Nouvelles infos sur la matière noire et les neutrinos
Explorer les neutrinos de basse énergie et les quasi-trous noirs dans la recherche sur la matière noire.
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Table des matières
- Qu'est-ce que la matière noire ?
- Le rôle des quasi-trous noirs
- Les photons de basse énergie comme candidats à la matière noire
- Neutrinos : une meilleure option
- Correspondance avec les modèles existants
- Sources supplémentaires de neutrinos
- Cosmologie précoce et expériences sur les neutrinos
- Résoudre des problèmes cosmologiques
- Courbes de rotation galactiques
- Défis avec les photons légers
- Conclusion
- Source originale
Cet article parle de nouveaux concepts de Matière noire, en se concentrant spécifiquement sur des particules connues sous le nom de photons de basse énergie et de Neutrinos, et comment ces derniers pourraient aider à expliquer certains mystères cosmologiques.
Qu'est-ce que la matière noire ?
La matière noire est un terme utilisé pour décrire un type de matière qui n'émet pas de lumière ou d'énergie, ce qui la rend invisible pour nos télescopes. Elle n'interagit pas avec les forces électromagnétiques, donc on ne peut pas la voir directement. Cependant, les scientifiques pensent qu'elle représente environ 27% de l'univers. Sa présence est déduite de ses effets gravitationnels sur la matière visible, comme les étoiles et les galaxies.
Le rôle des quasi-trous noirs
Les quasi-trous noirs (QBH) sont des objets théoriques qui pourraient exister dans l'univers. Contrairement aux trous noirs classiques, les QBH n'ont pas d'horizon des événements. Ça veut dire que, de loin, ils peuvent avoir l'air similaires aux trous noirs mais ont des structures internes différentes. Ils pourraient être capables d'émettre de la matière noire, ce qui pourrait aider à expliquer la masse manquante dans l'univers.
Les photons de basse énergie comme candidats à la matière noire
Une idée est de considérer les photons de basse énergie comme des candidats potentiels pour la matière noire. Cependant, les photons sont affectés par le milieu interstellaire et intergalactique. Ça veut dire qu'ils sont susceptibles de perdre de l'énergie et d'être absorbés par le gaz et la poussière dans l'espace. De ce fait, il se pourrait que ce soit pas faisable d'utiliser des photons comme source fiable de matière noire.
Neutrinos : une meilleure option
Les neutrinos sont un autre type de particule qui pourrait jouer un rôle dans la matière noire. Ils sont connus pour interagir très faiblement avec d'autres types de matière, leur permettant de passer à travers presque tout. Il y a deux scénarios principaux qui explorent comment les neutrinos pourraient contribuer à la matière noire :
Les neutrinos froids qui se mettent en paire
Dans un scénario, les neutrinos légers pourraient se mettre en paire pour former des quasi-particules. Ces quasi-particules pourraient créer des halos massifs autour des galaxies. La présence de ces halos pourrait expliquer les courbes de rotation observées des galaxies, qui montrent comment les étoiles se déplacent à l'intérieur.
Les neutrinos stériles plus lourds
Dans un autre scénario, des neutrinos stériles plus lourds pourraient former des halos sans se mettre en paire. Les neutrinos stériles sont un type de neutrino qui n'interagit pas avec la matière normale de la manière dont d'autres neutrinos le font. Ce scénario semble aussi s'aligner avec le comportement de rotation des galaxies.
Correspondance avec les modèles existants
Les deux scénarios avec les neutrinos peuvent être reliés au modèle largement accepté de la matière noire froide Lambda (LambdaCDM). Ce modèle est un standard en cosmologie et décrit comment la matière et l'énergie interagissent dans l'univers. Les nouveaux modèles avec les neutrinos sont vus comme équivalents au LambdaCDM au niveau observable, ce qui signifie qu'ils peuvent donner des prédictions similaires à ce qu'on voit dans l'univers aujourd'hui.
