TRAPPIST-1 : Une étude des planètes potentiellement habitables
Des chercheurs évaluent les atmosphères des planètes TRAPPIST-1 pour dénicher des indices de vie.
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Table des matières
- C'est quoi le système TRAPPIST-1 ?
- Importance des atmosphères
- Le Télescope spatial James Webb (JWST)
- Modélisation de la perte d'atmosphère
- Principales découvertes sur la perte d'atmosphère
- Stades précoces de l'activité stellaire
- Types de perte d'atmosphère
- Qu'est-ce qui influence la rétention de l'atmosphère ?
- La Zone habitable
- Défis pour observer les atmosphères
- Mécanismes de perte non thermique
- Mécanismes de perte thermique
- Observations actuelles des planètes TRAPPIST-1
- Futures directions de recherche
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
La recherche de planètes qui pourraient soutenir la vie est un domaine d'intérêt croissant en science. Un des systèmes qui a retenu l'attention, c'est le système TRAPPIST-1, qui contient sept planètes rocheuses, dont quatre ont une masse similaire à celle de la Terre et se trouvent dans une zone où de l'eau liquide pourrait exister. Les scientifiques veulent surtout savoir si ces planètes peuvent garder une atmosphère assez longtemps pour que la vie se développe.
C'est quoi le système TRAPPIST-1 ?
TRAPPIST-1 est un système stellaire situé à environ 40 années-lumière de la Terre. Il abrite sept planètes de la taille de la Terre, ce qui en fait une cible fascinante pour étudier la potentielle habitabilité. Comme ce système est relativement proche, ça permet aux astronomes d'utiliser de puissants télescopes pour observer les Atmosphères des planètes. Mais le défi, c'est que détecter des atmosphères, surtout celles similaires à celle de la Terre, demande beaucoup de temps et de ressources, car l'équipement a ses limites.
Importance des atmosphères
Une atmosphère est essentielle pour soutenir la vie telle qu'on la connaît. Elle fournit les gaz nécessaires, protège des radiations cosmiques nocives et aide à réguler la température. Dans le cas de TRAPPIST-1, les scientifiques veulent savoir si les planètes ont des atmosphères épaisses qui pourraient permettre la présence d'eau et, par extension, de la vie.
Télescope spatial James Webb (JWST)
LeLe JWST est actuellement l'un des outils les plus avancés pour observer les exoplanètes. Ses capacités repoussent les limites de ce qu'on peut apprendre sur des mondes lointains, y compris sur leurs atmosphères. Pour les planètes de TRAPPIST-1, environ 100 heures d'observation ont été consacrées à leur étude. Les premières découvertes suggèrent que les deux planètes les plus proches pourraient ne pas avoir d'atmosphère épaisse du tout, soulevant des questions sur la capacité des planètes rocheuses autour d'étoiles froides comme TRAPPIST-1 à maintenir des atmosphères.
Modélisation de la perte d'atmosphère
Pour comprendre si les planètes de TRAPPIST-1 peuvent garder une atmosphère dans le temps, les scientifiques créent des modèles informatiques pour simuler ce qui arrive à l'atmosphère quand elle est exposée aux radiations de son étoile. L'énergie de l'étoile influence la structure de l'atmosphère et peut provoquer une perte de gaz au fil du temps. Cette perte est surtout pertinente pour les planètes qui sont très proches de leur étoile.
Principales découvertes sur la perte d'atmosphère
Des études utilisant des modèles informatiques montrent que si les planètes de TRAPPIST-1 étaient soumises aux niveaux actuels de radiations de leur étoile, elles perdraient une atmosphère similaire à celle de la Terre en quelques centaines de millions d'années. Cette découverte suggère que même si ces planètes ont pu avoir une atmosphère dans le passé, il est peu probable qu'elle persiste dans les conditions présentes.
Stades précoces de l'activité stellaire
Il est important de comprendre que des étoiles comme TRAPPIST-1 étaient beaucoup plus actives quand elles étaient plus jeunes. Pendant ces stades précoces, elles émettaient plus de radiation, ce qui aurait causé une perte atmosphérique encore plus importante pour les planètes proches. Cette perte ne dépendrait pas du type spécifique d'atmosphère ou de la masse de la planète, elle affecterait toutes les planètes rocheuses près de telles étoiles.
Types de perte d'atmosphère
Il y a plusieurs façons pour une planète de perdre son atmosphère. Par exemple, quand les étoiles ont de forts vents solaires ou des éclats de radiation intenses, ces forces peuvent balayer les gaz qui composent l'atmosphère. Dans le système TRAPPIST-1, les pertes thermiques, comme l'évasion hydrodynamique, pourraient aussi être significatives, surtout pour les planètes proches de leur étoile.
Qu'est-ce qui influence la rétention de l'atmosphère ?
