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Poussière et formation d'étoiles dans les premières galaxies

Étudier la formation des étoiles dans des galaxies lointaines révèle l'impact important de la poussière.

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On regarde la Formation des étoiles dans des galaxies lointaines, surtout à une époque de l'histoire de l'univers où les galaxies étaient lumineuses et actives. Cette étude se concentre sur un groupe de galaxies connues sous le nom de Galaxies Lyman-break (LBGs) d'une période spécifique appelée l'ère de la réionisation. On veut comprendre combien de formation d'étoiles dans ces galaxies est cachée par la Poussière, ce qui rend difficile de voir leur vraie luminosité.

Contexte

Au début de l'univers, les galaxies formaient des étoiles à un rythme très élevé. Cependant, beaucoup de cette formation d'étoiles est obscurcie par la poussière. La poussière influence la façon dont on observe les galaxies, surtout dans la lumière ultraviolette (UV) et infrarouge (IR). Comprendre le rôle de la poussière est crucial pour étudier la formation des étoiles et l'évolution des galaxies.

La poussière est créée par les étoiles et les supernovae. Plus une galaxie est riche en métaux, plus elle peut former de la poussière. Les galaxies à haut décalage vers le rouge, que l'on observe comme elles étaient dans l'univers primitif, offrent une occasion unique d'étudier la formation de poussière et d'étoiles.

Le Rôle de la Poussière

La poussière absorbe et disperse la lumière UV émise par les étoiles et peut modifier notre vue d'une galaxie. Quand une galaxie est pleine de poussière, la lumière qu'on voit ne représente peut-être pas son activité réelle de formation d'étoiles. En mesurant comment la lumière est altérée par la poussière, on peut estimer combien de formation d'étoiles est cachée.

On peut détecter la présence de poussière grâce à l'rougissement de la lumière. L'rougissement se produit quand les longueurs d'onde plus courtes (comme l'UV) sont absorbées plus que les longueurs d'onde plus longues (comme l'infrarouge). Ce processus aide les astronomes à déterminer la quantité de poussière dans les galaxies.

Observations et Collecte de Données

L'étude est basée sur des observations de deux grands programmes : REBELS (Reionization Era Bright Emission Line Survey) et ALPINE (ALMA Line Emission at High Redshift). Ces programmes utilisent l'Atacama Large Millimeter/submillimeter Array (ALMA) pour observer des galaxies brillantes à des distances spécifiques de la Terre.

On analyse un total de 49 galaxies du sondage REBELS et on compare nos découvertes avec 108 galaxies du sondage ALPINE. Ces observations nous aident à rassembler des infos sur la lumière émise à différentes longueurs d'onde, ce qui est essentiel pour comprendre à la fois les propriétés de la poussière et les taux de formation des étoiles dans ces galaxies.

Méthodologie

Pour analyser les galaxies, on a collecté des données sur leur lumière UV et infrarouge. On a utilisé des techniques de superposition profonde. La superposition consiste à combiner les données de plusieurs observations pour améliorer le rapport signal-sur-bruit. Cette méthode est particulièrement utile pour traiter des galaxies faibles ou lorsque les observations individuelles manquent de détails suffisants.

Distribution de l'énergie spectrale

On a modélisé la lumière émise par les galaxies en utilisant le concept de distribution de l'énergie spectrale (SED). La SED aide à comprendre combien d'énergie est émise à différentes longueurs d'onde. En ajustant les SEDs à nos données observées, on peut déduire des propriétés clés des galaxies, comme leurs taux de formation d'étoiles, leur contenu en poussière et leur âge.

Résultats

Obscuration par la Poussière

Nos résultats montrent qu'une part importante de la formation d'étoiles dans ces galaxies est obscurcie par la poussière. On estime que 50% de l'activité totale de formation d'étoiles est cachée, ce qui est en accord avec des études précédentes.

Propriétés UV et FIR

On a observé que les LBGs les plus brillants ont des couleurs plus bleues dans le spectre UV que prévu. Ça suggère que ces galaxies ont moins de contenu en poussière que celles trouvées dans des galaxies plus faibles.

En utilisant le modèle de corps noir modifié pour la lumière FIR, on a trouvé que les galaxies REBELS ne diffèrent pas significativement des galaxies de starburst locales, qui ont été étudiées en plus de détail dans le passé.

Comparaison des Échantillons

Quand on a comparé les résultats des REBELS et ALPINE, on a trouvé que les deux ensembles de données s'accordent bien entre eux en termes de propriétés de poussière et de taux de formation d'étoiles. Notre analyse montre que la courbe d'atténuation de la poussière est cohérente avec ce qui a été établi dans les galaxies de starburst locales.

Discussion

Implications des Résultats

Nos résultats suggèrent que la quantité de formation d'étoiles obscurcie est plus faible pour les galaxies à haut décalage vers le rouge que pour les galaxies locales. Cela pourrait indiquer que les conditions de formation des étoiles et de création de poussière sont différentes dans l'univers primitif, entraînant une formation d'étoiles plus visible que ce qu'on voit habituellement dans les galaxies actuelles.