Sources supplémentaires de neutrinos
L'avantage de ces modèles est qu'ils intègrent des quasi-trous noirs comme sources supplémentaires de neutrinos. Ça veut dire que le nombre de neutrinos produits ne dépend pas uniquement du Big Bang, permettant plus de flexibilité pour expliquer comment les neutrinos se comportent et interagissent.
Cosmologie précoce et expériences sur les neutrinos
L'article discute aussi de comment ces nouvelles idées s'alignent avec les modèles cosmologiques précoces et les expériences sur les neutrinos en cours. En faisant correspondre les modèles proposés avec les données d'observation existantes, les scientifiques espèrent mieux comprendre comment l'univers a évolué après le Big Bang.
Résoudre des problèmes cosmologiques
Le texte souligne que les modèles proposés pourraient aider à résoudre certains problèmes généraux en cosmologie, comme le problème de l'horizon, le problème de la platitude, et la tension de Hubble.
Problème de l'horizon
Le problème de l'horizon implique de comprendre pourquoi certaines régions du rayonnement cosmique de fond sont corrélées malgré le fait qu'elles soient trop éloignées pour avoir interagi. Les modèles proposés suggèrent que les sources de matière noire se trouvent dans un futur lointain, ce qui peut aider à expliquer ces corrélations.
Problème de la platitude
Le problème de la platitude concerne pourquoi l'univers semble si près de la platitude. Les nouveaux modèles indiquent que l'interaction entre la matière noire provenant des quasi-trous noirs peut aider à stabiliser la forme de l'univers au fil du temps.
Tension de Hubble
La tension de Hubble fait référence à la différence entre le taux d'expansion de l'univers observé aujourd'hui et le taux prévu par l'univers primordial. Les scénarios présentés suggèrent des modifications qui pourraient aider à réconcilier ces différences.
Courbes de rotation galactiques
L'article met l'accent sur l'importance de faire correspondre les courbes de rotation des galaxies. Ces courbes montrent à quelle vitesse les étoiles se déplacent à différentes distances du centre d'une galaxie. Les modèles proposés avec les neutrinos peuvent aider à expliquer pourquoi ces courbes apparaissent de cette manière, surtout dans les parties extérieures où la matière noire est censée dominer.
Défis avec les photons légers
En explorant la possibilité des photons légers comme matière noire, le texte note plusieurs défis. L'interaction des ondes électromagnétiques avec les milieux interstellaires et intergalactiques peut entraîner une perte d'énergie rapide. Cette interaction rend difficile pour les photons de représenter la matière noire de manière précise.
Conclusion
En résumé, le texte souligne de nouveaux scénarios impliquant des neutrinos de basse énergie émis par des quasi-trous noirs comme une voie prometteuse pour comprendre la matière noire. Ces idées offrent de nouvelles perspectives sur les modèles cosmologiques existants et proposent des solutions potentielles à des questions de longue date dans le domaine de la cosmologie. L'exploration de ces concepts est en cours et contribuera à notre connaissance de la structure et de l'évolution de l'univers.
Titre: New dark matter scenarios with low energy photons and neutrinos
Résumé: In this paper, a cosmological model is considered, in which dark matter is emitted by T-symmetric quasi-black holes distributed over galaxies. Low energy photons and neutrinos are taken as candidates for dark matter particles. Photon case can be closed due to the suppression of electromagnetic waves by interstellar/intergalactic medium. For neutrinos, two scenarios are considered. In the first, light neutrinos pair to bosonic quasiparticles that form massive halos around galaxies. In the second, heavier sterile neutrinos form massive halos without pairing. At the observables level, both scenarios turn out to be equivalent to the standard LambdaCDM model. At the same time, the considered model possesses additional sources -- quasi-black holes -- that can produce the required number of neutrinos in addition to the Big Bang. This opens up additional possibilities for cosmological constructions. The matching of the model with early cosmology and ongoing neutrino experiments is discussed. In addition, the possibility of solving general cosmological problems, including horizon, flatness and cosmological constant problems, as well as Hubble tension, within the framework of the considered model, is discussed.
Auteurs: Igor Nikitin
Dernière mise à jour: 2023-12-29 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2401.02444
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2401.02444
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
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