Les facteurs qui influencent la capacité d'une planète à garder son atmosphère incluent sa masse et la composition des gaz dans cette atmosphère. Pour les planètes de TRAPPIST-1, on a découvert que les atmosphères riches en monoxyde de carbone (CO) s'en sortent mieux, car le CO peut aider à refroidir l'atmosphère et réduire la perte de gaz.
Zone habitable
LaLa zone habitable autour d'une étoile est la région où les conditions pourraient être justes pour que de l'eau liquide existe. Pour le système TRAPPIST-1, cette zone est très proche de l'étoile à cause de sa température plus basse. Cependant, l'environnement dans cette zone soulève des questions sur la possibilité qu'une atmosphère puisse rester stable pendant de longues périodes.
Défis pour observer les atmosphères
Les tentatives précédentes pour détecter des atmosphères épaisses autour des planètes de TRAPPIST-1 n'ont pas été fructueuses. Des observations du télescope spatial Hubble ont indiqué que des atmosphères riches en hydrogène pouvaient être écartées. Les observations de suivi avec le JWST ont aussi suggéré que les planètes intérieures n'ont pas d'atmosphères substantielles.
Mécanismes de perte non thermique
Différents types de perte atmosphérique peuvent se produire selon l'activité de l'étoile. Par exemple, les méthodes de perte non thermique, qui impliquent des interactions entre l'atmosphère et les particules stellaires, peuvent être significatives pour les planètes proches de leur étoile. Comme les planètes de TRAPPIST-1 sont en orbite rapprochée, ces effets sont probablement des facteurs majeurs dans leur perte atmosphérique.
Mécanismes de perte thermique
La perte thermique est une autre méthode clé par laquelle les atmosphères peuvent s'échapper. Ça se produit quand une planète absorbe suffisamment d'énergie de son étoile pour que ses gaz atmosphériques gagnent en vitesse et s'échappent dans l'espace. Plus l'atmosphère devient chaude, plus il est probable que les gaz quittent la planète.
Observations actuelles des planètes TRAPPIST-1
Les études en cours sur les planètes de TRAPPIST-1 indiquent que ces mondes rocheux ne semblent pas garder d'épaisses atmosphères, surtout vu les niveaux de radiation qu'ils reçoivent actuellement. Cela va dans le sens de l'idée que même si ces planètes avaient des atmosphères dans le passé, les conditions autour de leur étoile pourraient les avoir dépouillées au fil du temps.
Futures directions de recherche
Pour obtenir plus d'informations, d'autres observations et modèles seront nécessaires. Les scientifiques visent à approfondir leur compréhension de ce qui arrive aux atmosphères des planètes rocheuses dans de tels systèmes stellaires. Cela inclut l'étude de la façon dont les conditions variées affectant ces planètes peuvent entraîner différents résultats en termes de rétention atmosphérique.
Conclusion
En résumé, le système TRAPPIST-1 représente une opportunité unique d'étudier les atmosphères des exoplanètes et leur potentiel à soutenir la vie. Cependant, les preuves suggèrent que ces planètes sont peu susceptibles de maintenir d'épaisses atmosphères sur de longues périodes à cause de leur proximité avec une étoile très active. De futures recherches nous permettront de peaufiner notre compréhension de la perte atmosphérique et de la potentielle habitabilité de ces mondes intrigants. Comprendre les conditions qui mènent à la survie ou à la perte des atmosphères est crucial pour évaluer la probabilité de trouver de la vie sur d'autres planètes dans l'univers.
Titre: Airy worlds or barren rocks? On the survivability of secondary atmospheres around the TRAPPIST-1 planets
Résumé: In this work we aim to determine the atmospheric survivability of the TRAPPIST-1 planets by modelling the response of the upper atmosphere to incoming stellar high-energy radiation. Through this case study, we also aim to learn more about rocky planet atmospheres in the habitable zone around low-mass M dwarfs. We simulated the upper atmospheres using the Kompot code, a self-consistent thermo-chemical code. Specifically, we studied the atmospheric mass loss due to Jeans escape induced by stellar high-energy radiation. This was achieved through a grid of models that account for the differences in planetary properties, irradiances, and atmospheric properties, allowing the exploration of the different factors influencing atmospheric loss. The present-day irradiance of the TRAPPIST-1 planets would lead to the loss of an Earth's atmosphere within just some 100 Myr. Taking into account the much more active early stages of a low-mass M dwarf, the planets undergo a period of even more extreme mass loss, regardless of planetary mass or atmospheric composition. This indicates that it is unlikely that any significant atmosphere could survive for any extended amount of time around any of the TRAPPIST-1 planets. The assumptions used here allow us to generalise the results, and we conclude that the results tentatively indicate that this conclusion applies to all Earth-like planets in the habitable zones of low-mass M dwarfs.
Auteurs: Gwenaël Van Looveren, Manuel Güdel, Sudeshna Boro Saikia, Kristina Kislyakova
Dernière mise à jour: 2024-01-29 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2401.16490
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2401.16490
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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