Évolution de la Formation d'Étoiles

En considérant l'évolution des galaxies au fil du temps, notre étude montre peu de changements dans la formation d'étoiles obscurcie par la poussière depuis les premiers décalages vers le rouge jusqu'à aujourd'hui. C'est intrigant, car cela suggère que les processus régissant la poussière et les étoiles ont pu être mis en place dès le début.

Dépendance de la Masse Stellaire

On a aussi observé une forte relation entre la masse stellaire d'une galaxie et son contenu en poussière. Les galaxies plus massives tendent à avoir plus de poussière et sont également moins affectées par l'obscuration. Cette relation est importante car elle peut nous aider à comprendre comment différentes catégories de galaxies évoluent.

Conclusion

Avec cette étude, on a amélioré notre compréhension de la formation d'étoiles dans les galaxies à haut décalage vers le rouge. En explorant les effets de la poussière, on peut démêler les complexités de la façon dont les galaxies forment des étoiles et évoluent au fil du temps. Nos découvertes soulignent le rôle de la poussière dans la façon dont on observe les choses et elles fournissent une image plus claire du paysage cosmique de l'univers primitif.

De futures observations, en particulier de structures comme le JWST, devraient offrir encore plus d'insights sur ces galaxies anciennes. Elles aideront à affiner notre compréhension de l'interaction entre la formation d'étoiles et la poussière à des décalages vers le rouge élevés. En combinant les résultats de différents programmes de sondage, nous visons à construire une image plus détaillée et complète de la formation des galaxies dans l'univers primitif.

Implication pour la Recherche Future

Il reste beaucoup à apprendre sur la relation entre la poussière, la formation d'étoiles et l'évolution des galaxies à des décalages vers le rouge élevés. Les études futures devraient chercher à clarifier si les tendances qu'on observe dans cette recherche se vérifient pour une gamme plus large de galaxies. Comprendre plus en profondeur le rôle de la poussière pourrait aussi nous permettre de faire de meilleures prédictions sur le destin des galaxies alors qu'elles continuent d'évoluer à travers le temps cosmique.

À mesure que les astronomes accèdent à des outils d'observation et des techniques de plus en plus avancés, on peut s'attendre à découvrir d'autres complexités dans l'histoire de l'univers et des processus qui régissent la formation des étoiles et des galaxies. L'évolution de ces structures cosmiques est une pièce essentielle de notre compréhension de l'univers, et les efforts continus dans cette direction apporteront des insights enrichissants pour la communauté scientifique et au-delà.

Source originale

Titre: The ALMA REBELS survey: obscured star formation in massive Lyman-break galaxies at z = 4-8 revealed by the IRX-$\beta$ and $M_{\star}$ relations

Résumé: We investigate the degree of dust obscured star formation in 49 massive (${\rm log}_{10}(M_{\star}/{\rm M}_{\odot})>9$) Lyman-break galaxies (LBGs) at $z = 6.5$-$8$ observed as part of the ALMA Reionization Era Bright Emission Line Survey (REBELS) large program. By creating deep stacks of the photometric data and the REBELS ALMA measurements we determine the average rest-frame UV, optical and far-infrared (FIR) properties which reveal a significant fraction ($f_{\rm obs} = 0.4$-$0.7$) of obscured star formation, consistent with previous studies. From measurements of the rest-frame UV slope, we find that the brightest LBGs at these redshifts show bluer ($\beta \simeq -2.2$) colours than expected from an extrapolation of the colour-magnitude relation found at fainter magnitudes. Assuming a modified blackbody spectral-energy distribution (SED) in the FIR (with dust temperature of $T_{\rm d} = 46\,{\rm K}$ and $\beta_{\rm d} = 2.0$), we find that the REBELS sources are in agreement with the local ''Calzetti-like'' starburst Infrared-excess (IRX)-$\beta$ relation. By reanalysing the data available for 108 galaxies at $z \simeq 4$-$6$ from the ALPINE ALMA large program using a consistent methodology and assumed FIR SED, we show that from $z \simeq 4$-$8$, massive galaxies selected in the rest-frame UV have no appreciable evolution in their derived IRX-$\beta$ relation. When comparing the IRX-$M_{\star}$ relation derived from the combined ALPINE and REBELS sample to relations established at $z < 4$, we find a deficit in the IRX, indicating that at $z > 4$ the proportion of obscured star formation is lower by a factor of $\gtrsim 3$ at a given a $M_{\star}$. Our IRX-$\beta$ results are in good agreement with the high-redshift predictions of simulations and semi-analytic models for $z \simeq 7$ galaxies with similar stellar masses and SFRs.

Auteurs: R. A. A. Bowler, H. Inami, L. Sommovigo, R. Smit, H. S. B. Algera, M. Aravena, L. Barrufet, R. Bouwens, E. da Cunha, F. Cullen, P. Dayal, I. de Looze, J. S. Dunlop, Y. Fudamoto, V. Mauerhofer, R. J. McLure, M. Stefanon, R. Schneider, A. Ferrara, L. Graziani, J. A. Hodge, T. Nanayakkara, M. Palla, S. Schouws, D. P. Stark, P. P. van der Werf

Dernière mise à jour: 2023-11-28 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2309.17386

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2309.17386

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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