. Les caractéristiques des étoiles massives façonnent la distribution de l'énergie et les processus chimiques qui se produisent dans les galaxies, impactant leur apparence et leur cycle de vie.

En résumé, l'investigation sur R136 a1, a2, a3 et c suggère que, bien que R136 c soit probablement dans un système binaire, ses compagnons, s'il y en a, ne sont pas assez massifs pour affecter de manière significative les propriétés des étoiles. Les étoiles a1, a2 et a3 sont classées comme simples selon l'analyse actuelle. Les chercheurs continueront à surveiller ces étoiles massives pour découvrir plus de secrets qu'elles pourraient cacher sur l'univers. Ce travail continu rappelle combien il nous reste encore à apprendre sur les histoires de vie des étoiles les plus remarquables de l'univers.

Source originale

Titre: Constraints on the multiplicity of the most massive stars known: R136 a1, a2, a3, and c

Résumé: The most massive stars known to date are R 136 a1, a2, a3, and c within the central cluster R 136a of the Tarantula nebula in the Large Magellanic Cloud (LMC), with reported masses in excess of 150-200$M_\odot$. However, the mass estimation of these stars relies on the assumption that they are single. We collected three epochs of spectroscopy for R 136 a1, a2, a3, and c with the Space Telescope Imaging Spectrograph (STIS) of the Hubble Space Telescope (HST) in the years 2020-2021 to probe potential radial-velocity (RV) variations. We combine these epochs with an additional HST/STIS observation taken in 2012. We use cross-correlation to quantify the RVs, and establish constraints on possible companions to these stars up to periods of ~10 yr. Objects are classified as binaries when the peak-to-peak RV shifts exceed 50 km/s, and when the RV shift is significant with respect to errors. R 136 a1, a2, and a3 do not satisfy the binary criteria and are thus classified as putatively single, although formal peak-to-peak RV variability on the level 40 km/s is noted for a3. Only R 136 c is classified as binary, in agreement with literature. We can generally rule out massive companions (M2 > ~50 Msun) to R 136 a1, a2, and a3 out to orbital periods of < 1 yr (separations < 5 au) at 95% confidence, or out to tens of years (separations < ~100 au) at 50% confidence. Highly eccentric binaries (e > ~0.9) or twin companions with similar spectra could evade detection down to shorter periods (> ~10 d), though their presence is not supported by the relative X-ray faintness of R 136 a1, a2, and a3. We derive a preliminary orbital solution with a 17.2 d period for the X-ray bright binary R 136 c, though more data are needed to conclusively derive its orbit. Our study supports a lower bound of 150-200 $M_\odot$ on the upper-mass limit at LMC metallicity

Auteurs: T. Shenar, H. Sana, P. A. Crowther, K. A. Bostroem, L. Mahy, F. Najarro, L. Oskinova, A. A. C. Sander

Dernière mise à jour: 2023-09-22 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2309.13113

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2309.13113

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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